Flashback vous propose chaque semaine la chronique d’un titre ancien, paru à une période plus ou moins reculée.
Au programme cette semaine : La proie du chasseur (avril 1984, Editions Lug)
Après le sombre futur décrit par Peter David et George Perez, Flashback remonte le temps pour s’intéresser à un album paru en 1984 : La proie du chasseur.
Avril 1984 – Semic
La proie du chasseur (Lee / Romita)
Episodes VO : Amazing Spider-Man #47-49 (1967)
Deux vilains pour le prix d’un, c’est ce qui pourrait résumer cet album !
Dans la première partie de La proie du chasseur, nous retrouvons Spider-Man face à Kraven le chasseur. Furieux de s’être fait pigeonner suite à la mort apparente du Bouffon vert, Kraven veut s’en prendre à celui qui a servi d’intermédiaire : Norman Osborn… qui n’est autre que le Bouffon vert devenu amnésique ! L’épisode est bien fichu, avec une bonne utilisation d’un Norman « normal ».
Ensuite on se penche du côté du Vautour : ce dernier étant mourant, il permet la naissance d’un successeur en la personne de Blackie Drago qui est une déclinaison plus brutale (et qui a d’ailleurs pigeonné le Vautour original). Mettant en scène un Spider-Man malade et donc peu efficace face à son nouvel adversaire, l’épisode est plaisant à lire et exploite bien ce nouveau personnage.
Puis on termine par la cerise sur le gâteau : Kraven plus le Vautour ! Forcément avec son égo hypertrophié, Kraven n’apprécie guère la concurrence et veut apprendre au nouveau venu qui est le patron. Spider-Man ayant de l’autre côté commencé à récupérer ses forces, il peut maintenant affronter ses deux ennemis dans un épisode riche en action et montrant un Tisseur utilisant sa puissance pour les neutraliser.
Ces trois épisodes forment un arc agréable à lire, où en plus des composantes purement super-héroïques la vie privée de Peter Parker est comme d’habitude très présente. On y retrouve donc la guéguerre Gwen/Mary Jane – qui donne à la série un petit côté Archie Comics – ainsi que l’inoxydable (mais toujours fragile et inquiète) Tante May, J. Jonah Jameson avec sa mauvaise foi intersidérale et un petit rappel de l’actualité américaine de l’époque avec le départ de Flash Thompson pour l’armée en pleine guerre du Vietnam. C’est une fois encore ce mélange bien dosé entre les deux composantes de la série qui font tout son seul et la rendent très plaisante à lire.
Le graphisme est quant à lui signé par John Romita qui livre des planches superbement dessinées. Bien entendu c’est très daté « années 60 » (notamment avec les images de danse) mais c’est vraiment agréable à regarder et cela donne un côté « classique » à ces épisodes.
La couverture et les informations sur ce titre proviennent du site ComicsVF.
Flashback vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec un autre livre extrait des profondeurs des bibliothèques de la Watchtower ! 😉
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