Il est temps de découvrir la huitième case de notre calendrier de l’Avent 2017, avec la sélection du jour.
James Bond tome 1 | |
Delcourt Comics 160 pages – 16.95€ Warren Ellis |
James Bond est de retour à Londres après une mission teintée de vengeance à Helsinki, afin de reprendre une affaire qui a laissé un autre agent 00 sur le carreau. Quelque chose de terrible est en train de se faufiler dans les rues de la capitale britannique, qui va entraiîner Bond à Berlin. Pris au piège, isolé, il va devoir percer le secret qui entoure quelqu’un – ou quelque chose – baptisé… VARGR.
James Bond tome 2 | |
Delcourt Comics 144 pages – 15.95€ Warren Ellis |
Après la Seconde Guerre mondiale, les agences de renseignements de l’armée créèrent des cellules fantômes – baptisées les « Stay-Behinds » (ceux qui restent à l’arrière) – à travers toute l’Europe, au cas où les pays signataires du Pacte de Varsovie auraient décidé d’agir. L’organisation SPECTRE infiltra alors l’une de ces cellules avec des agents dormants. Et le moment de leur réactivation est venu…
Vous connaissez le nom, vous connaissez le numéro : James Bond, 007, l’espion aux multiples visages issu de l’imagination de Ian Flemming et popularisé par les films dont il est le héros.
Warren Ellis s’attaque à ce monument de la pop culture, non pas pour adapter des histoires connues sous forme de comics mais bel et bien pour en proposer de nouvelles. Le résultat est époustouflant, l’auteur arrivant à proposer un véritable retour aux sources en se situant dans le même registre que celui des romans pour nous offrir une version de James Bond certes éloignée de l’image véhiculée par la plupart des films (fans de Roger Moore ce n’est pas l’espion que vous cherchez) mais terriblement efficace. C’est dur, violent mais ça fonctionne très bien et franchement on en redemande. Graphiquement, nous avons droit à des planches très réussies avec un James Bond qui ne ressemble pas aux comédiens qui lui ont donné vie au cinéma, ce qui est un plus non négligeable pour s’affranchir de cet héritage qui aurait été complexe à gérer.
Derniers commentaires