Avec Star Wars – La haute République, Panini Comics inaugure un nouveau format de parution. Voici les détails de ce premier tome : Ordalie.

 

Nous vous avions annoncé en mars dernier la publication de Star Wars – La haute République sous un nouveau format pour le mois de mai. Nous sommes en mai, et maintenant que nous avons mis la main sur le premier tome de ce nouveau titre nous pouvons vous livrer un avis sur ce format et le contenu de l’album.

 

 

Le contexte

La haute République est un projet éditorial particulier : il s’agit d’une ère lointaine de Star Wars explorée à travers plusieurs formats : roman, manga, comic book, graphic novel…

En France, Panini Comics publie la série de Marvel dont on retrouve les deux premiers épisodes dans ce tome, mais proposera aussi la série Star Wars – The high Republic Adventures éditée par IDW. L’objectif annoncé par l’éditeur est de proposer au plus vite les épisodes du premier arc de la série éditée par Marvel, avec un rythme bimestriel : tome 1 en mai, tome 2 en juillet et tome 3 en septembre.

Les romans sont quant à eux édités par les éditions Pocket, et tout est fait pour proposer des contenus complémentaires sans pour autant forcer le lecteur à tout acheter/lire pour comprendre l’histoire.

 

L’édition

 

 

Comme indiqué plus haut, Panini Comics inaugure un nouveau format avec Star Wars : La haute République, permettant de profiter des épisodes très rapidement par rapport à leur publication aux USA.

Concrètement, il s’agit un album de 48 pages au format comics (17.8 x 26.7cm) avec une couverture cartonnée et un papier glacé. Nous avons même droit à du vernis sélectif pour cette couverture, afin de mettre en valeur les sabres laser et le Flambeau stellaire. Sur un plan personnel, j’aime beaucoup le vernis sélectif car je trouve que cela rend les couvertures encore plus belles (et comme je suis un nostalgique – assumé – cela me rappelle toujours les revues de l’univers Ultimate).

En plus des deux épisodes, nous avons droit à une représentation chronologique de l’univers « canon » de Star Wars, permettant de situer très facilement les différents films/séries de cet univers et donc également le contenu de l’album.

Concernant le prix de ce tome, qui est de 5.99€, on peut de prime abord se demander si ça ne fait pas un peu cher pour deux épisodes. Nous n’enterons pas dans un débat sur les tarifs pratiqués par Panini Comics sur son catalogue, car cela sortirait du cadre de cet article. Mais si on sort notre calculette, on peut faire une comparaison avec d’autres titres de l’éditeur :

• Softcover Star Wars : 72 pages pour 6.99€ soit 0.097€ la page
• Star Wars – La haute République : 48 pages pour 5.99€ soit 0.125€ la page
• Star Wars – Docteur Aphra (100% Marvel) : 112 pages pour 17€ soit 0.152€ la page

On peut donc observer que le prix à la page de l’album est plus avantageux que celui la collection 100% Star Wars, qui est le format le plus proche. Certes, le prix à la page du softcover est plus bas mais il s’agit d’une édition à couverture souple tandis qu’il s’agit ici d’une couverture cartonnée.

 

Les deux premiers épisodes de Star Wars : La haute République

 

 

Dans cet album, nous retrouvons les deux premiers épisodes signés Cavan Scott et Ario Anindito, qui se passent donc bien avant la prélogie initiée par La menace fantôme… mais cela n’empêche pas de retrouver un visage familier dans cette histoire !

Les épisodes sont plaisants à lire, montrant la haute République sous la protection des chevaliers Jedi bien avant que les magouilles de Palpatine ne déclenchent leur déclin. On se prend vite au jeu à suivre les aventures de personnages qui sortent du cercle habituel des films, et en plus tout est très accessible même si on n’est pas ceinture noire dixième dan en Star Wars : vous savez que dans Star Wars il y a des Jedi qui utilisent la Force et des sabres laser et que leurs apprentis sont des padawan ? Alors c’est bon pour suivre ces épisodes !

Une intrigue se tisse au cours de ces deux épisodes où l’action tient aussi sa place, avec des secrets prompts à titiller la curiosité du lecteur. Ces deux épisodes forment une entrée en matière intéressante, avec suffisamment de mystère pour donner envie d’en lire la suite sans pour autant tomber dans le piège des mystérieux mystères à outrance.

Côté graphisme, c’est très joliment illustré avec toujours cette atmosphère de space fantasy intemporelle parfaitement restituée. En plus des populations humanoïdes, les personnages au physique très « extra-terrestre » sont très bien représentés.

 

En conclusion

Ce nouveau format inauguré par Star Wars – La haute République est soigné, et les premiers épisodes sont agréable à lire. Comme dirait un spécialiste en café appelé George : What else ?

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