Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine :  X-Men Dawn of X 11 et Les trésors de Marvel 2 (Panini Comics).

 

La semaine dernière, nous vous avions proposé une chronique centrée sur l’univers arachnéen de Marvel. Cette semaine, nous allons varier un peu les plaisirs en vous présentant de concert un softcover d’avril et une revue de mai, histoire d’essayer de résorber un peu le retard induit par le décalage des sorties.

 

 

Les Nouveaux mutants (2 épisodes)

Avec ces deux épisodes, nous assistons à la conclusion de l’arc en cours… et par la même occasion le niveau remonte ! Je m’étais en effet plaint que le passage de la saga cosmique des Nouveaux mutants à des intrigues plus terriennes impliquait une petite baisse de régime, mais ces deux épisodes me rassurent car ils montrent qu’il n’y a pas besoin d’aller au fin fond de l’espace pour être dépaysé !

Les épisodes sont passionnants, avec une bonne résolution de l’intrigue et une bonne exploitation de la toxicité de certains médias sociaux.

Côté dessin c’est tout aussi réussi, avec une bonne restitution du côté étrange de l’histoire.

Wolverine

C’est un épisode palpitant de Wolverine qui nous est proposé dans ce numéro, avec une intrigue menée tambour battant et riche en surprises. Une nouvelle faction se dresse donc contre les mutants, et cela ne va pas être facile à gérer !

On appréciera que l’épisode va au-delà du simple « Wolverine est pas content et sort ses griffes », avec une histoire bien ficelée et quelques réflexions sur le fonctionnement de la nouvelle société mutante que les Enfants de l’atome construisent.

Côté graphisme c’est vraiment très joliment dessiné, et on appréciera au passage que le sujet de l’épisode ne soit pas le prétexte pour des cases crado (en tout cas moi j’ai apprécié !)

Excalibur

L’histoire en cours d’Excalibur se poursuit… mais on peine à s’y intéresser. Le souci, c’est que la série commence à ronronner tout en partant dans tous les sens et cela devient compliqué de comprendre où l’auteur va en venir.

Il y a cependant des bonnes idées (notamment la fin de l’épisode) mais l’épisode entre plutôt dans la catégorie « sitôt lu, sitôt oublié ».

La partie graphique de l’épisode est par contre vraiment très soignée, et relève l’intérêt du lecteur avec de jolis dessins.

Hellions (2 épisodes)

Pour conclure le softcover, nous avons droit à une double dose de Hellions… et c’est l’occasion de finir en beauté ! La série explore à la fois les coulisses du nouvel univers mutant (avec le vilain petit secret d’un de ses membres) mais revient aussi sur le passé de l’univers mutant avec non seulement pas mal de choses autour de Madelyne Pryor (ce n’est pas un spoiler, elle est sur la couverture) mais aussi sur d’autres personnages.

Les deux épisodes sont passionnants, avec une ambiance glauque à souhait et on se demande vraiment jusqu’où tout ceci va aller !

Côté dessin, c’est également soigné avec des dessins qui reflètent parfaitement le côté glauque de l’histoire.

 

Bilan : Un très bon numéro, même si Excalibur fait un peu office de maillon faible

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Spider-Man : La mort de Gwen Stacy
Spider-Man : Le dernier défi du Bouffon

Ce sont deux épisodes historiques à plus d’un titre qui nous sont proposés en ouverture de ce numéro de la revue, avec les destins de Gwen Stacy et Norman Osborn. Ces deux épisodes, qui illustrent parfaitement pourquoi l’identité d’un super-héros doit rester secrète, sont passionnants et justifient même à eux seuls l’achat de la revue.

On ressent bien le cheminement des émotions de Spider-Man tout au long des événements, avec notamment un désespoir et une rage particulièrement visibles suite à la mort de Gwen. Quant au dénouement de tout ceci, il est logique mais également d’une grande dureté.

Le dessin est de son côté vraiment réussi, et même si quelques petits détails (vestimentaires notamment) permettent de situer l’époque il est suffisamment intemporel pour avoir parfaitement vieilli.

Iron Man : Prends garde aux Blood Brothers

Nous en parlions hier dans notre quiz du jour, voici donc la première apparition de Drax le destructeur… mais aussi celle de son ennemi juré Thanos, le tout devant Iron Man qui se retrouve ainsi embarqué dans un contexte assez éloigné de ses aventures habituelles.

L’épisode est agréable à lire, avec une alliance efficace entre les deux héros contre un ennemi voué à revenir pourrir la vie des personnages Marvel au fil des ans.

Côté dessin, le style est un peu brut par moments, avec même une apparence un peu surprenante pour les habitants de Titan, mais cela fonctionne très bien et les combats sont orchestrés avec dynamisme.

Captain Marvel : Métamorphose

Dans cet épisode, nous assistons à un événement important de la vie de Captain Mar-Vell : le moment où il a reçu la conscience cosmique. L’épisode est un peu déroutant au premier abord, car le contexte cosmique est poussé à son paroxysme avec une histoire à l’ambiance quasi hallucinatoire… comme un trip cosmique en quelque sorte.

L’épisode est très intéressant, avec une redéfinition du personnage de Captain Mar-Vell qui prend ainsi du galon dans l’univers cosmique de Marvel (et change de couleur de cheveux).

Côté dessin, c’est très réussi en ce qui concerne le côté hallucinatoire de l’histoire mais par contre de temps en temps Mar-Vell a une drôle de tête.

Defenders : Le Clash
Avengers : Jusqu’à la mort

Quand il s’agit de rencontres de super-héros, il y a comme une sorte de cahier des charges informel : les héros s’installent autour d’une table et se racontent des blagues pendant 2 épisodes… ah pardon ça c’est du Bendis ! 😉 Donc le fameux cahier des charges s’articule généralement autour du canevas suivant : malentendu, bagarre, réconciliation, alliance, baston contre le(s) vilain(s).

Dans ces deux épisodes, les Défenseurs et les Vengeurs (heu pardon les Defenders et les Avengers) respectent donc ce schéma et se tapent dessus avant de faire front commun. Les épisodes sont plaisants à lire, avec à la fois de la grosse baston super-héroïque et de la magie à la sauce Marvel.

Côté dessin, on retrouve un graphisme très typique de cette période mais qui fonctionne toujours très bien.

Ghost rider : Une femme possédée

Après le super-héros classique, le cosmique puis la magie, on passe maintenant au surnaturel avec une aventure de Ghost rider. On est clairement dans le registre quasi horrifique de l’époque, très éloigné des histoires de super-héros.

L’épisode se lit plutôt bien sans être non plus inoubliable, il ne s’agit pas du meilleur récit mettant en scène Ghost rider mais l’utilisation de tout un pan de l’univers surnaturel de Marvel fonctionne bien.

Côté dessin, c’est plutôt pas mal avec des astuces pour mettre en scène des choses effrayantes sans pour autant contrevenir aux règles en vigueur. Par contre la moto de Johnny Blaze est plutôt étrange.

Dracula : Son nom est Blade

Surnaturel toujours, avec le seigneur des vampires : Dracula en personne. L’épisode marque la première apparition de Blade, ennemi juré des vampires. L’ambiance de l’épisode est particulièrement sombre, avec un Dracula effrayant même si en face de lui Blade a du répondant.

De façon encore plus prononcée que pour l’épisode sur Ghost rider, on se retrouve vraiment dans un contexte d’horreur suggérée, avec une forte tension provoquée par le sentiment de toute puissance de Dracula face aux pauvres mortels dont il croise son chemin.

Côté dessin, c’est particulièrement daté (surtout le costume de Blade), mais ça fonctionne bien tout de même.

Satanna : La fille du diable

La revue se termine par une courte histoire mettant en scène Satanna, la fille du diable…Enfin on ne le sait pas au début, même si on se doute que les apparences sont trompeuses.

L’histoire est courte, mais percutante et devrait servir de leçon aux petits malins qui embêtent les femmes dans la rue.

Côté dessin, nous avons droit à des planches élégantes en noir et blanc, ce qui sied fort bien à l’histoire.

 

Bilan : Un très bon numéro, avec des épisodes célèbres qui ont non seulement marqué l’année 1973 mais aussi l’histoire de Marvel

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C’est tout pour aujourd’hui !

Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec deux autres titres, probablement avec la même formule pour faire deux mois à la fois.

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