Chronique de Comic Box numéro 2 : Mondes pourris, édité par Huginn & Muninn.

 

Lors de la sortie du numéro 1 de Comic Box au format mook l’année dernière, nous avions consacré une chronique à cette nouvelle étape de la riche carrière du magazine de référence sur les comics. Le numéro 2 étant disponible en fin de semaine, nous allons maintenant nous pencher sur le contenu de ce nouveau numéro à la thématique pour le moins pessimiste : Mondes pourris – Pessimismes et apocalypses, une recette sans fin pour les comics ?

 

 

Comme dans le premier numéro, l’équipe originale de Comic Box signe les articles et interviews de ce second numéro : Xavier Fournier, Lise Benkemoun et Fabrice Sapolsky sont accompagnés de  Bernard Dato, Antoine Maurel et Piero.

La thématique choisie pour ce second numéro de Comic Box n’est pas bien joyeuse, mais est néanmoins intéressante : la fin de la société humaine, sous toutes les formes qu’elle peut revêtir dans les comics. Il est donc tout aussi question d’apocalypse (avec ou sans majuscule) et de futurs imparfaits et terriblement sombres que d’intelligences artificielles dévoyées et de cyborgs qui sont autant de machines de guerre implacables. Bigre, le futur a vraiment une sale g*** !

 

 

Si le sommaire de ce numéro est articulé autour de cette thématique, avec des articles et dossiers très pertinents sur le sujet, il n’y a pas que cela non plus. Comme dans le premier numéro, nous avons droit à une bonne salve d’interviews : Devin Grayson, Frank Miller, Joe Quesada, Matthew Rosenberg, Kieron Gollen et Gary Frank se relayent pour partager plein de choses intéressantes pour le plus grand bonheur des lecteurs. Et hors interviews, il est aussi question de Geoff Johns, Jason Aaron et Robert Kirkman… si avec une affiche pareille vous ne refermez pas le mook avec des étoiles pleins les yeux, on ne peut plus rien pour vous ! 😉

 

 

Deux hommages sont également au sommaire de ce numéro : un hommage à John Romita Sr sous la forme d’une interview réalisée en 2001 (précédée par un texte sur sa carrière) et un hommage à Carlos Pacheco sous la forme d’un retour sur son œuvre avec moult démonstrations de la qualité de son graphisme. C’est à la fois touchant et passionnant, un bel hommage.

 

 

Comme à l’accoutumée, l’approche pour la rédaction des articles et dossiers est particulièrement didactique : le lecteur reçoit une quantité importante d’informations au travers de contenus d’une grande pertinence, sans être non plus assommé par des pavés indigestes. Si vous avez déjà assisté aux conférences de Xavier Fournier, vous avez déjà pu constater qu’il n’a pas son pareil pour instruire sans abrutir et cela se voit une fois encore dans ses écrits mais aussi ceux de ses collègues qui sont tout aussi intéressants.

Le sommaire de ce second numéro, où nous retrouvons les rubriques habituelles de Comic Box (Planches contact, Dr Psycho…), est riche en contenus toujours plus intéressants. Nous vous recommandons particulièrement le dossier très complet sur Deathlok mais en fait tout est intéressant. Comic Box conserve une forme olympique pour sa nouvelle formule, c’est toujours aussi plaisant à lire avec en outre un format agréable et une maquette qui l’est tout autant.

 

 

Après un premier numéro épatant, Comic Box transforme l’essai avec ce second numéro de sa formule mook qui est tout aussi intéressant. Le magazine de référence des comics est toujours une lecture aussi vivement recommandée pour apprendre plein de choses avec une approche toujours aussi didactique.

---

Watchtower Comics a besoin de vous !
Watchtower Comics est un site autofinancé et indépendant, qui vous offre depuis 2006 des contenus quotidiens sans publicité et des services gratuits.
Tout ceci coûte cher et nous avons besoin d'aide pour poursuivre notre activité.

Vous appréciez notre travail et vous voulez nous soutenir ? Faites un don sur notre page Tipeee !