Il est temps de découvrir la neuvième case de notre calendrier de l’Avent 2020, avec la sélection du jour éditée par Panini Comics.

 

C’est une tradition qui remonte à plusieurs années sur Watchtower Comics : chaque jour, nous vous proposons un titre ou une série dans notre Sélection de l’Avent afin de vous aider à faire votre choix pour les fêtes de fin d’année… ou tout simplement pour découvrir des nouvelles choses !

 

Le Punisher apprend qu’il est redouté par la mafia russe suite à des expéditions punitives qu’il n’a pas commises. Il rencontre alors son pendant soviétique… le début d’une belle amitié ? Garth Ennis (The Boys) revient à son personnage fétiche, en compagnie de Jacen Burrows (Moon Knight), pour une saga complète réservée aux lecteurs avertis. (Contient les épisodes US Punisher: Soviet 1-6, inédits)

 

Il arrive parfois à Garth Ennis de revenir écrire sur le Punisher, un personnage sur lequel il a livré deux runs mémorables pour les labels Marvel Knights et Marvel Max. Et on ne s’en plaint pas, car c’est à chaque fois une réussite.

Une nouvelle fois, Garth Ennis profite du cadre des aventures du Punisher pour évoquer un de ses sujets de prédilection : la guerre, et la façon qu’elle a de briser les soldats.

En mettant en scène un reflet soviétique de son personnage fétiche, Garth Ennis livre une vision sans concession de la guerre d’Afghanistan et de ses conséquences, ainsi que des magouilles qui accompagnent les conflits guerriers.  L’histoire est d’une efficacité redoutable, et s’avère passionnante. Le récit est dur, très dur même, mais d’une grande justesse.

Côté dessin, les planches de Jacen Burrows sont également très réussies mais aussi très violentes. Réunir le duo de Crossed sur une histoire de guerre, c’était s’assurer des moments bien crado et en effet il y a des scènes vraiment très moches. Mais on n’est pas non plus dans du gore gratuit, il y a une justification à tout ce qu’on voit (et finalement la pire scène du livre est juste suggérée, et c’est encore pire).

Punisher : Soviet est une excellente histoire, âpre et violente qui fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Elle est totalement déconseillée aux lecteurs sensibles, et donc réservée à un public averti.

 

Retrouvez notre chronique de Punisher : Soviet dans notre rubrique Le lundi c’est librairie !

 

Rendez-vous demain pour la prochaine case de notre Sélection de l’Avent ! 🙂

 

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