Critique sans spoiler des deux premiers épisodes de la série Hawkeye diffusée sur Disney+ en 2021.

Avec Jeremy Renner, Hailee Steinfeld, Tony Dalton, Vera Farmiga, …

 

 

Deux ans après les événements de Avengers Endgame, Clint Barton alias Hawkeye se retrouve confronté à son passé de Ronin tandis qu’il croise le chemin de la jeune archère Kate Bishop.

 

 

Un duo de choc en construction et un personnage énigmatique

Forcément, vu le titre de la série on retrouve Jeremy Renner dans le rôle de Clint Barton / Hawkeye. Le personnage qui n’a jamais été très jovial joue la carte du ronchon dans ces deux premiers épisodes, tandis qu’il est confronté à la fois à son passé de héros et à ses activités de Ronin. Le personnage est rapproché de sa version papier avec l’introduction de sa surdité qui est d’ailleurs expliquée de façon concise et efficace.

A ses côté, Hailee Steinfeld tient le rôle de Kate Bishop dont le lien avec Hawkeye est plutôt bien trouvé. La jeune comédienne est parfaitement à l’aise pour camper un personnage très sûre d’elle (et qui le montre bien) mais également meurtrie par son histoire familiale, ce qui laisse penser que son assurance et son côté mordant seraient avant tout une carapace pour cacher ses blessures. Clint et Kate ne se rencontrent pas tout de suite, mais le duo fonctionne parfaitement lorsqu’il est réuni.

Parmi les personnages de ces deux épisodes, on voit Tony Dalton prêter ses traits à Lalo Salamanc… heu pardon à Jack Duquesne. On ne va pas faire de spoiler en disant directement à qui il fait penser, mais les lecteurs ont bien entendu une petite idée vu son nom, son hobby et sa moustache ! Le comédien est bon dans ce rôle énigmatique, dont on ne sait pas trop quoi penser pour le moment.

La famille et le poids du passé

La thématique de la famille est particulièrement mise en avant dans ces deux épisodes, qu’il s’agisse de celle de Clint Barton ou celle de Kate Bishop. Tandis que le premier doit à regret s’éloigner de la sienne pour s’occuper d’un problème lié à son passé, la seconde est confrontée à l’évolution de la sienne qui prend une tournure peu engageante.

Il est aussi beaucoup question de Ronin, l’identité de justicier urbain tenue par Clint Barton entre Infinity War et Endgame. Le stratagème pour ramener cette identité est un peu facile, mais il est intéressant qu’on revienne sur cette période de la vie de Hawkeye que l’on devine plutôt agitée. Le passé de Kate Bishop, lié à Clint Barton, tient aussi une place importante dans l’histoire et en fin de compte leurs passés respectifs jouent un rôle dans leur situation vis-à-vis de leurs familles dont il était question plus haut.

Yippie ki yay ? Pas encore en tout cas

Lors de la campagne de promotion de Hawkeye, on pouvait trouver qu’il y avait comme un air de Die hard dans les images présentées. Le côté bougon du personnage de Clint Barton, sa tendance à être au mauvais endroit et au mauvais moment au lieu de profiter de sa famille tranquillement, l’ambiance de Noël… de quoi penser aux aventure de John Mac Clane !

Dans ces deux premiers épisodes, on ne ressent pas trop l’influence de Die Hard pour le moment malgré l’ambiance de Noël et le sale caractère de Clint Barton à peine contrebalancé par la personnalité affirmée de Kate Bishop. Cela va peut être venir, en tout cas pour le moment la série prend son temps pour se poser et si ces deux épisodes sont agréables à regarder on se rappelle aussi qu’on est déjà au tiers de Hawkeye : il y a encore potentiellement pas mal de choses à raconter d’autant qu’un personnage annoncé n’a pas encore pointé le bout de son nez, espérons que les quatre épisodes restants suffiront à faire les choses bien.

En conclusion

Hawkeye prend son temps pour se poser au cours des deux premiers épisodes, avec un duo qui commence à bien fonctionner. Ces deux épisodes sont plaisants, et donnent envie d’être au rendez-vous pour les 4 mercredis à venir afin de suivre cette nouvelle série.

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