Comme annoncé la semaine dernière, nous allons passer à d’autres revues que Nova dès aujourd’hui.
Mutants contre mutants a été édité en octobre 1987 et contient un récit de Chris Claremont & John Romita Jr.
Octobre 1987…Dans ma dernière année de collège en ce qui me concerne, j’attendais de pied ferme de pouvoir lire cette nouvelle aventure des X-Men après avoir été alléché par cette superbe couverture. J’avais beaucoup aimé cet album, particulièrement pour l’utilisation du personnage de Kitty qui était un de mes X-Men préférés à l’époque. Encore un album réussi, que j’ai relu à maintes reprises ! 🙂
Mutants contre mutants (Claremont/Romita)
Poursuivant son délestage des aventures des X-Men en album afin d’accélérer la cadence dans Spécial Strange, Lug nous proposait ici un récit complet des X-Men pouvant se lire à part. Chris Claremont met ici Kitty Pryde en valeur, dans une histoire touchante où la benjamine des X-Men doit faire face à des choix difficiles pour sauver la vie de Peter Raspoutine, grièvement blessé lors d’un combat. Si le début de l’album est assez classique (une énième bagarre contre la Confrérie de Mystique), la suite l’est moins car la quête de Kitty prend un tour inattendu et le personnage va faire un sacrifice d’une grande maturité pour sauver son équipier. Cette histoire est particulièrement touchante, les rapports entre Caliban et Kitty étant particulièrement bien traités. On pourrait penser que la fin est un peu facile, mais à mon avis il n’en est rien. En effet, l’auteur nous dépeint ici un Caliban doté d’une grande noblesse d’âme, reprenant ici une thématique déjà présente dans la série à travers le personnage de Diablo : une belle âme derrière un visage effrayant. L’autre sujet de cette histoire, à savoir la non-acceptation par Mystique du départ de Malicia vers les X-Men, est également bien traitée même si du coup on s’y intéresse moins qu’à l’histoire de Kitty.
Du côté du dessin, ce sont de bien belles planches que nous propose ici un John Romita Jr particulièrement inspiré. On peut voir en tout cas la grande influence de l’encreur sur le résultat : la première partie, encrée par John Romita Sr, semble très différente du reste, encré par Dan Green. J’avoue que je préfère la première partie du coup, même si le reste n’est pas vilain du tout. 🙂
un peu court mais super ! merci !
Merci à toi 🙂
Oldies but goodies !
C’est à cette époque que j’ai décroché des X-men, c’est devenue trop noir, trop triste… Selon mes goûts bien sûr.