Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : le softcover Dawn of X 8, édité par Panini Comics.
Après s’être penchés sur le numéro 7 de Dawn of X, on reste cette semaine dans l’univers mutant avec notre seconde dose mensuelle de titres X-Men : Dawn of X 8.
Côté bonus, ce mois-ci nous avons droit à une courte galerie de couvertures alternatives.
Vous pouvez cliquer sur les illustrations de cet article pour les agrandir.
Maraudeurs (Gerry Duggan / Stefano Caselli)
On n’avait pas trop de doutes, mais en tout cas maintenant c’est acté et officiel : le destin de Kate est dévoilé dans cet épisode. Forcément ses amis ne prennent pas très bien la nouvelle, et on pourra apprécier au passage le fait qu’Iceberg déployant sa puissance est un adversaire beaucoup plus impressionnant qu’il ne le laisse supposer habituellement.
L’épisode est intéressant, avec une description bien dosée de la réaction des X-Men où l’auteur n’en fait pas de trop dans la guimauve et le pathos tout en continuant à enrichir son intrigue de fond. La suite est en tout cas encore incertaine, heureusement que la série est au programme du prochain numéro du softcover !
Le graphisme de l’épisode est de son côté très soigné, avec du dynamisme dans les scènes d’action. On appréciera au passage de ne pas avoir de voyeurisme dans certaines scènes, ce qui renforce le côté mesuré de l’histoire.
Wolverine (Benjamin Percy / Adam Kubert)
Double dose de Wolverine dans ce numéro, où le mutant aux griffes acérées reçoit de l’aide pour mener à bien sa mission. L’intrigue de Benjamin Percy est plus complexe qu’on n’aurait pu le penser de prime abord : ce n’est pas « Wolverine n’est pas content et vient griffer tout le monde », le personnage (comme l’histoire) est plus subtil que ça.
Il y a donc pas mal de surprises et de rebondissements dans ces épisodes, et des scènes d’action bien fichues. Le contexte Krakoan est en outre très bien employé, même s’il règne toujours ce côté un peu « facile » concernant des conséquences normalement dramatiques des événements.
Côté graphisme, Adam Kubert signe des planches superbement dessinées. Sa représentation des personnages est très réussie, et les scènes d’action sont très joliment mises en images.
X-Force (Benjamin Percy / Oscar Bazaldua)
C’est le retour de X-Force avec deux épisodes dans ce numéro (donc en fait on a une quadruple dose de Benjamin Percy !), la série s’attelant toujours aux coulisses peu reluisantes du nouveau statu-quo mutant. Les deux épisodes s’intéressent toujours aux conséquences de l’affreuse torture subie par Domino au début de la série, sur laquelle l’auteur insiste d’ailleurs un peu trop : à part remuer l’estomac du lecteur, c’est en effet un peu inutile de rappeler aussi souvent le traitement atroce qu’elle a subi.
En dehors de ce bémol, les idées en place dans cet épisode sont intéressantes et l’histoire se lit bien. On reste dans un registre violent et brutal comme le reste de le série, mais avec tout de même une dose de psychologie montrant une fois encore que le « cheat code » qui permet aux mutants de revenir à la vie ne guérit pas les blessures de l’esprit.
Côté graphisme, on reste là aussi dans un registre sombre et violent. Il y a aussi quelques dessins bien dégueu dont on se serait bien passés, mais sinon globalement la qualité est au rendez-vous.
X-Men : Jean Grey et Emma Frost (Jonathan Hickman / Russel Dauterman)
C’est un épisode un peu particulier qui nous est proposé pour cloturer ce numéro du softcover : déjà par sa taille, vu qu’il s’agit d’un épisode « giant size » mais aussi parce qu’à l’exception des 3 premières planches et de la toute dernière il n’y a pas une ligne de dialogue dans cette histoire à l’image des fameux épisodes « nuff said » des années 2000.
Co-signé par Jonathan Hickman pour le scénario, tout le récit repose donc sur la narration graphique de Russel Dauterman, particulièrement efficace pour nous seulement raconter l’histoire mais également mettre en images un voyage au sein de la psyché d’un individu. En l’occurrence, les télépathes Jean Grey et Emma Frost font un voyage au coeur de l’esprit de Tornade.
L’épisode a un côté psychédélique assez prononcé, avec une représentation graphique très particulière de ce voyage qui ne l’est pas moins. Les lecteurs qui ont un peu l’habitude de voir le plan astral savent qu’on peut tout y trouver, et c’est effectivement le cas ici où tout peut arriver au détour d’une case.
En tout cas l’épisode est vraiment très bien fait et s’avère être une expérience graphique fascinante. En plus d’être efficace sur le plan de la narration, le graphisme est en outre vraiment très soigné.
Bilan : Un très bon numéro, dont l’épisode « giant size » est le point d’orgue.
C’est tout pour aujourd’hui !
Le programme de la prochaine édition de Le mardi on lit aussi ! sera consacré à la suite des titres de janvier. Rendez-vous la semaine prochaine !
Watchtower Comics a besoin de vous !
Watchtower Comics est un site autofinancé et indépendant, qui vous offre depuis 2006 des contenus quotidiens sans publicité et des services gratuits.
Tout ceci coûte cher et nous avons besoin d'aide pour poursuivre notre activité.
Vous appréciez notre travail et vous voulez nous soutenir ? Faites un don sur notre page Tipeee !
Derniers commentaires