Chronique de Spiderman Classic 10, édité par Panini Comics.
Spiderman Classic 10 | ||
Panini Comics 128 pages – 5.90€ Gerry Conway Contient : Spectacular Spider-Man (1976) 146-148 ; Web of Spider-Man (1985) 47-48 ; Amazing Spider-Man (1963) 365(III)) |
Découvrez cinq histoires de Spider-Man jamais publiées en France ! Datant de la fin des années 80, ces récits sont liés au crossover mutant Inferno. Gerry Conway et Sal Buscema nous montrent le Tisseur défendant New York contre l’invasion des démons venus des Limbes.
Le crossover Inferno fait partie de ces crossovers qui ont eu beaucoup d’impact sur les séries Marvel du moment. En effet, bien qu’il soit à la base originaire des séries mutantes du moment, pas mal de séries n’ayant à priori rien à voir ont été impactées et Spiderman n’a pas fait exception.
Ce numéro de Spiderman Classic nous présente donc des épisodes inédits en VF se déroulant pendant ce crossover. Le contexte habituel des séries Spiderman est du coup fortement influencé par l’ambiance horrifique d’Inferno, l’ambiance urbaine étant supplantée peu à peu par une ambiance de folie où les démons s’en donnent à coeur joie et les objets prennent vie. Même sans être forcément au fait de la situation précise de l’époque, ces épisodes sont accessibles et intéressants, et on peut également voir comment le second Super Bouffon a acquis ses pouvoirs. On se prend vite au jeu à suivre les aventures de Spiderman et de ses proches dans ces épisodes où tout peut arriver vu que la ville de New York a sombré dans la folie la plus complète. Je mettrai juste un léger bémol sur le personnage de Eduardo Lobo, qui est particulièrement pénible, mais sinon j’ai passé un bon moment en découvrant ces épisodes fort intéressants.
Du côté du dessin, signé Sal Buscema et Alex Savyuk suivant les épisodes, c’est plutôt réussi et l’ambiance d’Inferno est bien rendue.
A noter que le sommaire est complété par une petite histoire mettant en scène Mary Jane qui revient en pensée sur son passé et celui de Peter. L’épisode est vraiment touchant, particulièrement quand elle se souvient qu’elle a su s’effacer lors de la brouille entre Peter et Gwen au lieu de profiter de la situation. Cela montre un personnage plus profond que dans d’autres récits et ne l’en rend que plus sympathique.
Au final, je dirais que ce numéro est une bonne lecture et un complément intéressant si vous avez déjà lu Inferno.
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