Le mardi on lit aussi ! Septième numéro de notre rubrique mensuelle, qui vous présente les softcovers Marvel du mois de juillet édités par Panini Comics.
Le mois dernier, nous avions consacré notre rubrique Le mardi on lit aussi ! aux softcovers du mois de juin. Ce mois-ci, nous allons nous intéresser aux numéros sortis pendant le mois de juillet.
Absolute Carnage 1 | |
120 pages – 8.90€ | |
Carnage est de retour et il est désormais le héraut de Knull… et tous les héros ayant été infectés par un symbiote sont désormais en danger ! La saga blockbuster de l’été par Donny Cates (Thanos) et Ryan Stegman (Venom) ! (Contient les épisodes US Absolute Carnage 1-2 et Absolute Carnage : Scream 1, inédits) |
Absolute Carnage
Il est temps de retrouver le nouvel event arcahnéen de l’année, faisant revenir celui qui est synonyme de passages bien goûtus : Carnage. L’event démarre sur les chapeaux de roues, avec un concept d’une simplicité aussi remarquable que son exécution.
Carnage oblige, il y a quelques passages assez dégoûtants (bon je reconnais que je suis une petite nature), mais ils ne sont pas une fin en soi vu qu’il y a une véritable histoire derrière. La collaboration Venom / Spider-Man fonctionne très bien, et on appréciera de retrouver au passage un autre transfuge d’un univers alternatif défunt.
Carnage a souvent été au coeur d’histoires gratuitement violentes et à l’intérêt limité, mais force est de constater que pour le moment ce n’est pas le cas. Espérons que la suite de l’event soit à la hauteur de son début !
Du côté du dessin, c’est très soigné et on pourra apprécier que les passages que j’ai qualifié de « dégoûtants » ne soient pas non plus trop graphiques.
Absolute Carnage : Scream
Puisque l’event est à propos de tous les symbiotes passés et présents, forcément on va en voir plein ! C’est ici le tour de Scream, dans un épisode qui se lit plutôt bien mais qui fait un peu pâle figure par rapport à la série principale de l’event. Mais cela reste plaisant à lire, en enrichissant la mythologie des symbiotes.
Côté dessin, c’est plutôt réussi sans là non plus atteindre des sommets.
Bilan : Un début d’event qui déménage, pourvu que ça dure sur cette lancée !
Avengers 5 | |
112 pages – 8.90€ | |
Les débuts de l’ultime chapitre de Jason Aaron : King Thor avec Esad Ribic. Retrouvez aussi les Avengers face à Ghost Rider et Ultron ! (Contient les épisodes US Avengers 23-24, King Thor 1, Tony Stark : Iron Man 16 et Captain America 15, inédits) |
Avengers
Les deux épisodes de la série prennent la suite de l’arc entamé dans le numéro précédent, et mettent en scène Ghost rider… enfin LES Ghost rider. Il y a pas mal de bonnes idées dans cet arc, pas forcément raccord avec ce qu’on pensait savoir sur la succession de cavaliers / pilotes à la tête enflammée mais les retcon font aussi partie du jeu. Les épisodes sont plaisant, avec des passages vraiment impressionnants.
Du côté du dessin, c’est très soigné avec un soin particulier apporté aux moments spectaculaires mentionnés plus haut.
Thor
On passe maintenant au roi Thor dans un épisode certes pas aussi épique que les précédents mais qui annonce quand même du lourd. Ce nouvel arc est vraiment intéressant, mettant en scène Thor d’une façon tellement plus intéressant qu’un simple viking bourrin avec un gros marteau. La conclusion de l’épisode a de quoi faire lever plus d’un sourcil !
Du côté du dessin, c’est magnifiquement réalisé grâce au style toujours aussi efficace de l’immense Esad Ribic
Iron Man
L’arc en cours se poursuit avec beaucoup de retournements de situation et un emploi vraiment bien pensé du personnage venu tourmenter Tony Stark et ses petits camarades de jeu. On retrouve des thématiques souvent vues dans d’autres histoires sur la notion d’humanité, mais judicieusement employées dans le contexte. Et bien entendu, le cliffhanger final a de quoi donner des envies de maudire le calendrier !
Graphiquement, l’épisode est tout aussi soigné avec en prime une représentation plutôt bien fichues des personnages dont la nature change.
Captain America
Suite de l’arc en cours de la série, où on peut voir une nouvelle fois à quel point l’éthique surdéveloppée de Steve Roger lui pourrit la vie, ainsi qu’à ses proches. Il se passe pas mal de chose dans cet épisode, qui fait même intervenir un personnage bien connu des lecteurs de longue date, et il est plaisant de suivre les nouvelles aventures de celui qui n’est plus officiellement Captain America.
Du côté du dessin, là aussi il n’y a rien à redire. C’est très net et soigné, une partition aussi bien orchestrée que celle du scénario.
Bilan : Un très bon numéro avec des thématiques variées
Deadpool 3 | |
112 pages – 8.90€ | |
Dernier chapitre de Deadpool par Skottie Young et Nic Klein. Et retrouvez aussi la fin des mini-séries Secret Agent Deadpool et Black Panther vs Deadpool. (Contient les épisodes US Deadpool 15, Deadpool : Secret Agent Deadpool 5-6, Black Panther vs Deadpool 5 et Marvel Comics Presents 6 (II), inédits) |
Deadpool
Deadpool confronté à ses erreurs passées et qui prend une décision rationnelle… doublement impossible car d’un côté ça ne ressemble pas au personnage et de l’autre on peut bien se douter que le turbulent Skottie Young ne va pas s’en aller sans un ultime pied de nez ! L’épisode est très sympa, avec beaucoup de surprises et une excellente idée pour démêler tout ça.
Du côté du graphisme, le niveau est tout aussi bon.
Secret agent Deadpool
Double dose de Deadpool façon James Bond ! Il est en effet temps de tirer le rideau pour cette histoire improbable qui aura vu Deadpool dans un univers bien barré et bourré de rebondissements. La série aura été très sympa d’un bout à l’autre en ayant la qualité notoire de ne pas se prendre au sérieux tout en alignant les pires bêtises qui feront sourire à plus d’une occasion. Ça pourrait faire une idée sympa pour un troisième film !
Du côté du dessin, c’est très chouette avec une très bonne représentation de certaines parties assez étranges de la série.
Deadpool vs la Panthère noire
Voici le temps de la conclusion de cette longue bagarre entre Deadpool et la Panthère noire. On peut être un peu nostalgique des rencontres de héros d’antan qui ne duraient qu’un voire deux épisodes. Là c’était un peu (beaucoup) plus long et aurait pu être plus condensé mais ça fonctionne plutôt bien. Reprenant le duo classique entre le personnage survolté et le personnage stoïque, l’arc aura été bien sympa et l’occasion de confronter deux univers qui ne sont pas franchement fait pour entrer en collision.
Côté dessin, le style un peu décalé sied très bien au côté pas très sérieux de l’intrigue.
Deadpool : La première apparition de Raze l’enragé
Il s’agit d’un petit épisode qui fait un peu office de bouche-trou mais s’avère plutôt amusant. Très orienté méta avec des piques sur l’industrie des comics, l’épisode permet de fermer la revue avec le sourire après avoir passé un bon moment de dérision.
Côté graphisme, curieusement on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus fou et/ou plus cartoony mais ça marche très bien tout de même.
Bilan : Un très bon numéro, avec une conclusion très drôle de la période agent secret de Deadpool
House of X/Powers of X 2 | |
112 pages – 8.90€ | |
House of X2 va bouleverser toute votre perception de l’histoire mutante…et ce n’est que le premier des trois épisodes de ce volume ! Jonathan Hickman, Pepe Larraz et R.B. Silva poursuivent leur mini-série événement. (Contient les épisodes US House of X 2 et Powers of X 2-3, inédits) |
House of X
Avec cet épisode, Jonathan Hickman abat ses cartes… et quelles cartes ! J’ai dû relire l’épisode deux fois pour être sûr de bien avoir compris tous les tenants et aboutissants de ce qui nous est livré (d’ailleurs ne négligez pas les contenus textuels et graphiques qui ne sont pas sous forme de BD), mais en tout cas… Wow, c’est gonflé ! L’auteur se faufile dans le moindre interstice de la riche histoire des X-Men pour y glisser tous les aspects de son concept et ça fonctionne très bien (à quelque petits microcouacs près mais on ne va pas chipoter). Il fallait oser faire un truc pareil, mais en tout cas voilà de quoi propulser les X-Men vers de nouveaux rails captivants.
Côté dessin, c’est très soigné et le scénario est très bien servi.
Powers of X
On repart dans les multiples époques de l’histoire des mutants, et si c’est parfois un peu ardu de s’y retrouver en tout cas cela reste captivant. Le concept marche à merveille, et les personnages tant passés que futurs ont tous un rôle à jouer dans ce gigantesque puzzle qui est assemblé devant nos yeux. Je dois reconnaître que ça fait bien longtemps que je n’ai pas pris autant de plaisir à la lecture des titres mutants !
Côté dessin, la réussite est aussi au rendez-vous avec des planches qui sont vraiment très joliment illustrées.
Bilan : Un numéro passionnant, avec une redéfinition audacieuse de l’univers des mutants de Marvel
Spider-Man 5 | |
112 pages – 8.90€ | |
Spider-Man va devoir gérer les conséquences des actes de Boomerang ! Et retrouvez également Miles Morales et la suite de la série Friendly Neighborhood Spider-Man. (Contient les épisodes US Amazing Spider-Man 26-27, Friendly Neighborhood Spider-Man 7 et Miles Morales : Spider-Man 4-5, inédits) |
Amazing Spider-Man
Après la tension des derniers mois, ça fait du bien de relâcher un peu de vapeur ! Nous avons en effet droit à deux épisodes plus légers, centrés autour de la cohabitation entre Peter Parker et Fred Myers qui n’est autre que Boomerang. C’est assez amusant d’assister ainsi à la suite de la rédemption du personnage alors qu’il n’était pas forcément très fréquentable par le passé ! (et il a fait de gros efforts sur le plan vestimentaire, souvenez-vous un peu de ses débuts aux côté de Hulk !)
Les épisodes sont plaisants, avec une bonne utilisation du contexte et des adversaires plutôt inattendus. Et en parlant d’inattendu, la fin de l’épisode est de son côté très surprenante !
Du côté du dessin, c’est très réussi : les personnages sont très joliment dessinés et les combats ont juste ce qu’il faut de dynamisme.
Friendly Neighborhood Spider-Man
On passe maintenant à un contexte un peu plus sérieux (même si Boomerang passe par là), avec cette série où il est question de choses qui ne prêtent guère à rire. L’épisode est vraiment intéressant, avec en prime le retour d’un personnage que les lecteurs de longue date connaissent bien !
Du côté du graphisme, rien à redire même si certains visages ont un peu tendance à se ressembler.
Miles Morales : Spider-Man
Double dose d’aventures du toujours sympathique Miles Morales, confronté dans le premier épisode à son pire ennemi : le lycée. Nous avons droit à une bonne dose d’action saupoudrée d’humour vis-à-vis de ses préoccupations quotidiennes. L’épisode est aussi sympa que son héros, tandis que l’autre épisode est plus sérieux mais tout aussi plaisant à lire. On pourra au passage voir que certains détails pratiques de la vie de super-héros arachnéen ne sont pas forcément évidents à gérer !
Bilan : Un très bon numéro, qui ravira les fans des Spider-Men
Venom 3 | |
112 pages – 8.90€ | |
Carnage sévit à nouveau et, cette fois, il est assez puissant pour faire trembler toute l’humanité ! Même en unissant leurs forces, Venom et Spider-Man ne parviennent pas à le neutraliser. Le Spider-Man supérieur doit quant à lui affronter une sérieuse crise d’identité… (Contient les épisodes US Free Comic Book Day 2019, Venom 17-18 et Superior Spider-Man 9-10, inédits) |
Venom
3 épisodes sont au programme (entrecoupés par celui de Web of Venom), plongeant de plein pied l’univers des Spider-Men dans l’event Absolute Carnage. Il faut reconnaître que Eddy Brock « nouvelle formule » est une bonne surprise. On s’éloigne en effet de l’anti-héros (voire du vilain) bourrin d’autrefois pour s’approcher d’un personnage torturé et hanté par son univers de violence qui est beaucoup plus intéressant à suivre.
Ce tie-in à Absolute Carnage est efficace, et complète parfaitement l’event en cours en ajoutant des détails à son histoire. Côté dessin, c’est du très bon aussi en allant moins loin sur le côté un peu crado d’Absolue Carnage.
Web of Venom
Absolute Carnage toujours, avec la suite de l’histoire du précédent numéro autour d’Andi Benton. L’épisode se lit plutôt bien, même si le sujet semble s’éloigner un peu de la thématique de l’event par moments. C’est intéressant en tout cas de voir un cadre plus surnaturel pour tout ceci !
Côté dessin, c’est très soigné. Le rendu de l’ambiance surnaturelle est en effet vraiment réussi, ce qui tranche là aussi avec le reste de l’histoire.
Superior Spider-Man
Avec ces deux épisodes, nous pouvons une nouvelle fois voir Otto Octavius sous un jour différent de son personnage d’antan. Certes, celui qui clame être un Spider-Man « supérieur » dans un nouveau corps garde une personnalité naturellement condescendante. Mais il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’il a énormément changé, et pas uniquement en tant que super-héros.
En marge des événements liés à ses super-activités – et mettant en scène des adversaires redoutables issus de récits antérieurs – le Spider-Man supérieur nous offre quelques moments particulièrement touchants dans une intrigue secondaire qui met à nu l’humanité qu’il avait soigneusement caché. Ces épisodes sont vraiment captivants et on prend vraiment plaisir à suivre les aventures de ce personnage qui décidément ne cesse de nous étonner.
Côté graphisme, c’est tout aussi réussi avec des planches très soignées.
Bilan : un numéro solide, ironiquement dominé par celui qui ne donne pas son nom au softcover !
C’est tout pour aujourd’hui !
Le programme de la prochaine édition de Le mardi on lit aussi ! sera consacré aux softcovers du mois d’août. Rendez-vous dans un mois !
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