
Et voici encore un album de la collection Les étranges X-Men, qui est de plus le dernier édité par Lug.
Sortilèges est sorti en 1989 et contient deux histoires signées Chris Claremont & Alan Davis et Chris Claremont & June Bringman.
1989…mon intérêt pour les super héros allant sur la pente décroissante, j’avais tout de même décidé d’acheter cet album…qui m’a plutôt déçu au final. Je commençais à saturer sur les jérémiades de cette équipe dont les membres étaient de moins en moins intéressants et je n’ai pas changé d’avis avec celui-ci, qui fut mon dernier album X-Men avant mon hiatus des années 90.
Le palais des sortilèges (Claremont/Davis)
Dans cette histoire, Chris Claremont confronte les X-Men à une menace redoutable, mais c’est surtout un prétexte pour l’auteur afin d’explorer les failles de ses héros. L’histoire se tient, même si l’exploitation du facteur auto guérisseur de Wolverine tient plutôt du deus ex machina. On est vraiment dans du Claremont en petite forme par rapport à ses écrits passés, et c’est surtout très très très bavard.
Du coté du dessin, Alan Davis signe des planches plutot réussies mais là aussi on est en-deça de ses meilleurs travaux.
A chacun ses ténèbres (Claremont/Bringman)
Dans cette histoire, Chris Claremont met l’accent sur Magneto et Malicia en leur faisant rencontrer une mystérieuse entité qui met à mal les X-Men et dont les intentions sont moins claires qu’elles ne semblent au départ. L’auteur part plus sur un trip science fiction dans cette histoire qui se lit très bien et nous montre un Magneto très humaniste au fond, ce qui est dans la continuité de sa vision du personnage à l’époque.
Du côté du graphisme, les planches de June Bringman sont efficacement réalisées et plutôt jolies.
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