Et c’est reparti pour un voyage dans le passé !
Strange 187 bis a été édité en juillet 1985 par Lug et contient des récits signés Stan Lee & Jack Kirby, Tony Isabella & George Tuska et Stan Lee & Steve Ditko.
Juillet 1985… des vacances au soleil dans le sud, des salles de jeu bourrées de bornes d’arcade (2F la partie !), des glaces et bien sûr…des revues de Lug ! Je me revois très bien marcher derrières mes parents dans une rue piétonne en dévorant ce numéro que l’on venait juste d’acheter et le tout sans tomber ni percuter un poteau ! 😉 C’est un numéro que j’aime tout particulièrement, car outre le contexte heureux de son achat il m’a permis de découvrir à l’époque les origines de Captain America et les circonstances de son arrivée chez les Vengeurs tout en m’offrant ma ration trimestrielle de fiches de héros. Et en plus j’aime beaucoup cette couverture très punchy ! 🙂
Les origines de Captain America (Lee / Kirby)
Dans cet épisode, Stan Lee raconte les origines de Captain America mais il ne s’agit cependant pas du véritable premier épisode des aventures du héros à la bannière étoilée. L’auteur revient en effet sur ces origines, en omettant au passage le bouclier triangulaire du héros au profit de son iconique bouclier rond. L’épisode est très agréable à lire, classique mais terriblement efficace.
Du côté du dessin, Jack Kirby retrouve donc le héros qu’il a co-créé avec Joe Simon et illustre à ses origines retravaillées à la sauce Stan Lee. Les planches sont très réussies, servant très bien le récit.
Captain America rejoint… les Vengeurs (Lee / Kirby)
C’est avec ce récit que Stan Lee va unir le destin de Captain America à celui de la célèbre équipe des Vengeurs, à tel point qu’on peut parfois oublier que Steve Rogers n’en est pas un membre fondateur mais bel et bien leur première recrue. Illustrant l’arrivée de Captain America dans l’époque contemporaine (balayant ainsi le Captain America postérieur à la Guerre et chasseur de communistes dont d’autres auteurs auront pour mission de justifier l’existence), cet épisode est très réussi et sert avec efficacité de nouveau départ à Steve Rogers.
Du côté du graphisme, là encore les planches de Jack Kirby font des merveilles.
Le Goliath Noir (Isabella / Tuska)
Après avoir assisté au destin peu heureux de Bill Foster dans les pages du Projet Pegasus et de la série Marvel Two-in-One, il est temps pour les lecteurs qui ont pris le train en marche d’en savoir plus sur le passé de ce personnage qui n’est pas franchement verni (et ce n’est pas Civil War qui va me donner tort…). Tony Isabella revient ici sur la rencontre de Bill Foster avec un adversaire redoutable et sur l’adoption de son nom de code de Goliath noir. L’épisode est plaisant à lire, avec une touche d’humour liée aux acolytes de Foster qui contrebalance le ton triste de l’histoire qui est d’ailleurs à suivre.
Du côté du dessin, nous avons droit à des planches classiques mais plutôt jolies de George Tuska.
Dr. Strange le Maître des Arts Mystiques – Le royaume d’outre-tombe (Lee / Ditko)
Le Docteur Strange est décidément omniprésent dans Strange Spécial Origines, et nous le retrouvons une fois de plus dans une histoire très étrange signée Stan Lee. Même si son dénouement fait un peu deus ex machina, le récit est agréable à lire et montre un maître des arts mystiques en grande force face à un adversaire qui n’a pas fini de venir faire suer les héros de Marvel.
Du côté du dessin, le style de Steve Ditko fait une nouvelle fois des merveilles pour dépeindre l’univers étrange du Docteur Strange.
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