Retour sur l’édition 2017 du FIBD à Angoulême avec les différentes conférences qui s’y sont déroulées.
En attendant le reportage sur le festival, qui ne saurait tarder, je vous propose de revenir sur les différentes conférences où j’étais présent.
20 ans de Panini Comics (Sébastien Dallain, Jean-Yves Mitton, Guillaume Coué)
La première conférence à laquelle je me suis rendu cette année était organisée par Panini Comics à l’occasion de ses vingt ans d’existence. Après avoir rendu hommage aux artistes qui ont illustré les couvertures « spécial 20 ans » qui sont proposées sur une vingtaine d’albums cette année, Sébastien Dallain et Guillaume Coué nous ont ensuite retracé l’histoire de Panini Comics au cours de ces 20 ans, et nous a communiqué des informations sur le planning 2017 de l’éditeur (sur lesquelles je reviendrai plus tard).
Jean-Yves Mitton a également brièvement pris la parole, livrant au passage une anecdote sur la célébration de son autorisation à dessiner du Marvel qui nous a bien amusés. Cette conférence était intéressante, et pour tout dire ça faisait un drôle d’effet de revenir sur les 20 ans de l’éditeur en se disant que le temps passe décidément bien vite…
La French Touch de Marvel (Xavier Fournier, Jean-Yves Mitton, Paul Renaud, Jean-David Morvan, JL Mast)
Pour cette édition du FIBD, l’accent a été mis sur la contribution Française à l’histoire des comics Marvel à travers une exposition (dont je vous parlerai dans le reportage) mais aussi une conférence regroupant des invités travaillant ou ayant travaillé pour Marvel. Xavier Fournier a donc donné la parole à Jean-Yves Mitton (qui n’a pas travaillé directement pour Marvel mais pour Lug), Paul Renaud (dessinateur de multiples titres pour Marvel), Jean-David Morvan (scénariste de Wolverine Saudade) et JL Mast (expert en Turbomédia et dessinateur de storyboards pour Marvel).
Chacun des intervenants nous a parlé de son travail et ont confié au public des anecdotes intéressantes et souvent amusantes, le tout dans une ambiance détendue. Une conférence très intéressante, mais en tout cas soyez rassurés après l’avoir visionnée : les comics périodiques existent toujours en France ! 😉
John Romita Sr (Xavier Fournier)
Malheureusement je n’ai pas filmé cette conférence à cause d’une incompréhension de ma part, et j’en suis le premier peiné. Xavier Fournier nous a donc présenté un artiste majeur de Marvel, à savoir John Romita Sr (le père de John Romita Jr donc, oui je sais merci Captain Obvious).
Au fil de cette conférence, nous avons donc pu parcourir la carrière de cet artiste et appris des anecdotes amusantes. Parmi celles-ci il y a l’histoire du bouclier et du costume de Captain America dans les années 50 (la version anti-communiste retconnisée depuis) : pour gagner du temps, John Romita avait décidé de ne plus dessiner les rayures sur le bouclier et le costume du héros, décidant que c’était aux coloristes de le faire. Ces derniers n’ont pas du tout apprécié d’avoir du travail en plus et donc se sont amusés sur les dessins avec ces rayures en les supprimant ou en ajoutant mais d’une façon complètement arbitraire et ce d’une planche à l’autre voire même d’un dessin à l’autre sur la même planche !
C’est en tout cas le portrait d’un artiste empli de doutes sur son propre talent que nous a dressé Xavier Fournier, racontant ainsi les nombreuses fois où il a fallu le convaincre de prendre en main tel ou tel personnage qu’il était persuadé de ne pas pouvoir dessiner (et donc Stan Lee l’invitait au restaurant pour parvenir à ses fins). Nous avons pu voir aussi l’évolution de ses techniques de travail et de son trait depuis ses débuts, et apprendre quelles ont été ses attributions en coulisses par la suite. Comme d’habitude le temps est passé trop vite, et c’était l’occasion d’en apprendre beaucoup sur un ton détendu et avec une approche didactique.
Wonder Woman – En attendant Gadot (Katchoo)
Sous ce titre pour le moins insolite se cache une conférence animée par mon estimée consœur Katchoo (du blog The Lesbian Geek) sur une thématique qu’elle maîtrise parfaitement : Wonder Woman.
Tout au long de la conférence, Katchoo nous a donc raconté la genèse du personnage et son évolution au fil du temps. Nous avons également pu constater à quel point son créateur (William Marston Moulton) était un personnage haut en couleurs, et nous amuser de quelques anecdotes sur lui et le personnage de Wonder Woman. Cette conférence, qui s’arrêtait sur la version contemporaine de Wonder Woman et sa nouvelle version au cinéma, était très intéressante et c’était l’occasion d’apprendre des choses pas forcément très connues sur le personnage.
Je vous donne maintenant rendez-vous très vite pour la suite de mes aventures Angoumoises avec le reportage sur cette édition 2017 du FIBD.
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