Fan(tastiK) Comics vous propose des chroniques de comics évoluant dans le fantastique (Super-héros face au surnaturel, sorcellerie, vampires et autres lycanthropes…)
Pour cette nouvelle chronique je vous propose The Magicians – l’histoire d’Alice édité par Urban Comics (Urban Link).
En voyant son grand-frère, Charlie, partir pour son premier jour de cours à l’Université de Brakebills, Alice Quinn ne rêve que d’une chose : recevoir elle aussi la lettre tant attendue qui lui ouvrira les portes de cette prestigieuse école de magie. Malheureusement, les années passent, ne lui laissant que l’absence… Celle de cette convocation tant désirée, mais surtout celle de son frère, disparu sans laisser de trace durant ses années d’étude.
Mais l’inaction ne fait pas partie du tempérament d’Alice. Si personne ne vient la chercher, c’est elle qui ira leur prouver de quoi elle est capable ; et si personne n’est en mesure de lui donner une réelle explication au sujet de son frère, c’est elle qui enquêtera et lèvera enfin le voile sur cette insoutenable omerta. Elle le sait, derrière sa façade envoûtante, la magie cache de sombres secrets, et ces huit années à la côtoyer de près ne feront que confirmer ses pires craintes.
Scénario : Lilah Sturges, Dessin : Pius Bak, d’après l’œuvre de Lev Grossman
Le livre a été publié le 10 septembre 2021 au prix de 14€50.
Cette fois-ci nous allons faire un tour du côté de la magie et des magiciens comme son nom l’indique. J’ai été intriguée de lire ce comics car j’ai suivi la série TV qui était très bien. Dans la série le personnage central est Quentin, là nous avons l’histoire d’Alice, de son enfance – passage rapide certes – à son entrée à Brakebills, l’université cachée aux yeux des communs et qui enseigne la magie aux futurs magiciens de notre monde.
Nous commençons donc le récit avec le frère d’Alice, Charlie, qui part pour Brakebills, Alice est pleine d’admiration pour celui-ci, et il lui offre, avant son départ, les fameux livres Les chroniques de Fillory. Ces romans sont un fil rouge car ils relient tous les protagonistes de l’histoire entre eux, ils ont tous lu les récits et s’identifient tous à cette famille qui vit des histoires magiques avec des quêtes dans un autre monde que la Terre.
Alice, n’ayant pas reçu d’invitation pour passer les examens d’entrée à l’université, trouve l’entrée cachée et force le doyen à lui faire passer les examens. Bien entendu Alice les réussit presque à la perfection et est donc acceptée à Brakebills. La suite de l’histoire va suivre son évolution sur ses quatre années d’études, les liens qu’elle va créer avec les autres élèves et en particulier avec Quentin, et avec son groupe de magie où ils sont tous des magiciens physiques.
La suite de l’aventure va nous permettre de suivre le groupe de magiciens jusqu’à l’obtention de leurs diplômes puis à leur installation à New York où chacun cherche sa voie. Alice est perdue, elle voudrait donner un sens à son existence de magicienne et vivre une histoire d’amour moins compliquée avec Quentin. Le retour d’un ancien camarade de Brakebills dans leurs vies, va tous les chambouler et les amener à découvrir le vrai sens de leurs pouvoirs. Ainsi ils vont se retrouver précipités dans un univers parallèle, celui des Chroniques de Fillory où ils vont devoir se faire confiance et mener des quêtes à bien.
Ce comics est intéressant, n’ayant pas lu les romans je ne peux me servir que de mon expérience de la série mais l’univers est le même. Certains personnages sont différents physiquement, mais la notion de quête d’identité et le passage à l’âge adulte y sont très bien représentés. De plus, l’aspect qui me plait vraiment est que d’un premier abord on pourrait croire que c’est un comics gentillet sur la magie, avec un groupe de young adults qui découvre le monde et ses tourments, mais ce n’est pas seulement ça. Il y a aussi toute cette partie plus crue et plus violente qui s’adresse à un public adulte et qui rend la lecture vraiment intéressante loin d’un monde féérique induit en première partie de lecture. Ce livre n’est pas pour les enfants !
Au niveau du graphisme il est assez dynamique, les couleurs de chaque moment de l’histoire sont très bien exploitées. Comme par exemple lors de l’arrivée à Fillory, les paysages et les couleurs sont aussi beaux que dans un conte pour enfants, car normalement nous arrivons dans un monde magique. En dehors de ça on retrouve un vrai dynamisme dans la lecture des planches, et cela rend la lecture très fluide.
Je vous conseille vraiment ce comics, si vous avez aimé la série cela devrait vous plaire et si vous aimez les histoires de communautés et de quêtes magiques ce comics est fait pour vous ! Et je pense que pour compléter mon expérience je vais lire la trilogie « The Magicians » 😉 .
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