Après les conférences, il est temps de parler de l’édition 2017 du FIBD à Angoulême elle-même.
Vendredi 27 janvier… après un réveil aux aurores et un long trajet en train, me voici enfin de retour à Angoulême. 5 ans se sont écoulés depuis ma dernière visite, et il s’en est passé des choses en 5 ans, aussi bien dans ma vie que dans l’univers des comics en France ! Le temps de récupérer mon badge à l’Hôtel de ville, il est temps de parcourir la ville pour lancer ces deux jours de course effrénée.
Le Festival en général
Comme à son habitude, Angoulême s’est transformée le temps de quatre jour en une sorte de salon géant à l’échelle de la ville, avec des espaces dédiées disséminés ici et là et des expositions en plein air. La bande dessinée était véritablement dans l’air, que ce soit avec les décorations de bâtiments ou les structures qui abritaient les stands et il était impossible d’ignorer l’omniprésence du neuvième art.
Dès le vendredi il y avait pas mal de monde dans les rues et les différents espaces, et le samedi cela devenait même assez périlleux d’aller d’un point à l’autre dans un temps raisonnable. A noter que malgré les mesures de sécurité renforcées en raison du contexte cela n’a pas été vraiment contraignant grâce à l’efficacité des agents de sécurité.
Les stands
Les différents stands étaient répartis sur plusieurs espaces, certains regroupés et d’autres plus éloignés. Parmi les éditeurs présents dans le Monde des Bulles, certains proposaient en plus de l’essentiel de leur catalogue des avant-premières des sorties à venir. Clairement ce n’était pas l’endroit à fréquenter pour faire des économies !
Mais il n’y a pas que dans Le Monde des Bulles qu’il y avait des choses à voir, loin de là. Il y avait en effet beaucoup de stands intéressants dans les autres espaces, notamment l’espace BD Alternative et l’espace Para BD.
Les auteurs et artistes en dédicace
Cette année, l’affiche du festival était alléchante en ce qui concerne les invités estampillés « comics » et les festivaliers ont eu l’occasion de rencontrer leurs auteurs et artistes préférés.
L’exposition La French touch de Marvel
Au théâtre d’Angoulême se tenait une exposition organisée par Panini Comics intitulée la French touch de Marvel. J’y ai retrouvé mon estimée consoeur Katchoo (du blog The Lesbian Geek) avec qui j’ai eu le plaisir de passer l’essentiel de mon séjour à Angoulême, ainsi que l’érudit Xavier Fournier qui a par ailleurs rédigé les textes de cette exposition. A cette occasion le théâtre accueillait des invités prestigieux sous forme de statues accompagnées d’une magnifique affiche !
L’exposition s’articulait autour de la contribution d’auteurs et d’artistes Français aux publications de Marvel. On y trouvait aussi bien les reproductions des couvertures d’artistes de Franco-Belge pour les 20 ans de Panini Comics (Pénélope Bagieu, Bastien Vives…) que des travaux d’autres artistes dont bien entendu Moebius mais aussi Paul Renaud, Geoffo, Mr Garcin… Les textes étaient vraiment très intéressants, et complétaient agréablement l’aspect visuel de l’exposition.
Le cadre était particulièrement sympathique, et l’exposition en elle-même très intéressante. Assurément c’était un aspect du festival à ne pas manquer !
Les conférences et rencontres
Ces deux jours ont été riches en conférences et rencontres, et encore je n’ai pas tout fait ! Il est juste vraiment dommage au niveau de la programmation que l’essentiel des contenus estampillés « comics » se soient retrouvés en même temps ou se soient chevauchés. Je conçois que sur 4 jours de festival la constitution d’un planning doit tenir d’une partie de Tetris au niveau mega-insane-hard mais il est vraiment dommage que des contenus qui intéressent les mêmes personnes soient tombés en même temps. J’espère que le tir sera rectifié pour des éditions ultérieures.
Pour le compte-rendu des conférences, je vous redirige vers l’article qui y a été consacré.
En conclusion
Cette édition 2017 était réussie et proposait pas mal de choses intéressantes pour les lecteurs de comics, même si ces derniers ont dû faire des choix difficiles concernant les conférences et rencontres.
Un album photo est disponible sur la page Facebook de Watchtower Comics, n’hésitez pas à le consulter.
Sur un plan personnel
En ce qui me concerne, j’ai passé un excellent moment pendant ces deux jours, même si j’ai passé mon temps à courir et que je n’ai fait que le quart de ce que j’avais prévu. Ce fut un grand plaisir de passer du temps en compagnie notamment de Katchoo, Xavier Fournier, Florent (du Pistolet à bulles), Paul Renaud, JL Mast, l’équipe Panini Comics (mon banquier ne remercie pas Aurélien !), Jean-Michel Ferragati, les auteurs du stand LGBT BD (je garderai pour moi une sombre histoire de dame pipi…) et une partie de l’équipe Wanga (je n’ai malheureusement pas vu tout le monde). Sans compter les personnes que j’ai eu que le temps de saluer rapidement. Deux jours épuisants, mais dont je reviens avec les yeux qui pétillent et une forte envie de revenir. 🙂 Et en plus j’ai un joli dessin de Declan Shavley, ce qui pour une première dédicace sur tirage au sort est sacrément chouette 🙂
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