Watchtower Comics

Les comics et leur univers
 
Vous n'êtes pas connecté(e)
sur le site.



Vous n'avez pas de compte ? Inscrivez-vous, c'est rapide et gratuit !

Newsletter

Derniers films chroniqués

Deadpool & Wolverine
The Marvels
Guardians of the Galaxy
Ant-Man & la Guêpe - Quantumania
Black Panther Wakanda Forever

Catégories d’articles

Le lundi c’est librairie ! #347

Le lundi c'est librairie !


Le lundi c’est librairie ! vous propose aujourd’hui la chronique de trois titres, édités par Delcourt Comics et Glénat Comics.

Au programme : Green Valley, The dying and the dead t1 et Devolution.

Green Valley
Green Valley - Septembre 2018

Delcourt Comics
Collection Contrebande

240 pages – 18.95€
Septembre 2018 – Cartonné

Max Landis
Cliff Rathburn / Giuseppe Camuncoli

Les Chevaliers de Kelodia sont les plus grands et les plus valeureux de leur contrée. Mais avant ce jour, ils n’ont jamais eu à faire face au pouvoir qui réside au cœur de la Vallée d’Émeraude. Ils vont devoir reprendre du service et s’embarquer pour une aventure sans pareille : mettre fin aux agissements d’un sorcier malfaisant et anéantir ses dragons. Mais un instant… En réalité, les sorciers et les dragons, nous sommes bien d’accord que cela n’existe pas, n’est-ce pas ?…

A la lecture du pitch de l’album, on s’attend à une histoire plutôt classique de chevaliers devant mener une quête pour sauver des villageois. Mais rien n’est si simple dans cette histoire.

Max Landis signe en effet une histoire riche en surprises, prenant un malin plaisir à malmener le lecteur en lui faisant croire qu’il a compris de quoi il est question alors qu’il vient de le berner. L’histoire est donc très différente de ce qu’on pouvait imaginer en commençant la lecture, emmenant le lecteur là où il ne pensait pas forcément aller. Mais même si au final on ne se retrouve pas à lire ce qu’on attendait, on ne se sent pas floués car Max Landis signe une histoire captivante et finalement l’essence même du récit (l’héroïsme, la rédemption, la culpabilité du survivant…) reste au cœur de l’intrigue.

Cet album renferme en tout cas une histoire passionnante, l’auteur utilisant avec talent des éléments classiques allant avec son intrigue pour construire un récit dont la lecture est très agréable. Les personnages sont très bien caractérisés, chacun ayant son heure de gloire au sein du récit. Il y a de l’action, des moments de bravoure et comme je le disais plus haut des surprises pour sortir le lecteur de sa zone de confort. On se prend vraiment au jeu en suivant les aventures de ce groupe de chevaliers, en compatissant à leurs malheurs ou en admirant leur courage.

Page après page, la magie opère et on ne voit pas le temps passer. On ne s’ennuie en effet pas du tout en lisant cet album plutôt imposant, avec un bon dosage entre les scènes d’action et les moments plus calmes qui permettent de mieux appréhender les personnages et leurs motivations. Une fois qu’on a passé les différentes ruses de l’auteur pour en atteindre le coeur, l’histoire s’avère en tout cas très originale et très bien racontée.

Le graphisme est pour sa part signé Cliff Rathburn et Giuseppe Camuncoli, pour un excellent résultat. Les planches sont très joliment réalisées, avec une très bonne retranscription de l’ambiance de l’histoire et des scènes épiques très bien exécutées.

Un excellent album, surprenant et palpitant.


The dying and the dead tome 1
The dying and the dead t1 - Septembre 2018

Glénat Comics
Collection Comics

176 pages – 17.50€
Septembre 2018 – Cartonné

Jonathan Hickman
Ryan Bodenheim

La mort n’est que le début du voyage
Un mariage qui tourne au massacre, révélant un secret vieux de cinquante ans. Un homme prêt à tout pour sauver sa femme atteinte d’un cancer en phase terminale. Le retour d’un peuple ancien issu d’un autre monde et d’un autre temps… Tous ces événements d’apparence disparates vont forcer les survivants de la Grande Génération à se rassembler pour une dernière mission : retrouver la seule relique capable de sauver l’humanité… ou de la détruire.

Avec ce premier tome de The dying and the dead, nous voici embarqués dans une histoire au concept fascinant.

Jonathan Hickman pose ici les bases de l’univers de sa série, revisitant à sa façon l’histoire de l’Humanité en la faisant cohabiter avec un peuple ancien et mystérieux. Cela nous prend quelques pages pour comprendre où l’auteur veut en venir, vu qu’il semble se disperser dans différentes directions mais très vite ce qui semble n’avoir aucun rapport s’avère être lié par une narration sans faille.

Le travail de Jonathan Hickman est souvent qualifié de complexe (à raison d’ailleurs), l’auteur aimant nous proposer des intrigues fouillées dont il ne livre pas facilement les clés. The dying and the dead ne fait pas exception, car même si nous disposons finalement assez rapidement de beaucoup d’éléments sur l’histoire dont il est question, le récit est ambitieux et on sent que l’auteur garde encore des choses sous le coude pour la suite des événements. Tout ceci est vraiment passionnant, et donne envie d’en lire davantage.

Ce premier album est donc une entrée en matière particulièrement efficace, qui permet de faire connaissance avec les personnages et de comprendre ce qui les anime. Le lecteur peut aisément saisir les enjeux de l’intrigue, notamment grâce à des flashbacks bienvenus pour comprendre de quoi il retourne. En tout cas, comme d’habitude chez Jonathan Hickman, bien malin celui qui saura d’ores et déjà prédire ce que ce dernier nous réserve pour la suite de l’histoire.

Du côté du dessin, Ryan Bodenhein signe des planches très joliment réalisées qui collent parfaitement au scénario de son collègue. Qu’il s’agisse des passages de guerre ou de l’illustration du peuple ancien présent dans cet album, l’artiste livre des dessins impeccables qui servent parfaitement l’intrigue.

Un excellent album, qui entame brillamment une histoire passionnante.


Devolution
Devolution - Septembre 2018

Glénat Comics
Collection Comics

176 pages – 17.50€
Septembre 2018 – Cartonné

Rick Remender
Jonathan Wayshak

Et si le futur ressemblait à notre passé ?
Dans le futur, suite à l’épidémie d’un mystérieux virus, toutes les créatures sur Terre ont « dévolué », plongeant la planète entière dans une nouvelle Préhistoire. Toute trace de civilisation a disparu, et les cités humaines ne sont plus que des territoires hostiles dominés par néandertaliens à dos de mammouths, tigres à dents de sabre et autres insectes géants anthropophages. Seule une poignée d’êtres humains semble avoir gardé ses capacités intellectuelles. Parmi eux, Raja va se lever pour combattre et trouver un antidote pour faire rentrer son espèce sur les rails d’une nouvelle évolution. Mais avant cela, elle va devoir traverser les terres désolées pour convaincre les dernières poches d’humanité de la rejoindre dans sa quête… et surtout survivre aux brutes nazies qui les contrôlent par la peur !

Il arrive que des titres aient un très bon pitch, mais que le résultat soit largement en dessous de ce qu’on pouvait attendre. Cet album est dans ce cas.

Devolution avait pourtant pour lui un sujet alléchant, et un auteur qui a largement fait ses preuves. Pourtant cette histoire de Rick Remender ne décolle jamais vraiment. L’auteur donne l’impression tout du long d’essayer de faire du Walking dead sans vraiment y parvenir, et donne même l’impression qu’il est dépassé par sa propre histoire.

On retrouve en effet, outre la trame classique des humains qui tentent de s’en sortir après une catastrophe globale (certes ce n’est pas Walking dead qui a inventé ça) et un méchant plus qu’odieux et grossier qui fait penser à un mélange insolite de Negan et du Gouverneur avec une surcouche de nazi pour que ça ne se voit pas trop.

L’idée de base était pourtant intéressante, mais ça tourne très vite en rond avec même des incohérences (depuis quand il y a eu des moustiques géants sur Terre ?) et les dialogues particulièrement vulgaires ne sauvent pas la donne. Il y a quelques bonnes idées, mais elles surnagent dans un récit poussif et traînant en longueur. J’aime beaucoup le travail de Rick Remender, mais là j’ai vraiment été très déçu car il nous a habitués à nettement mieux.

Du côté du dessin, les planches de Jonathan Wayshak sont correctes mais sans plus. Les dessins lorgnent vers le cartoony sans non plus franchement sauter le pas, ce qui ne colle pas trop à l’ambiance de l’histoire.

Le sommaire est complété par des recherches de personnages par l’illustrateur de l’album, ainsi que le script du début de l’histoire.

Un album décevant, qui reste très en deçà de la série qu’il tente d’imiter.


C’est tout pour aujourd’hui !

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

Une pensée sur “Le lundi c’est librairie ! #347

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ca peut vous intéresser... x