En haleine depuis le numéro précédent de Nova ? Voici la conclusion de l’arc en cours des Fantastiques !
Nova 86 a été édité en mars 1985 par Lug et contient des récits signés Marv Wolfman & Keith Pollard, Al Milgrom, Stan Lee & Dick Ayers et JM DeMatteis & Herb Trimpe.
Mars 1985…Avec une couverture comme celle-là, inutile de vous dire que j’attendais de pied ferme que mon frère ait fini de lire ce numéro de Nova pour me jeter dessus ! Après un cliffhanger angoissant, je voulais vraiment savoir comment allait se terminer le face à face entre Red & Fatalis, et le moins qu’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçu. J’ai adoré ces épisodes des Fantastiques, un peu moins le reste mais je garde un bon souvenir de la lecture de ce numéro.
Les 4 Fantastiques – Enfin la défaite ! Enfin la victoire / Epilogue : Latvérie, une nation nouvelle (Wolfman / Pollard)
Et voilà, nous y sommes ! Marv Wolfman nous raconte la conclusion spectaculaire de l’affrontement entre les Fantastiques et le Dr Fatalis, ce dernier se retrouvant ainsi sur la touche pendant un moment. Cet épisode et son épilogue sont très réussis, mettant en place avec un efficacité le nouveau status quo de la Latverie (que John Byrne s’empressera de mettre à mal pendant son run). Plus que jamais on peut voir à quel point Fatalis est dangereux, et surtout qu’il ne faut pas sous-estimer l’aventurier au corps élastique !
Du côté du graphisme, les planches de Keith Pollard restent classiques mais efficaces.
Les 4 Fantastiques – Home, sweet home (Wolfman / Pollard)
Maintenant que l’arc est conclu, il est temps pour Marv Wolfman de remettre une question sur le tapis : Les Fantastiques sont-ils encore une équipe ? La réponse est oui, et les quatre aventuriers retrouvent leur routine, certes un rien rapidement (magie des récits d’antan, il aurait fallu des mois de nos jours !). Cet épisode de transition, qui marque un nouveau départ pour la super équipe, se lit plutôt bien sans non plus être la meilleure partie du run car au final on n’en sait pas beaucoup plus sur le pourquoi du comment à la fin de l’épisode.
Du côté du graphisme, il n’y a toujours rien à redire sur les planches de Keith Pollard.
Peter Parker alias l’Araignée – Mais où est passé l’Araignée…? (Milgrom)
Prenant la plume en plus du crayon, Al Milgrom nous livre un épisode intriguant : Spiderman a disparu. Certes, on ne devrait pas être surpris vu que son départ vers la planète du Beyonder a été annoncé dans Amazing Spiderman, mais vu le décalage entre les titres en VF ce départ ne sera en fait annoncé que bien plus tard dans Strange ! Bref, revenons à cet épisode, où nous suivons la Chatte noire qui recherche son amoureux tout en se demandant si elle doit lui avouer son secret. L’épisode est bien fichu, avec un point de vue différent sur son passé de criminelle par rapport à l’épisode précédent (bon certes Vision avait ses raisons… ;)).
Du côté du dessin, Al Milgrom est toujours en forme et livre des planches impeccablement réussies.
La Torche – Le retour de l’Anguille (Lee / Ayers)
Il arrive de temps en temps qu’un épisode de la grande époque de Marvel refasse surface pour faire office de bouche-trou, et c’est le cas ici avec une histoire de Stan Lee datant de 1964. L’épisode a le charme désuet des histoires simples des débuts des Fantastiques, et s’il ne s’agit pas de la meilleure histoire de tonton Stan c’est tout de même assez sympa à lire.
Du côté du dessin, nous avons droit à des planches plutôt sympa de Dick Ayers, même si ça ne vaut pas le King… 😉
L’Araignée et le Faucon – Dans la chaleur de Harlem (DeMatteis / Trimpe)
Le thème des justiciers et autres milices revenait souvent dans les séries Marvel au cours des années 80, sûrement du fait de l’effet de mode de la justice pratiquée soi-même au cinéma, et du coup JM DeMatteis nous propose un nouveau Team-Up sur le sujet. Exploitant parfaitement une thématique aussi glissante qu’une patinoire (et en plus en basant l’histoire à Harlem), l’auteur nous livre un récit efficace sur les dérives possibles des milices. Sans être inoubliable, l’histoire est bien ficelée et se lit très bien, avec une très bonne caractérisation du Faucon en prime.
Du côté du graphisme, les planches de Herb Trimpe sont très réussies, ce qui ne gâche rien.
Cette chronique conclut pour le moment la longue série de numéros de Nova dont il a été question dans Comme quand j’étais môme. Histoire de me renouveler un peu, je vais changer de revue et de période dès la semaine prochaine… 🙂
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