Après une longue pause depuis la dernière chronique, Comme quand j’étais môme… est de retour aujourd’hui avec un nouveau numéro de Strange spécial origines.

Strange 223 bis a été édité par Lug en juillet 1988 et contient des récits signés Roger Stern & John Romita Jr, Stan Lee & Jack Kirby et Stan Lee & Larry Lieber.

Juillet 1988…les vacances sont là, et Strange Spécial Origines aussi ! Avec ce numéro j’étais très content d’en savoir plus sur Captain Marvel, dont je ne savais pas grand chose et dont j’étais curieux de lire les premières aventures. Par contre j’ai été un peu déçu d’avoir un doublon, à savoir l’épisode sur Thor que j’avais déjà dans un album Arédit, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce numéro.

L’étonnant Araignée – Qui est cette femme ? (Stern / Romita Jr)

Dans cet épisode, Roger Stern fait se rencontrer deux personnages qui n’ont rien en commun : Spiderman et Monica Rambeau, nouvelle détentrice du titre de Captain Marvel. L’épisode est plaisant à lire, avec un Spiderman qui subit les événements en essayant de faire ce qu’il pense être juste et en voyant du coup tout aller de mal en pis. Quant à la partie origines du récit, elle est classique mais efficace.

Du côté du dessin, signé John Romita Jr, nous avons droit à des planches très réussi comme dans la série Spiderman où l’artiste sévissait à l’époque.

Le puissant Thor – La réponse enfin (Lee / Kirby)

Qui est Donald Blake ? Voici une question dont ce dernier et son avatar de Thor aimeraient bien avoir la réponse. Stan Lee, par la voix d’Odin, y répond dans cet épisode où l’on revient sur la jeunesse tumultueuse du Dieu du Tonnerre et les raisons qui ont mené à son exil. L’épisode se lit très bien, apportant un jour nouveau sur le personnage de Thor.

Du côté du dessin, signé Jack Kirby, c’est très réussi.

Contes du Gardien – C’est ainsi que tout commença (Lee /Lieber)

Plus ancien que l’épisode se trouvant dans Strange Spécial Origines 175, ce récit de Stan Lee raconte le passé du Gardien et explique pourquoi il n’est qu’un observateur malgré ses grands pouvoirs (ou plutôt à cause d’eux). L’épisode, plus sommaire que sa version plus récente, est cependant bien fichu et raconte de façon concise comment le Gardien et son peuple se sont fourvoyés en voulant aider d’autres espèces.

Du côté du dessin, signé Larry Lieber, par contre c’est correct mais sans plus.