Le lundi c’est librairie !
Aujourd’hui, nous vous proposons la chronique de 7 albums.
Au programme :
- Dark Ride tome 1 (Delcourt Comics)
- Canary (Delcourt Comics, en avant-première)
- Là où gisait le corps (Delcourt Comics, en avant-première)
- La voie Dragon (Glénat)
- Dawn of Green Lantern tome 1 (Urban Comics)
- Dark Knights of Steel tome 2 (Urban Comics)
- Sacrifice tome 1 (Urban Comics, en avant-première)
Chaque lundi, nous vous proposons dans notre rubrique Le lundi c’est librairie ! la chronique de titres parus en librairie. Il peut tout aussi bien y avoir des titres très récents ou des avant-premières que des albums sortis moins récemment.
Dark Ride tome 1
- Éditeur : Delcourt Comics
- Collection : Contrebande
- Prix : 15.95€
- Date de sortie : 06/03/2024
- Format : Couverture cartonnée, 128 pages
- Auteur(s) : Joshua Williamson / Andrei Bressan
- EAN : 9782413083023
Les coulisses d’un célèbre parc d’attraction peuvent recéler de drôles de surprises… surtout quand il s’agit d’un parc dédié au monde de l’horreur !
Ce premier tome de Dark ride pose les bases d’une histoire tournant autour de Devil Land, un parc d’attraction à la thématique horrifique qui pourrait bien abriter de sombres secrets. L’histoire commence dans le passé, dévoilant des choses pour le moins sinistres et qui ne laissent pas présager une histoire légère par la suite.
Joshua Williamson nous montre ici ce qu’il se passe du côté de ce parc pas comme les autres, en présentant son fondateur Arthur Dante et ses enfants qui ont chacun une vision assez différente de la façon de faire vivre l’univers hérité de leur père. On suit donc un jeune employé lors de son premier jour, on devine assez vite qu’il se trame des choses pas forcément très nettes…
… et brutalement l’auteur surprend totalement le lecteur en partant dans une direction pour le moins inattendue et en poussant à fond les curseurs effrayants qui n’étaient jusque là que timidement enclenchés !
Quand on lit Dark ride, on ne peut que faire le parallèle entre Arthur Dante et Walt Disney, et même se dire que le premier est une sorte de version détournée du second du fait de la thématique très particulière de son univers. En tout cas, c’est plutôt malin et cela permet d’avoir une certaine liberté sur l’enchainement des événements en se contentant juste d’une légère ressemblance.
Ce premier tome, qui fait la part belle aux rebondissements et retournements de situations, est tout à fait passionnant et pose avec succès les bases de l’univers de la série. Dans un contexte horrifique, on essaie toujours de faire sursauter et là l’auteur y arrive très bien avec les surprises qu’il nous balance au visage au détour d’une page. En tout cas, vu le dénouement de ce premier album ça donne envie d’en lire davantage !
La partie graphique de ce premier tome est assurée par Andrei Bressan, qui avait déjà travaillé avec Joshua Williamson sur Birthright. Le duo est toujours aussi efficace, les planches de l’artiste mettant parfaitement en images l’histoire de l’auteur. A noter que vu le contexte de l’histoire, certaines cases peuvent être plutôt goûtues !
Côté bonus, le sommaire de l’album est complété par une galerie de couvertures et un plan du parc Devil Land.
Un excellent album, dont le concept est d’une efficacité redoutable. Vivement la suite !
Canary
- Éditeur : Delcourt Comics
- Collection : Contrebande
- Prix : 16.95€
- Date de sortie : 22/05/2024
- Format : Couverture cartonnée, 160 pages
- Auteur(s) : Scott Snyder / Dan Panosian
- EAN : 9782413049715
Un marshall qui enquête sur des crimes en plein far west, il ne devrait rien y avoir d’inquiétant… non ?
En fait dès le début de cet album, on se doute qu’il se trame des choses qui vont bien au-delà d’une simple « histoire de cow boys ». Les crimes en eux-mêmes sont pour le moins étranges, et dès qu’on passe en mode flashback on comprend qu’il y a un lien avec une affaire encore plus bizarre !
Scott Snyder livre ici un récit mettant en scène le marshall William Holt, qui a des méthodes expéditives et une certaine réputation car il est aussi le héros de romans populaires (romans à quatre sous) qui romancent ses exploits.
Nous suivons donc William Holt lors de son enquête, au sein d’une narration qui oscille entre le présent et le passé grâce aux flashbacks qui expliquent davantage le contexte de l’histoire. Cela permet de se rendre compte que ce qui se passe fait partie d’un canevas beaucoup plus vaste que ce que l’on pouvait penser de prime abord.
Il règne dans Canary une atmosphère horrifique omniprésente, qui monte en puissance au fur et à mesure de la progression de l’histoire. Bien entendu, on retrouve tous les ingrédients de base d’une histoire se passant au far west, mais il y a un parfum persistant d’horreur qui prend de plus en plus le pas sur le reste et ce mélange fonctionne très bien.
Nous avons droit à une histoire très intéressante, avec un concept qui a le bon goût de parfaitement fonctionner. Par contre, il est dommage que certaines choses soient très prévisibles et on ne peut que déplorer que les grosses surprises de l’histoire se grillent très en amont de leur mise en avant. On remarquera aussi un léger anachronisme au sujet du concept de « scène de crime ».
Canary reste toutefois une très bonne histoire, qui se lit très bien et repose sur des idées tout à fait intéressantes. Mais ce petit côté prévisible lui fait louper l’excellence, et c’est dommage.
Le dessin, signé Dan Panosian, est quant à lui très réussi. L’artiste a parfaitement rendu l’ambiance de western de l’histoire, ainsi que ses composantes horrifiques. Le mariage des deux univers fonctionne parfaitement, et certains passages doivent être bien flippants en cas de lecture à la nuit tombée !
Un très bon album, qui se lit très bien mais aurait gagné à être un peu moins prévisible.
Là où gisait le corps
- Éditeur : Delcourt Comics
- Collection : Contrebande
- Prix : 17.95€
- Date de sortie : 22/05/2024
- Format : Couverture cartonnée, 144 pages
- Auteur(s) : Ed Brubaker / Sean Phillips
- EAN : 9782413083054
Eté 1984 : mais que s’est-il passé à Pelican Road ?
Là où gisait le corps est une histoire chorale, où Ed Brubaker donne la parole à toute une panoplie de personnages. Il y a eu un crime, il y a toute une liste de suspects… et des secrets derrière chaque recoin de Pelican road.
Quand on lit le pitch de Là où gisait le corps, on s’attend à du « whodunnit » classique façon Agatha Christie où on nous présenterait chaque suspect pour ensuite nous montrer qui est le/la coupable. C’est un peu ça, mais pas seulement.
En effet, cette histoire est avant tout l’histoire des personnages en question. Nous avons donc droit à leur point de vue sur les événements, forcément subjectif, mais aussi nous découvrons ce qu’ils sont et qui ils sont. Ed Brubaker a en effet pris le soin de livrer une caractérisation soignée de chaque personnage, que nous apprenons ainsi à connaître et à situer au sein du fil des événements.
Encore plus fort, le talent de narrateur d’Ed Brubaker est tel qu’au fil des pages… on en oublie pourquoi on est là ! L’histoire du crime devient presque totalement anecdotique en s’effaçant derrière l’histoire des personnages et une fois la révélation arrivée, on est en mode « Ah oui c’est vrai tiens, il y avait ça aussi ».
Une fois encore, la magie de l’auteur opère pour nous livrer un petit bijou narratif passionnant d’un bout à l’autre. On ne s’ennuie pas une seule seconde en lisant ce livre, qui nous livre une radiographie tout à fait pertinente de l’époque où se situe l’action.
L’ambiance de cette histoire est particulièrement soignée, on s’éloigne un peu du registre « noir » habituel de l’auteur (mais pas tout à fait quand même) pour une atmosphère douce amère de mélancolie et de tristesse.
En ce qui concerne la partie graphique, comme on pouvait s’en douter Sean Phillips livre une nouvelle fois une prestation tout à fait remarquable avec à ses côtés Jacob Phillips pour une colorisation tout à fait soignée. La dream-team Brubaker/Phillips reste une valeur sûre, avec des histoires passionnantes et des dessins particulièrement réussis.
Un excellent album, où l’équipe créative fait une nouvelle fois profiter le lecteur d’une histoire particulièrement passionnante.
La voie Dragon
Dans les lointaines contrées chinoises, le clan Wong, un peuple de nomades, quitte sa terre sinistrée pour rejoindre un lieu mythique, le Vieux Pays… Mais pour y parvenir, le clan doit d'abord emprunter la voie dragon où règnent ses ennemis jurés, la tribu du Dragon. C’est le début d’un long voyage pour le prince Sing qui se retrouve rapidement séparé des siens lors d’une attaque surprise. Grâce à l'aide de Ming, un puissant mystique du Vieux Pays, et de Minuit, une étrange créature ayant l’apparence d’un gros chat, le prince va tenter de sauver sa Tribu d'une destruction mutuelle. Sur sa route, il va devoir surmonter tous les obstacles et faire face à la trahison d'un conseiller sournois qui va semer le chaos…
- Éditeur : Glénat
- Prix : 17.90€
- Date de sortie : 06/03/2024
- Format : Couverture souple, 200 pages
- Auteur(s) : Ethan Young
- EAN : 9782344059845
Bienvenue en Chine, pour une aventure peu banale teintée de mysticisme.
La Voie Dragon s’ouvre sur le récit du voyage d’un groupe traversant la Chine, dans une ambiance qui se veut médiévale – et qui l’est par bien des aspects – mais qui a cependant quelques petits détails qui sont nettement plus modernes. On n’en sait finalement pas beaucoup sur le cadre exact de cette histoire, mais ce n’est pas un problème.
En effet, l’atmosphère éthérée mise en place par Ethan Young plonge le lecteur immédiatement dans une ambiance intemporelle dont les clefs sont livrées assez rapidement. Il demeure quelques mystères quant à l’intrigue elle-même, ils sont dévoilés en temps utile, mais le cadre global de La Voie Dragon reste flou.
Nous suivons donc le prince Sing, héritier du clan Wong qui vivra au cours de cette épopée une véritable quête initiatique liée au voyage de son clan pour rejoindre le Vieux Pays. Il arrive pas mal de choses à ce jeune prince, qui va au passage apprendre ses véritables origines et croiser des personnages empreints de magie dont un chat gigantesque.
Il règne tout au long de cette histoire pas comme les autres une ambiance de conte, comme une leçon de vie racontée autour d’un feu pour instruire les jeunes générations. L’atmosphère est résolument marquée par la magie, et il règne une certaine poésie dans l’histoire que nous raconte Ethan Young.
La Voie Dragon est une belle histoire, très agréable à lire et bien rythmée avec des péripéties parfois très surprenantes. On s’immerge vraiment rapidement dans cet univers insolite, grâce aux clefs que l’auteur dissémine au cours de son récit.
Côté graphisme, le trait d’Ethan Young achève de conférer à son histoire la poésie qui se dégage de son scénario. Les planches sont joliment illustrées, avec un joli rendu de cette ambiance peu banale.
Un très bon album, où le lecteur peut profiter d’une belle histoire à l’ambiance magique et poétique.
Dawn of Green Lantern tome 1 : Retour au bercail
Contenu : Green Lantern #1-6 + KNIGHT TERRORS: GREEN LANTERN #1-2
- Éditeur : Urban Comics
- Collection : DC Infinite
- Prix : 24.00€
- Date de sortie : 26/04/2024
- Format : Couverture cartonnée, 248 pages
- Auteur(s) : Jeremy Adams, Phillip Kennedy Johnson, Alex Segura / Xermanico, Montos, Eduardo Pansica, Jordi Terragona, Julio Ferreira, Mario Foccillo, Scott Godlewski
- EAN : 9791026828488
C’est l’heure d’un nouveau départ pour Hal Jordan, le bien connu Green Lantern de la Terre !
Suite à des événements antérieurs au début de la série, Hal Jordan a rendu son anneau et n’est plus un Green Lantern… du moins au début de l’histoire, car le baroudeur interplanétaire va se retrouver dans une situation tout à fait inédite qui va lui permettre d’assurer à nouveau le rôle de Green Lantern.
Même sans avoir lu de Green Lantern depuis un bail, l’album est un bon point d’entrée pour retrouver l’univers de Hal Jordan : les explications sont suffisantes pour appréhender l’histoire, et une connaissance de base du personnage est suffisante pour en profiter.
Nous suivons donc les aventures de Hal Jordan, qui est décidément incapable de s’en ternir à son statu quo : qu’on lui interdise d’être Green Lantern ou que la femme de ses pensées ait refait sa vie sans lui, rien ne l’empêchera de jouer la partie suivant ses propres règles. Concernant ce second point, cela montre un aspect contestable de la personnalité du personnage, qui ne respecte guère la volonté de celle qu’il a décidé être sienne. Cela affecte le capital sympathie du personnage, en le montrant sous un jour assez toxique.
De même, la personnalité du personnage semble avoir été quelque peu rénovée, en le montrant plus immature que par le passé. Certes Hal Jordan a toujours été une tête brûlée, mais il se comporte ici comme un jeune chien fougueux alors qu’il a plus de bouteille que ça.
En dehors de ces bémols, l’album est intéressant : les épisodes se lisent très bien et on profite ici d’un Green Lantern moins cosmique qu’à l’accoutumée même si cette composante n’est jamais bien loin. Il y a pas mal d’action, et des très bonnes idées parfaitement mises en oeuvre.
Outre la série principale, il y a quelques backups qui sont de très bonne facture et un tie-in à Knight Terrors. Si les tie-ins de cette saga sont très inégaux, ici la thématique colle à merveille au personnage et nous pouvons profiter d’une histoire de très bonne facture.
Sur le plan graphique, il y a pas mal d’artistes à l’oeuvre sur ces pages et chacun livre une prestation tout à fait soignée. Les styles sont globalement homogènes, et les planches de l’album sont réussies avec un très bon rendu des pouvoirs de Green Lantern.
Un très bon album, accessible et intéressant.
Dark Knights of Steel tome 2 : La guerre des trois royaumes
Contenu : Dark Knight of Steel #7-12
- Éditeur : Urban Comics
- Collection : DC Deluxe
- Prix : 17.00€
- Date de sortie : 17/05/2024
- Format : Couverture cartonnée, 160 pages
- Auteur(s) : Tom Taylor / Yasmine Putri, Nathan Gooden
- EAN : 9791026825609
Après un excellent premier tome, retrouvons le monde médiéval de Dark Knights of Steel pour la seconde et dernière partie de l’histoire.
Le premier tome se terminait sur l’annonce de moments pour le moins compliqués à venir, et de nombreuses questions restaient en suspend. Est ce que Tom Taylor allait tenir les promesses dans la suite et fin de son épopée ?
Et bien force est de constater que la réponse est un grand oui ! Comme le laisse supposer le titre de ce second volet – La guerre des trois royaumes – la situation est tout aussi explosive que l’on pouvait l’anticiper, et toutes les questions trouvent une réponse.
Nous retrouvons donc cet Elseworld particulièrement original avec son ambiance médiévale matinée de magie et avec des touches super-héroïques héritées des versions originales des personnages DC Comics. Et puisqu’on parle de personnages, justement on en croise de nouveaux qui sont comme dans le premier tome des versions revisitées – mais néanmoins familières – de ceux que l’on connait bien.
D’ailleurs il faut souligner que Tom Taylor ne se contente pas de réinventer tel ou tel personnage à la sauce médiévale/fantastique, mais s’amuse à en mélanger plusieurs ! Cela donne de sacrées surprises, et c’est plus ambitieux que de simplement transposer tel quel un personnage dans son univers.
Ce second tome est tout aussi passionnant que le premier, avec des rebondissements au moment où on s’y attend le moins. L’auteur maitrise parfaitement son concept, et tout en allant très loin dans sa mise en œuvre il parvient à conserver une grande cohérence dans son évolution.
Côté graphisme, les artistes à l’oeuvre – Yasmine Putri et Nathan Gooden – signent de bien jolies planches. L’ambiance est merveilleusement bien rendue, et les scènes d’action sont tout à fait à la hauteur de ce qu’on pouvait en attendre.
Un excellent album, qui conclut en beauté cette relecture originale des personnages de DC Comics.
Sacrifice tome 1
Contenu : The Sacrificers vol.1 (#1-6)
- Éditeur : Urban Comics
- Collection : Grand Format Urban
- Prix : 21.00€
- Date de sortie : 24/05/2024
- Format : Couverture cartonnée, 176 pages
- Auteur(s) : Rick Remember / Max Fiumara
- EAN : 9791026828471
L’harmonie parfaite et l’ordre absolu ont un prix : un simple sacrifice.
Sacrifice se situe dans un monde étrange, où chaque famille doit sacrifier un de ses enfants à ses dieux pour vivre dans un cadre apaisé. Lu comme ça, le concept peut sembler assez réchauffé – il devrait d’ailleurs rappeler des souvenirs aux lecteurs des Quatre Fantastiques version John Byrne – mais ce n’est pas pour autant qu’il l’est !
Rick Remender a en effet pris soin de mettre en place toute une mythologie fouillée pour son histoire, et même de la construire avec un soin maniaque page après page. Nous nous retrouvons dans une ambiance de Fantasy qui ne ressemble à aucune autre, avec des personnages tous aussi étranges les uns que les autres.
Nous suivons cette histoire sous deux angles, qui forcément se recoupent : l’angle des sacrifiés et celui de ceux qui exigent ce sacrifice. Les deux points de vue, qui se télescopent à un moment, montrent ainsi un univers riche et plein de faux semblants. Le lecteur aura droit à des surprises de taille, et ferait bien de ne rien tenir pour acquis au fur et à mesure de sa lecture !
Il se passe beaucoup de choses dans ce premier tome, sans qu’à aucun moment on ne se sente bousculé dans notre lecture. L’auteur a en effet très bien dosé le rythme, et on s’immerge très facilement dans cet univers qui est bien singulier. Nous resterons volontairement évasifs, ce qui est frustrant mais nous ne voulons surtout pas vous gâcher le plaisir de la découverte.
Ce qui est intéressant dans ce premier tome de Sacrifice, c’est non seulement ce que Rick Remender raconte mais aussi ce qu’il sous-entend. On peut en effet deviner qu’à travers le prisme de la Fantasy l’auteur traite de sujets tout à fait réels, qui se devinent derrière la fine couche de l’imaginaire. Cela contribue à donner encore davantage de sel à cette histoire qui commence vraiment très bien.
Ce premier tome de Sacrifice est une réussite à tous points de vue, avec une histoire passionnante dans un univers fascinant bénéficiant d’une mise en place parfaitement réalisée. C’est un gros coup de cœur – et une place assurée dans notre Sélection de l’Avent en fin d’année – et ce premier tome donne envie d’en lire davantage.
La partie graphique de l’album n’est pas en reste, grâce au talent de Max Fiumara. Chaque planche est un ravissement pour les yeux, avec des planches superbement réalisées dont on profite pleinement grâce au format de cet ouvrage. L’artiste est particulièrement inspiré, et ses personnages sont particulièrement bien représentés.
Un excellent album, où le lecteur peut profiter d’une histoire passionnante au fabuleux graphisme !
C’est tout pour aujourd’hui !
Le lundi c’est librairie ! vous donne rendez-vous lundi prochain pour une nouvelle chronique.
Le sommaire de la prochaine chronique sera consacré à un ou plusieurs albums, rendez-vous la semaine prochaine !
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