Watchtower Comics

Les comics et leur univers
 
Vous n'êtes pas connecté(e)
sur le site.



Vous n'avez pas de compte ? Inscrivez-vous, c'est rapide et gratuit !

Newsletter

Derniers films chroniqués

Deadpool & Wolverine
The Marvels
Guardians of the Galaxy
Ant-Man & la Guêpe - Quantumania
Black Panther Wakanda Forever

Catégories d’articles

Le lundi c’est librairie ! #284

Le lundi c'est librairie !


Le lundi c’est librairie ! vous propose aujourd’hui la chronique de trois albums édités par Glénat Comics.

Au programme : Jem & les hologrammes t2, Lowlifes et Big guy & Rusty le garçon robot.

Jem & les Hologrammes tome 2
Jem & les Hologrammes t2 - Mai 2017

Glénat Comics
Collection Comics

176 pages – 14.95€
Mai 2017 – Souple

Kelly Thompson
Collectif

 

Série en cours
Le retour du dessin animé culte… en comics !
Jerrica et ses sœurs font maintenant face à leur plus grand défi : le succès ! Mais les Misfits n’ont pas l’intention de laisser ces débutantes marcher sur leurs plates-bandes et décident de faire appel à un nouveau manager. En coulisses, le chroniqueur musical Rio Pacheco nous permet de découvrir d’une toute autre perspective les rivalités entre les Hologrammes et les Misfits !



Après un premier tome réussi et prompt à conquérir de façon surprenante un vaste lectorat, nous retrouvons les nouvelles aventures de Jem et des Hologrammes, toujours sous la plume de Kelly Thompson. L’autrice nous livre une nouvelle fois un album très sympa, dont l’ambiance respire le fun et la détente. Elle n’en oublie cependant pas de faire progresser l’intrigue, en glissant des pistes sur ce qui pourrait bien se passer par la suite, et cela risque bien de ne pas franchement être fun ! Cette version réactualisé du dessin animé est toujours aussi efficace, et la qualité de sa relecture fait qu’elle ne s’adresse pas qu’aux nostalgiques de chanteuses holographiques à paillettes des années 80 (la preuve, je n’en suis pas un). L’album est plaisant à lire, on se prend vite au jeu en suivant les aventures de Jem et des Hologrammes face aux Misfits. La seconde partie de l’album est en plus particulièrement originale : il s’agit d’une collection de petits récits où les personnages sont mis en scène dans des déclinaisons de films tels que Mad Max ou encore Teen Wolf. Le ton décontracté de l’album est contagieux et c’est avec bonne humeur que le lecteur referme le livre avec le sentiment d’avoir passé un bon moment en compagnie de Jem, pour peu qu’il soit réceptif à l’ambiance résolument optimiste de cet ouvrage.

Côté dessin, par contre c’est beaucoup plus irrégulier. Différentes artistes sont en effet à l’oeuvre, et l’absence de la talentueuse Sophie Campbell se fait sentir. Certains épisodes sont plutôt réussis, mais d’autres nettement moins et du coup ça plombe un peu la lecture.

Côté bonus, outre un long texte de Daniel Andreyev qui rappellera des souvenirs aux lecteurs qui ont pesté à l’époque de devoir supporter Jem en attendant les Gobots (c’est mon cas et du coup ça m’a vraiment fait sourire de lire ça) il y a une galerie d’illustrations et des fiches de personnages.

Un bon album, qui aurait gagné à avoir un graphisme à la hauteur du premier tome.

 




Lowlifes
Lowlifes - Mai 2017

Glénat Comics
Collection Comics

128 pages – 17.95€
Mai 2017 – Cartonné

Brian Buccellato
Alexis Sentenac

 

One shot
On dit que la vie n’a pas de prix. La leur ne vaut rien.
Los Angeles… Derrière le soleil, les plages de surfeurs et les tapis rouges, la cité des anges cache un monde de démons, sans morale et sans rêves. Grand est un flic hanté par la vengeance qui tente désespérément de s’accrocher au type bien qu’il croyait être. Leonard est un toxico qui veut retrouver sa famille. Rip est un voyou impliqué dans les combats clandestins. Wendall est celui qui tire toutes les ficelles… Quand la juteuse recette d’une de ses parties de poker est dérobée, ces trois vauriens vont se rendre compte que rédemption et destruction sont leurs seuls tickets de sortie.
En fin d’ouvrage retrouvez, en bonus, le making of de l’album, des études graphiques de personnages et des hommages exclusifs d’auteurs phares de la scène BD ou comics.



Dans cet album, Brian Buccellato nous raconte une histoire qui n’est franchement pas gaie. Nous avons en effet droit à une ambiance très sombre, voire glauque, avec des personnages piégés dans un quotidien où la notion d’espoir est totalement absente.

Page après page, l’auteur nous raconte donc une histoire sombre et violente, dans un cadre de polar mâtiné de thriller. Comme souvent dans ce genre d’histoire, le lecteur est projeté dans le récit sans en avoir toutes les clefs, qui lui sont livrées ensuite au fil du récit. Ce n’est pas dérangeant en soi, car l’auteur fait en sorte que le lecteur ne soit jamais perdu tout en conservant un train d’avance sur lui en gardant de côté des éléments qu’il distille régulièrement. L’histoire est passionnante, et une fois la lecture commencée il est très difficile d’en décrocher car sa narration efficace donne envie d’en savoir toujours plus. Quand on connait le travail de Brian Buccellato sur Flash, cet album surprend car on est vraiment dans un registre totalement différent mais le genre lui sied bien et il raconte cette histoire avec beaucoup d’efficacité. Le seul petit reproche que l’on pourrait lui adresser concerne la fin de l’histoire, que j’ai trouvé un petit peu trop brutale. Mais en dehors de ce tout petit défaut, cette nouvelle création originale signée Glénat Comics tient largement ses promesses en offrant au lecteur un moment de lecture intense.

La partie graphique est quant à elle signée Alexis Sentenac, et s’avère être une grande réussite. L’artiste restitue en effet à merveille l’ambiance sombre du scénario, et livre des planches très bien réalisées.

Le sommaire de l’album est complété par une interview de l’auteur et du dessinateur, ainsi qu’un cahier graphique comportant notamment des planches dont on peut suivre l’évolution du crayonné à la version colorisée.

Un excellent album, palpitant et passionnant de bout en bout.

 




Big Guy & Rusty le garçon robot
Big Guy & Rusty le garçon robot - Mai 2017

Glénat Comics
Collection Comics

112 pages – 17.95€
Mai 2017 – Cartonné

Frank Miller
Geof Darrow

 

One shot
Alors que la civilisation est perpétuellement menacée de destruction, l’humanité n’a plus qu’un seul espoir. Ou plutôt deux : les robots Big Guy et Rusty. Et si leur tâche est difficile, leur mission est simple : sauver le monde !



C’est une histoire assez insolite qui nous est proposée dans ces pages : Frank Miller met en effet en scène deux personnages assez peu communs, les robots Big Guy et Rusty. Ces derniers sont aussi dissemblables que possible, et font équipe pour lutter contre des monstres géants qui souhaitent tout détruire sur leur passage.

Cet album sonne comme un véritable hommage de l’auteur non seulement aux films de monstres mais également au genre super héroïque en général. Il suffit en effet de voir les dialogues pleins de déférence de Rusty envers Big Guy pour penser instantanément aux comics classiques avec super héros intrépides et sidekicks admiratifs de leur aîné. Sans oublier que Rusty est une déclinaison à peine voilée d’Astro boy ! Cet album est en tout cas très agréable à lire, constituant un divertissement plaisant et bien ficelé. Il est clair que l’histoire est assez simple, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est simpliste (malgré une apparence de naïveté tout à fait assumée) et surtout elle est en harmonie avec les codes des récits auxquels Frank Miller rend un hommage que l’on sent sincère. Si vous avez été bercé avec du Godzilla ou encore les gros monstres baveux de Spectreman, nulle doute que cet album vous parlera et vous plaira car on est vraiment dans le même esprit. Et de façon plus générale, si vous cherchez un divertissement agréable et riche en grand spectacle, cet album vous apportera un moment de lecture qui comblera vos attentes.

Du côté du dessin, c’est Geoff Darrow qui officie. Nul besoin de présenter l’artiste bien connu, qui une fois de plus signe des planches très réussies. Son sens du détail est toujours présent, avec une profusion telle de petits détails sur ses dessins qu’il faut plusieurs lectures attentives pour tout voir. En tout cas son style sied fort bien à cet album !

Le sommaire de l’album est complété par une galerie de couvertures fournie, une brève histoire supplémentaire et une galerie pin-up.

Un très bon album, qui remplit haut la main son contrat de distraction.




C’est tout pour aujourd’hui ! 🙂

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ca peut vous intéresser... x