Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine :  Venom 11 (Panini Comics).

 

Après deux titres de juin la semaine dernière, nous allons aborder le dernier numéro d’un softcover de Panini Comics : Venom 11.

 

 

Venom

Le récit s’ouvre sur la suite du voyage de Venom dans une autre dimension, qui prend une tournure pour le moins inattendue. Certes, il y avait déjà une grosse révélation dans le numéro précédent, mais bien entendu Donny Cates ne s’arrête pas en si bon chemin et livre un récit à la fois implacable et passionnant.

Le concept de monde parallèle est parfaitement exploité, avec également une caractérisation particulièrement soignée des personnages. A force de le répéter de chronique en chronique ça doit être un peu lassant mais c’est on ne peut plus vrai : Donny Cates est ce qu’il est arrivé de mieux à Venom depuis pas mal de temps !

Cet épisode à la conclusion énigmatique est une nouvelle réussite, et ouvre ce dernier numéro du softcover en proposant une lecture de grande qualité.

Coté dessin, Luke Ross ne s’est pas économisé et livre des planches illustrées avec beaucoup de talent. Son style colle parfaitement aux mots de son collègue, et l’ambiance un peu particulière de l’histoire est parfaitement mise en images.

 

Web of Venom : Empyre’s end

Cet épisode a en fait deux fonctions, liées aux events du moment : épilogue de Empyre et lien avec King in black.

Dans une atmosphère particulièrement tendue qui rend un hommage criant au film Alien de Ridley Scott, Clay McLeod Chapman nous livre un récit dur et sans concession où le danger n’est pas là où on pourrait l’imaginer de prime abord. Le contexte est alors totalement terrifiant, avec une très bonne utilisation du contexte de l’event à venir tout en se basant sur le statu quo hérité de celui qui vient de se finir. D’ailleurs, si comme moi vous n’avez pas lu Empyre 4, il y a du spoiler dans ce récit !

Passionnant de bout en bout, ce récit remplit non seulement son office de liaison entre les events mais aussi sa mission de divertissement.

Le dessin de Guiu Villanova n’est pas en reste, avec des planches très bien réalisées qui rendent parfaitement la tension quasi palpable de ce récit angoissant.

 

Scream

Après plusieurs épisodes où on pouvait se demander où la série allait, voilà qu’au moment de son ultime épisode Scream est subitement intéressante !

Clay McLeod Chapman nous offre en effet un épisode rythmé et agréable à lire, avec une bonne utilisation de son héroïne insolite. Certes, on pourrait dire qu’il était temps, mais ne boudons pas notre plaisir et savourons cet épisode qui nous permet de profiter d’un bon moment de lecture.

Intéressant, avec des scènes d’action qui tiennent la route et des bonnes idées, Scream s’achève donc sur une note positive après avoir fait pas mal de sur-place.

Le dessin de Chris Mooneyham est de son côté tout aussi réussi, avec des planches très soignées.

 

Ravencroft

En ce qui concerne Ravencroft, c’est aussi le moment de la fin et après avoir eu des doutes sur le concept voilà que le bouquet final est particulièrement réussi !

Pourtant la série était curieusement partie, et donnait l’impression de partir dans tous les sens… mais Frank Tieri avait un plan et pas des moindres car en fin de compte lorsque les pièces de son puzzle narratif s’enclenchent, le résultat est vraiment intéressant.

Certes, cela fait beaucoup d’énergie au final pour une finalité peut être un peu moindre que les efforts déployés, mais l’idée est très bonne et le cerveau de l’affaire n’en est pas à son coup d’essai en matière de coup fourré et de plans à gigogne. Ce final réussi redonne du lustre à l’ensemble de Ravencroft, qui peut s’avérer intéressante à relire d’une traite maintenant que l’on a toutes les cartes en main.

Côté graphisme, Angel Unzueta signe des planches très réussies, qui restituent à merveille le contexte sombre de cet ultime épisode.

 

Bilan : Un dernier numéro solide, qui rend impatient de découvrir King in black !

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C’est tout pour aujourd’hui !

Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, non pas avec Empyre 4 à cause d’une petite péripétie dont je suis le spécialiste mais avec Batman Bimestriel dont nous reprenons le fil des chroniques. A la semaine prochaine !

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