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Le lundi c’est librairie ! #43

Le lundi c'est librairie

Comme prévu la semaine dernière, cette semaine vous avez droit à une édition de Le lundi c’est librairie ! spéciale Angoulême, avec quatre albums disponibles en avant-première au FIBD.

Je vous propose donc de nous intéresser cette semaine à The Boys t13, Astonishing Thor, Scarlet t1 et PunisherMax t3.


The Boys 13The Boys t13 : Un bon album qui se lit d’une traite

Dans ce nouvel album de l’irrévérencieuse série de Garth Ennis, nous retrouvons Hughie dans le récit Highland Laddie qui raconte son retour au pays après les évènements de l’album précédent. Dans cet album, on retrouve un Garth Ennis en grande forme qui comme à son habitude cache une histoire solide derrière un paravent d’énormités bien trash (et il s’est bien lâché dans le délire). Comme on pouvait l’avoir déjà deviné en lisant les tomes précédents, Ennis semble très attaché au personnage de Hughie, même s’il lui en fait voir de toutes les couleurs. Ce treizième opus des aventures de la bande de Butcher (que l’on ne voit que peu, puisque l’histoire est centrée sur Hughie) a le goût doux-amer de la nostalgie que l’on ressent quand on retrouve des vieux amis perdus de vue depuis longtemps et qu’on réalise qu’on a changé tout autant qu’eux. L’album se lit d’une traite, sans jamais trouver le temps long et avec une révélation finale sommes toutes assez surprenante même si après coup on se rend compte que Garth Ennis avait semé des petits indices pour permettre de la deviner. Du côté du dessin, on retrouve John McCrea (qui avait déjà officié sur Herogasme) qui livre des planches impeccables et qui servent parfaitement le récit.


Astonishing ThorAstonishing Thor : Un album agréable à lire

Astonishing Thor est une histoire se situant en marge de la continuité et faisant renouer Thor avec le cosmique. On a souvent tendance à l’oublier quand on lit du Thor plus ou moins récent, mais à l’origine le personnage dépeint par Stan Lee et Jack Kirby baignait dans le cosmique. Avec ce récit, Robert Rodi nous fait donc redécouvrir un Thor proche de la vision de Kirby) et met en scène Ego, Le Collectionneur et d’autres personnages du même acabit. Le récit est plutôt bien ficelé, l’auteur exploitant parfaitement les personnages et l’ambiance cosmique. Le concept du frère d’Ego est bien trouvé, et le léger retcon sur leurs origines est suffisamment bien fichu pour que cela passe comme une lettre à la poste. Pour être un peu tatillon, je déplorerai juste une fin un poil trop expédiée, faisant penser que l’auteur ne savait pas trop se dépatouiller des évènements mis en place. Mais cela n’enlève rien aux qualités du récit qui se lit vraiment très bien. Du côté du dessin, le graphisme de Mike Choi est très joli et colle parfaitement à l’histoire.


Scarlet t1Scarlet t1 : Un premier tome prometteur

Scarlet est la nouvelle création de Brian Michael Bendis et Alex Maleev, le duo gagnant de Daredevil. Il s’agit d’une histoire mettant en scène une jeune femme qui décide de changer la société suite à un évènement tragique qui bouleverse son existence. Elle utilise des méthodes plutôt musclées pour attirer l’attention du public sur les débordements donc se rendent coupables certaines personnes. Le récit est principalement construit comme un monologue de Scarlet en direction du lecteur, fracassant le quatrième mur pour nous raconter l’histoire. Le procédé fait appel au point fort de Bendis, à savoir les dialogues, et il faut dire que cela marche plutôt pas mal. Alors que le début faisait penser à une reprise de Wanted (avec un personnage qui pète un plomb et flingue tout ce qui bouge), l’auteur va plus loin en montrant que son personnage a des ambitions plus nobles qu’une simple vengeance. L’histoire est bien fichue, et le graphisme de Maleev colle parfaitement aux mots de Bendis pour illustrer cette histoire très urbaine. Je ne sais pas ce que donnera la suite, mais je trouve que ce premier tome est vraiment prometteur.


PunisherMax 3PunisherMax t3 : Un album inégal mais globalement réussi

Après les deux excellents premiers albums de la série de Jason Aaron et Steve Dillon, nous marquons une pause avec une collection de quatre récits dédiés à celui qui a déclaré la guerre aux criminels : le Punisher. Ces quatre récits, indépendants les uns des autres, ont chacun un sujet différent, ainsi qu’un auteur différent (Jason Aaron, Valérie d’Orazio, Rob Williams et Peter Milligan ont écrit ces histoires). Le résultat est plutôt inégal : j’ai beaucoup aimé la première histoire et la troisième, un peu moins la dernière et beaucoup moins la deuxième qui est à mon avis la plus faible de l’album. Le résultat global est cependant assez bon, même si on est loin des premiers albums de la série. Du côté du dessin, là aussi différents artistes sont au travail (Roland Boschi, Laurence Campbell et Juan Jose Ryp) et malgré des styles assez différents l’ensemble est très réussi. Et oui, j’ai dit du bien du travail de Juan Jose Ryp, ici beaucoup plus sobre que lors de ses autres travaux. Ce album se lit bien, sans toutefois être indispensable.

 


Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

La semaine prochaine, Le lundi c’est librairie ! évoquera d’autres albums VF du mois de février.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

7 pensées sur “Le lundi c’est librairie ! #43

  1. C’est sympa d’avoir des avis sur des titres à venir, ça donne un petit côté « Retour vers le Futur » à ta chronique ^^

  2. Vachement en retard sur les critiques, mais je viens à peine de finir le T13 de The Boys. Cela confirme le léger changement de ton de la série, avec quand même de longues pages sur Annie/Hughie. C’est pas plus mal, et le force aussi d’Ennis c’est de taper souvent juste lorsqu’il s’agit d’exposer les émotions de ses personnages.
    Sur l’humour largement présent dans le tome, on retrouve (il me semble) certaines régularités notamment sur les personnages féminins improbables (T5 du Punisher Max), les changements de sexe (le Russe du Punisher), et plus globalement des gros (comme dans Preacher). Bref, du toujours grand Ennis quand il se lâche.

    Vivement la suite, sachant qu’il reste un certain nombres de sous-arcs narratifs à régler.

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