Après avoir affronté les Vengeurs dans le RCM chroniqué la semaine dernière, les X-Men s’en prennent désormais aux Quatre Fantastiques !
Fantastiques contre X-Men a été édité en novembre 1988 par Lug dans la collection Un récit complet Marvel et contient une histoire de Chris Claremont & Jon Bogdanove.
Novembre 1988…alors que mon intérêt pour les comics était sur la pente descendante et que j’avais été bien déçu par le RCM précédent (Mephisto), j’attendais quand même de pied ferme ce numéro dont la couverture était très réussie. Au final, j’ai bien aimé cet album, malgré quelques longueurs. J’avais surtout été séduit par le dessin, car j’adorais le graphisme de Jon Bogdanove (qui sévissait aussi sur Puissance 4), mais le fait que Kitty Pryde soit au centre de l’histoire m’avait aussi beaucoup plu car c’est un personnage dont j’ai toujours beaucoup aimé suivre les aventures. Et pour la petite histoire, il s’agit du tout dernier RCM édité par Lug, le suivant étant édité par Semic.
Fantastiques contre X-Men (Claremont/Bogdanove)
Dans ce récit complet, Chris Claremont revient sur une des conséquences les plus dramatiques du conflit entre les X-Men et les Maraudeurs : Kitty Pryde est en train de se dématérialiser sans qu’il ne soit possible de la guérir. Du coup, il leur faut l’aide de Red Richards mais comme souvent dans les rencontres de héros rien ne va se passer comme prévu. L’auteur mêle en effet deux intrigues qui finissent par se rencontrer : un éclairage nouveau sur les origines des Quatre Fantastiques, dressant trois de ses membres contre leur chef, et les X-Men qui ont besoin d’aide pour soigner Kitty. L’histoire est intéressante, un peu bavarde (Claremont oblige) mais elle se lit bien et la caractérisation des Fantastiques est largement meilleure que lors du run de l’auteur sur la célèbre famille qui aura lieu bien plus tard. Red Richards en particulier est très bien traité, s’avèrant largement plus humain qu’à l’accoutumée et la relation que nouent son fils et Kitty est très touchante.
Du côté du dessin, Jon Bogdanove est moins caricatural que lors de son travail sur Puissance 4 et livre des planches de toute beauté.
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