Le FIBD d’Angoulême a dévoilé hier sa sélection 2021, ainsi que des informations sur son organisation.

Nous avions déjà été informés que le FIBD d’Angoulême ne pourrait pas se tenir dans les mêmes conditions que d’habitude en 2021.

Hier, à l’occasion d’une présentation du FIBD nous avons appris ce qui est prévu pour cette édition 2021, ainsi que la sélection officielle.

Côté organisation, il est confirmé que le FIBD 2021 se tiendra en deux temps :

• La remise des Fauves d’or les 29 et 30 janvier 2021
• Une édition présentielle du 24 au 27 juin 2021

En outre, à travers le partenariat avec la SNCF, des expositions seront présentes dans différentes gares et un TGV spécial sera affrété fin janvier de Paris à Angoulême avec des auteurs à son bord. Du moins si les conditions sanitaires le permettent.

Il a également été précisé que le MID – Marché International des Droits – aura bien lieu cette année mais vu le contexte il se tiendra lui aussi en distanciel.

Parmi les titres de la sélection 2021, voici les comics en compétition :

• Coda omnibus, par Simon Spurrier et Matias Bergara (Glénat Comics)
• Dragman, par Steven Appleby (Denoël Graphic)
• Invisible Kingdom Tome 1 Le Sentier, par G. Willow Wilson et Christian Ward (HiComics)
• Kent State Quatre morts dans l’Ohio, par Derf Backderf (Çà et là)
• L’accident de chasse, par David L. Carlson et Landis Blair (Sonatine)
• L’éclaireur, par Lynd Ward (Monsieur Toussaint Louverture)
• Le Serment des lampions, par Ryan Andrews (Delcourt)
• Middlewest tome 1 Anger, par Skottie Young et Jorge Corona (Urban Comics)
• Parker – Intégrale, par Darwyn Cooke et Richard Stark (Dargaud)
• Rusty Brown, par Chris Ware (Delcourt)

Je voudrais profiter de cet article pour souligner que je suis à la fois scandalisé et choqué par « l’humour » de cette présentation. Il y a peut être quelqu’un qui a trouvé hilarant que les présentateurs (et de surcroit directeurs artistiques du FIBD) soient habillés en combinaison hazmat ou encore qu’il faille faire tousser violemment les organisateurs des autres festivals dans le monde lorsqu’ils s’expriment à l’écran. Sauf que ce n’est pas drôle.

La pandémie de covid, c’est des morts. C’est des malades, avec parfois des lourdes séquelles. C’est des gens qui ont perdu leur emploi, dans un contexte économique difficile. C’est des soignants qui travaillent nuit et jour pour faire face à la pandémie, dans des conditions souvent difficiles. C’est des scientifiques qui déploient toutes leurs ressources pour trouver une solution. C’est des festivals qui ont mordu la poussière en devant annuler leurs éditions, ou qui sont en grande difficulté. Et la liste est encore longue de tout ce que représente cette pandémie.

Alors non, faire des « blagues » sur la pandémie ce n’est pas drôle. C’est indécent et irresponsable, tout simplement.