Le lundi c’est librairie !

Au programme aujourd’hui, deux albums édités par Panini Comics :

• Jessica Jones – L’enfant pourpre
• Fantastic Four tome 3

 

Jessica Jones découvre au réveil que son pire cauchemar est devenu réalité : sa fille a la même couleur de peau que son pire ennemi ! Quels mystères se cachent derrière cette brutale transformation ? L’enquêtrice doit résoudre cette affaire au plus vite, au risque de voir son univers complètement s’effondrer…
(Contient les épisodes US Jessica Jones : Purple Daughter 1-3, inédits)

Après un cliffhanger saisissant lors du tome précédent, il est temps de voir ce qui attend Jessica Jones dans la suite de ses aventures.

Kelly Thompson revient en effet sur le traumatisme vécu par le personnage, qui a défini sa personnalité actuelle : sa capture par l’Homme pourpre qui en a ensuite fait sa marionnette. Forcément, on peut se demander si ce qui arrive en est une conséquence et tout en ne vous donnant pas le fin mot de l’histoire pour ne pas faire de spoiler je peux vous dire que c’est bien trouvé.

Une fois encore, Kelly Thompson montre qu’elle a parfaitement réussi à s’approprier le personnage de Jessica Jones et son univers : elle exploite en effet parfaitement les fondamentaux notamment hérités d’Alias tout en affirmant suffisamment sa patte pour qu’il ne soit pas question pour elle de singer Brian Michael Bendis.

Cet album est vraiment captivant, on se prend vite au jeu d’essayer d’assembler les pièces du puzzle en compagnie de Jessica Jones et les surprises sont nombreuses. On pourra aussi apprécier que Kelly Thompson ait fait l’effort de vraiment bien exploiter aussi l’univers de l’Homme pourpre, comme en témoigne l’utilisation d’un personnage qui n’est pas forcément hyper connu mais dont la présence est plus que légitime.

L’ambiance d’enquête avec la toile de fond super-héroïque fait une nouvelle fois des merveilles, et une fois commencée la lecture de cet album il sera très difficile de s’arrêter ! J’ai juste une petite incertitude sur une probable contradiction avec un élément décrit dans Alias, mais après c’est peut être aussi une question d’interprétation et franchement ça ne contrarie absolument pas la lecture de l’album.

Les louanges sur le scénario de l’album s’appliquent également sur sa partie graphique, grâce à l’excellent travail de Mattia De Iulis et Filipe Andrade. Les planches sont très soignées, et l’ambiance paranoïaque du récit est parfaitement mise en images.

Un excellent album, exploitant parfaitement le personnage tourmenté qu’est Jessica Jones.

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Galactus attaque la Latvérie et Fatalis est prêt à tout pour montrer sa supériorité sur les Quatre Fantastiques ! Lorsque les héros se précipitent pour aider le Docteur Doom, ils ne se doutent pas qu’ils tombent dans un piège savamment orchestré…
(Contient les épisodes US Fantastic Four (2018) 6-11, inédits)

Après avoir assisté au tant attendu mariage de Ben Grimm et Alicia Masters, nous retrouvons les Quatre Fantastiques face à deux personnages importants de leur mythologie : Galactus et Fatalis.

Dan Slott met donc en scène ces deux adversaires des Fantastiques qu’ils ont rencontrés à maintes reprise… et en profite pour nous livrer une histoire certes classique mais très bien ficelée et riche en rebondissements. Bon, certains se devinent un peu quand on a lu quelques histoires des Quatre Fantastiques, mais l’auteur nous réserve quand même quelques surprises.

En fait, quand on lit le travail de Dan Slott sur Fantastic Four, on se dit que c’est un peu comme quand on lit celui de Kurt Busiek sur Avengers : les deux auteurs sont en effet comme prisonniers de leur respect pour la mythologie des personnages et livrent des histoires figées dans un carcan rempli des passages obligés de leurs personnages. Ce n’est pas forcément un problème, car nous avons affaire à des auteurs qui arrivent à livrer des histoires passionnantes sans complètement bouleverser les fondamentaux de leurs personnages comme certains de leurs collègues, mais on a plus l’impression d’auteurs qui montent sagement leur Lego narratif en suivant le mode d’emploi à la lettre plutôt que d’improviser un modèle en ajoutant des briques.

Tout en mettant une nouvelle fois en avant le cœur du concept des Quatre Fantastiques, à savoir une équipe qui tire sa force de son unité et de la symbiose entre ses quatre membres, Dan Slott en profite aussi pour développer des sous-intrigues intéressantes sur Franklin et Valeria qui ont rarement été aussi bien exploités. La quête de Franklin pour trouver sa place est à ce titre très pertinente et bien écrite. On retrouve aussi cet aspect d’explorateurs et super-héros qui sortent des sentiers battus qui font véritablement partie de l’identité du super-groupe depuis ses débuts, et c’est vraiment plaisant.

L’album comporte également un tie-in à War of the Realms, qui est plutôt sympa mais n’est quand même pas parmi les plus intéressants de l’event. Au final, l’album est vraiment passionnant et offrira au lecteur des aventures des Quatre Fantastiques vraiment très agréables à lire.

Du côté du dessin, notamment assuré par Aaron Kuder et Paco Medina, nous sommes également gâtés avec des planches très joliment illustrées. J’aime beaucoup les nouveaux uniformes des Quatre Fantastiques, qui à l’image du scénario restent dans un classicisme respectueux tout en modernisant le design.

Un excellent tome, dans la plus pure tradition des aventures des Quatre Fantastiques.

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C’est tout pour aujourd’hui !

Le lundi c’est librairie ! vous donne rendez-vous lundi prochain pour une nouvelle chronique. Si tout se passe comme prévu, il y aura des albums en avant-première lundi prochain ! 😉

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