Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist se rencontrent et unissent leurs forces pour lutter contre la main et l’implacable Alexandra Reid, afin de sauver New York.
Defenders est une série qui était attendue au tournant : elle constitue en effet un projet ambitieux, consistant à faire converger les quatre séries Marvel diffusées sur Netflix dans une histoire commune. On a déjà eu ça au cinéma avec les films Avengers et Avengers 2, donc l’idée n’est pas nouvelle, mais le faire à la télévision n’est pas contre pas très courant. C’est aussi l’occasion de reconstituer le puzzle dont les pièces sont éparpillées dans les 4 séries, même si l’intrigue concerne davantage Daredevil et Iron Fist.
Le résultat est en tout cas plutôt bon : les interactions des personnages sont réussies, chacun ayant son importance dans cette histoire. Jessica Jones se taille d’ailleurs la part du lion, éclipsant ses partenaires avec une présence surprenante qui donne pour le coup une furieuse envie d’avoir la seconde saison de la série qui lui est consacrée. Les personnages secondaires de chaque série jouent également un rôle sans que cela soit gratuit, même si certains s’en tirent mieux que d’autres. Sigourney Weaver par contre déçoit, vu le talent de l’actrice on était en droit d’espérer un personnage dans la veine du magistral Wilson Fisk mais on est loin du compte.
L’histoire tient plutôt la route, malgré quelques incohérences et facilités scénaristiques et quelques ellipses dans la narration qui font qu’on se pose des questions une fois la saison terminée. On peut aussi déplorer une utilisation plus qu’abusive de filtres de couleur dans les premiers épisodes, ce qui rend le visionnage assez pénible à force.
Sans avoir le même impact qu’a pu avoir le premier Avengers, Defenders remplit honorablement son office et fait converger les séries urbaines de Marvel avec une certaine efficacité malgré ses défauts.
La série en général
Tout fan de comics connait par cœur la recette de la rencontre de héros : un quiproquo, une bagarre, la réalisation qu’en fait ils combattent le même ennemi, une alliance et à la fin les héros sont les meilleurs amis du monde. Cette recette est classique et très utilisée, et même si Defenders utilise une approche un peu différente on retrouve tout de même la base de la recette. La construction du groupe est plutôt bien faite : non seulement ils ne se retrouvent pas tout de suite à travailler ensemble (il y a d’abord deux duos qui se constituent assez naturellement) mais le rôle de liant entre les personnages n’échoit pas uniquement à Claire. Son rôle est certes important, mais elle n’est pas la seule à participer à la rencontre de nos quatre personnages.
Pour cette rencontre des quatre héros urbains de Marvel / Netflix, le format est plus resserré qu’à l’accoutumée : il faudra en effet se contenter de huit épisodes, ce qui n’est pas forcément un mal car davantage aurait été de trop. On échappe ainsi à ce sentiment qu’on a parfois d’intrigues semblant rallonger la sauce, mais d’un autre côté il y a quelques ellipses qui auraient sûrement gagné à être détaillées. Il est aussi dommage que sur les cinq chefs de la Main il y en ait trois qui soient présentés dans la série, alors qu’il y aurait eu le temps de le faire dans les autres séries. Du coup, cela diminue sérieusement l’impact de ces personnages, dont on ne retient finalement pas grand chose en dehors du plus médiatisé d’entre eux (Alexandra).
L’histoire regroupe les univers des quatre séries (Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist) mais se focalise davantage sur les intrigues développées dans la première et la dernière : la Main, l’énigmatique Madame Gao, K’un Lun… tout ceci fait directement suite à ce qui a été présenté dans ces deux séries. La greffe avec Jessica Jones et Luke Cage, dont les intrigues ne sont pas liées directement à tout ceci, s’opère cependant assez naturellement et là aussi on se met à la suite des événements survenus dans leurs saisons respectives.
Comme dans les autres séries Marvel de Netflix, l’ambiance est sombre et glauque. L’humour n’est pas absent, mais sans aller non plus jusqu’à faire des blagues à répétition comme dans la plupart des films Marvel Studios. La violence et l’action sont omniprésentes, sans pourtant jusqu’à égaler la seconde saison de Daredevil dans ce domaine (de même on peut se demander où sont passés tous les ninja de la Main ? RTT ? Démission massive en voyant débarquer nos quatre lascars ?) mais on reste tout de même dans un contexte qui s’adresse à un public averti. Et la traditionnelle bagarre de couloir est au rendez-vous, avec une variante cette fois (utilisation des pièces le long du couloir).
Un gros défaut de la série est également présent dans les quatre séries qui ont convergé : les incohérences et facilités scénaristiques. Il y a en effet des choses promptes à mettre à mal la suspension d’incrédulité du spectateur, notamment tout ce qui a trait à la présence des proches des héros urbains dans le commissariat. Il n’est pas forcément aberrant qu’ils soient gracieusement mis à l’abri vu la situation, mais à partir de là c’est open bar : ils se déplacent comme bon leur semble (essayez un peu dans un vrai commissariat pour voir), ne sont jamais inquiétés quand les héros en question sont regardés de travers par les autorités et la surveillance des pièces sensibles est pour le moins laxiste. On appréciera aussi l’élégance des policiers qui enchaînent une femme inconsciente à une table d’interrogatoire, déshabillent et rhabillent un homme inconscient pour examiner sa chemise et même plus généralement emmènent directement quatre personnages sérieusement amochés sans les faire passer par un hôpital, quitte à le faire sous bonne garde…
Les personnages
Defenders, c’est avant tout la rencontre de quatre personnages qui ont eu droit à leur série avant de se retrouver dans Defenders, un peu à la façon d’un event en fait. Les comédiens sont toujours aussi à l’aise dans leurs rôles respectifs, même si par moments Charlie Cox semble oublier qu’il joue un aveugle (quelques regards un peu trop pointés vers la personne à laquelle il s’adresse). Le fait de ne pas rassembler tout de suite l’ensemble des personnages mais de partir sur des duos est excellente, d’autant que les duos en question fonctionne à merveille : qu’il s’agisse de Matt et Jessica qui sont tels chien et chat ou de Luke et Danny qui ont des rapports tendus après s’être tapés dessus, les interactions sont soignées.
Matt Murdock (Charlie Cox) commence la série pétri de doutes : contrairement à son état d’esprit de la fin de la saison 2 de Daredevil, l’avocat aveugle ne veut plus agir en justicier. La façon dont il fait son possible pour ne pas recommencer à aller taper du voyou en costume de super-héros fait penser à un combat contre des addictions plus terre à terre comme l’alcool ou la drogue. Mais forcément le diable de Hell’s Kitchen va retomber dans ses penchants jusqu’à y laisser la vie (du moins en apparence). A noter qu’il est le seul personnage à avoir un costume, ce qui fait parfois un peu bizarre vu que ses comparses sont tous en tenue de ville.
Jessica Jones (Krysten Ritter) n’est pas non plus au mieux de sa forme au début de Defenders : suite à la conclusion de la saison 1 de sa série, Jessica sombre dans la bouteille et ne fait pas grand chose de sa vie. Mais en se retrouvant par le plus grand des hasards impliqués dans le plan de la Main, elle rencontre Matt Murdock puis croise à nouveau le chemin de Luke Cage et fait la connaissance de Danny Rand. Jessica est le personnage qui domine cette rencontre de héros : dialogues percutants et attitude badass, la détective de choc en impose et trouve rapidement sa place dans le groupe de justiciers urbains.
Luke Cage (Mike Colter) comme quant à lui la série sur une note plus positive que lors du dénouement de sa propre série : il sort de prison et retrouve Claire (Rosario Dawson). Malgré sa promesse de rester en dehors des ennuis, il va forcément se retrouver embarqué dans l’intrigue liée aux manigances de la main. On retrouve un Luke Cage dans la lignée de sa caractérisation dans sa propre série, mais plus enclin à assumer son rôle de justicier urbain. La puissance du personnage est une nouvelle fois très bien rendue, donnant l’impression d’un mastodonte invincible que rien ne peut arrêter. A noter que même si Luke Cage file le parfait amour avec Claire, les dialogues de la fin du dernier épisode semblent indiquer qu’il n’a pas du tout cessé d’éprouver de l’intérêt pour Jessica Jones (comme dans les comics).
Danny Rand (Finn Jones) tient de son côté un rôle clef dans l’intrigue de Defenders : non seulement cette saison est la suite directe de la première saison d’Iron Fist, mais en plus la Main est directement connectée à son folklore et a besoin de lui pour accomplir son plan. Danny est souvent agaçant dans cette saison, en se comportant en enfant impulsif prompt à se mettre dans des situations difficiles mais d’un autre côté sa candeur incite ses camarades plus cyniques à agir. Et toujours pas de costume…
Face à eux, on retrouve deux « méchants » des autres séries : Madame Gao (Wai Ching Ho) et Bakuto (Ramon Rodriguez), ce qui soulève d’ailleurs des interrogations sur la cohérence de l’histoire : Comment Bakuto peut-il être en vie vu ce qui est dit à propos de la résurrection limitée et si Madame Gao est la seule des chefs de la Main à posséder des pouvoirs surhumains, alors quel besoin a-t-elle des autres (surtout que leur intérêt est plus que limité, on se souvient à peine des deux autres membres de la Main introduits dans cette saison) ? Du coup on se dit qu’il aurait été logique que ce soit elle qui soit la grande méchante de la série.
Alexandra Reid (Sigourney Weaver) est justement la fameuse grande méchante de Defenders. C’est elle qui tire les ficelles de l’opération qui vise à récupérer les ossements de dragon en détruisant New York au passage, tout en faisant le nécessaire pour récupérer Iron Fist. On attendait beaucoup de la présence d’une comédienne de la stature de Sigourney Weaver dans la série, mais au final le résultat est en-deçà des attentes. Tout en dominant aisément les méchants de Luke Cage et Iron Fist, le personnage d’Alexandra n’en impose pas autant qu’un Killgrave (Jessica Jones) ou qu’un Wilson Fisk (Daredevil) tous deux terrifiants. La comédienne semble assez peu impliquée dans son rôle, donnant plutôt l’impression de s’ennuyer ferme, tandis qu’au niveau de l’histoire là encore on s’interroge sur le rôle d’Alexandra par rapport à Madame Gao. Son utilité semble se cantonner à avoir ramené Elektra à la vie, envers et contre tous.
Elektra (Elodie Yung) est en effet de retour dans Defenders, après avoir trouvé la mort dans Daredevil. Le personnage a évolué depuis sa première apparition, et dans son rôle de morte vivante qui cherche à recoller les morceaux de sa psyché la comédienne livre une prestation très convaincante. Le retournement de situation suite à son assassinat d’Alexandra n’est pas si surprenant, on se demande même comment ce n’est pas arrivé plus tôt. Il est juste dommage que toute l’intrigue autour du Black swan et de la fameuse substance soit assez confuse, ce qui fait qu’on a par moment du mal à comprendre où veulent en venir les scénaristes.
Du côté des personnages plus secondaires, on retrouve des personnages issus des quatre séries sans que tout le monde ne soit traité à la même enseigne. En effet, les grandes sacrifiées sur l’autel de la narration de Defenders sont bel et bien Jeri Hogarth (Carrie-Ann Moss) dont la présence tient plutôt du cameo et Trish Walker (Rachael Taylor) qui quant à elle s’en tire un peu mieux côté temps de présence mais dont l’utilité est toute relative en dehors de montrer qu’il se trame des choses louches. Karen Page (Deborah Ann Woll) tient de son côté un rôle un peu plus important, en étant partie intégrante du processus qui pourrait amener Matt Murdock à totalement arrêter ses activités de justicier mais par contre on déplore un certain manque de cohérence dans son comportement : qui pourrait imaginer que la jeune femme, particulièrement fouineuse, reste sagement à attendre dans sa cachette comme on lui dit ?
Dans les personnages issus de Daredevil, Foggy Nelson (Elden Henson) tient de son côté un rôle important : il agit une nouvelle fois comme la boussole de moralité de son ami Matt, à plus d’une occasion. Qu’il s’agisse de tenter de l’empêcher de continuer ses activités ou au contraire de l’aider en l’empêchant de faire des bétises, Foggy est un atout inestimable pour Daredevil. Enfin on retrouve Stick (Scott Glenn), fidèle à lui même en vieux salopard manipulateur et prêt à tout pour accomplir ce qu’il faut faire suivant son jugement.
Du côté de l’entourage de Luke Cage, on retrouve Misty Knight (Simon Missick), qui tient un rôle important dans l’intrigue en étant le pare-feu de notre fine équipe par rapport aux autorités. On notera qu’elle se retrouve finalement amputée de son bras comme dans les comics, et comme le dialogue pas du tout subtil le laissait entendre elle sera dotée d’un bras bionique (une photo promotionnelle la montre avec sa prothèse high tech).
Du côté d’Iron Fist, on retrouve Colleen Wing (Jessica Henwick) dont l’implication est d’autant plus importante que l’intrigue de cette saison de Defenders fait directement suite à celle de la saison 1 d’Iron Fist. On peut en tout cas se demander si Bakuto n’est pas présent dans la série juste pour jouer sur la corde émotionnelle des rapports entre lui et Colleen…
Enfin difficile de parler des personnages venus des autres séries sans évoquer Claire Temple (Rosario Dawson) : présente depuis la première saison de Daredevil, elle fait figure de fil rouge de par sa présence dans chacune des séries. On peut apprécier en tout cas que même si elle contribue fortement à lier les différentes séries, il n’a pas été choisi d’en faire le liant exclusif entre les personnages : cela aurait été un peu gros qu’il suffise que Claire connaisse tout le monde pour qu’elle puisse les présenter d’un coup… A l’instar de Foggy pour Daredevil, Claire est la caution morale des personnages de cette non-équipe.
Les connexions au Marvel Cinematic Universe
Le mot d’ordre du Marvel Cinematic Universe, c’est « Everything is connected » (tout est connecté)… sauf que cela devient de moins en moins vrai au fil du temps, une scission d’étant opérée entre les univers cinéma et télévision. Les allusions se sont progressivement taries au fur et à mesure de l’établissement de frontières invisibles mais bien présentes entre les deux pôles de Marvel.
Les différentes séries Netflix qui convergent dans Defenders sont quant à elles tout à fait connectées, ça il n’y a aucun doute vu que les intrigues se rejoignent et les personnages les plus importants de chaque série sont présents. Mais en dehors de ça, il n’y a dans Defenders aucune mention ou référence aux personnages Marvel qui sévissent au cinéma. On pourrait dire que c’est de bonne guerre, vu que l’inverse est tout à fait vrai.
Après il est vrai que sur papier aussi les Avengers ne se déplacent pas à chaque fois qu’il se passe quelque chose dans New York, et qu’il y a une différence assez marquée entre les héros urbains et les autres qui s’occupent de crises plus globales. Mais pour renforcer la cohésion de l’univers Marvel « connecté » il aurait été de bon ton de glisser ne serait-ce qu’un dialogue montrant l’existence d’autre personnages en dehors de l’univers urbain (sans compter Spider-Man qui est pile dans leur catégorie), un peu comme ce qui avait été fait dans la première saison de Daredevil. Par contre il semble assez curieux que notre fine équipe puisse semer le bazar sans que les agents du SHIELD ne viennent s’en mêler, même si on peut s’amuser d’un crossover entre une série plus grand public et un univers où le méchant décapite ses lieutenants à coups de portière.
L’adaptation
En l’espèce on ne peut pas vraiment parler d’adaptation au sens le plus strict du terme, vu que les Défenseurs (oui je sais c’est ringard en Français) ne sont pas vraiment cette équipe dans les comics : il s’agit en effet d’une « non-équipe » qui a vu le jour dans les année 1970 et où se sont retrouvés plusieurs héros donc Docteur Strange, Hulk, le Surfer d’argent…
Mais ce n’est pas pour autant que Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist n’ont jamais travaillé en équipe sur le papier. Il y a déjà eu une tentative d’équipe urbaine au début des années 2000 (la période « Marvel Knights »), la plupart d’entre eux se croisent régulièrement (Jessica et Luke sont même mariés et ont une petite fille) et ils ont aussi formé un groupe d’Avengers. Il n’est donc pas délirant de former une équipe avec ces héros urbains, et on retrouve à l’écran des connexions très similaires à ce qu’on peut lire. On retrouve en tout cas des personnages très conformes à leurs versions comics contemporaines, à tel point que tout ceci semble sortir directement d’une histoire de Brian Michael Bendis au niveau des interactions entre les personnages (y compris la fameuse discussion autour d’une table, grand classique de Bendis) ou de leurs caractérisations.
Il y a en tout cas des changements assez drastiques en ce qui concerne la Main, qui est dans la série décrite comme ayant été fondée par des exilés de K’un Lun alors que sur papier ses origines sont plus « classiques ». Sinon on retrouve ici et là quelques petits emprunts aux aventures des différents personnages, comme l’écharpe qu’utilise Matt Murdock pour protéger son identité (ironiquement sur papier c’était un cadeau pour Elektra et à l’écran il se masque avant de l’affronter) ou la prise d’otage chez Jessica Jones. De quoi faire sourire le fan sans pour autant larguer le téléspectateur qui n’aura pas saisi l’allusion mais sans que cela ne lui soit préjudiciable.
L’ultime séquence de cette saison est également un emprunt, et pas des moindres : c’est clairement une allusion marquée à Born again, aussi bien par le fait que Matt Murdock se réveille dans ce contexte mais aussi la référence à une religieuse nommée Maggie. Par contre, cela semble indiquer qu’une adaptation de Born again ne sera pas proposée alors que pourtant cela pouvait en prendre le chemin (présence d’un équivalent de Nuke, haine marquée entre Wilson Fisk et Daredevil, identité de ce dernier toujours secrète et conflit intérieur entre ses deux « vies »).
En conclusion
Malgré les attentes depuis l’annonce du projet de réunir toutes les séries en une seule, il faut être honnête : Defenders n’est pas aux séries Marvel Netflix ce qu’Avengers a été aux films Marvel Studios. Cela reste en tout cas une approche tout à fait honnête du concept, et malgré ses défauts cette première rencontre des héros urbains de Marvel est plutôt réussie.
Bonjour,
Il faut déjà avoir accroché aux autres séries, pour avoir envie de voir The Défenders, moi je préfère en français, fière de la langue de Molière, Les Défendeurs !
– Daredevil tient la route, mais je trouve trop sombre, trop glauque.
– Jessica Jones, pas regardé, je n’aime pas l’actrice.
– Luke Cage, vu un épisode, le premier, trop mou, je me suis endormi dessus.
– Iron Fist pas encore, vu, mon intérêt a diminué, en sachant qu’il n’y aurait pas de costume, complètement l’inverse du comics de mon époque, on ne le voyait qu’en costume, je me souviens de la fin d’une histoire où il retire pour la première fois son masque, on découvrit le visage de Dany Rand.
J’ai l’impression que les séries netflix/marvel prennent le style des films dc comics, c’est bien dommage.
Plus que de regarder du côté de DC je pense surtout que l’objectif est de viser un autre public que celui des films, en étant nettement moins grand public. Après c’est clair que ça finit par se ressembler vu que d’un côté comme de l’autre c’est pas bien gai.
Pour Iron Fist ça m’a fait étrange aussi cet épisode du comic book (j’ai lu l’intégrale cet été) mais du coup cela reflète bien la différence entre la série et la BD : dans l’un l’individu prime et l’autre plus la mission.
Pour Jessica Jones c’est dommage de s’arrêter à ça : je suis loin d’être fan de la comédienne aussi, mais elle m’a convaincu dans le rôle de Jessica Jones et ça vaut vraiment le détour. Et c’est aussi se priver d’un vilain de premier ordre : David Tennant est impérial en Killgrave.
Bonjour,
Je n’aime la différence le comic et la série.
David Tennant est un bon acteur, mais d’après les photos, sa couleur de peau est normal, pour l’homme pourpre pas bon.
Je vais me faire l’avocat du diable : est ce qu’un type à la peau violette ça ne ferait pas un peu bizarre dans ce contexte ?
Bonjour,
Ce n’est pas la vraie vie, je ne suis pas un fervent des comics réalistes. Tout cela est dans l’imaginaire, avec des événements de la vie de tous les jours.
Donc oui un personnage avec la peau violette possible dans la série, pas bizarre.
Sinon il fallait choisir un autre vilain.
Ça se défend comme point de vue. Je ne le partage pas forcément mais je fais partie des traumatisés par certains excès comme Batman & Robin donc j’ai un peu de mal à envisager des choses comme ça 😉
Bonjour,
Je vais essayer de regarder la série Les Défenseurs, peut-être que cela donnera envie de voir les autres séries, enfin de compte.
Moi je vois l’homme pourpre avec du maquillage ou un masque style « L’homme invisible avec David McCallum (1975) » pour cacher sa peau violette, justement .
https://www.dailymotion.com/video/x29g2sn_l-homme-invisible-generique_shortfilms
Batman & Robin m’a fait penser à un clin d’oeil de l’époque 70 des comics, riche en couleur.
Batman n’est pas juste le côté sombre, la noirceur, c’est un personnage plus complexe, mais je comprends.
Puis je ne suis pas fermé, aujourd’hui je pense comme ça, un jour j’aurai un autre avis peut-être.
Bonne continuation
Référence de connaisseur ! 🙂 (je suis très fan de cette série)
L’idée est très intéressante, ça aurait pu donner quelque chose de sympa.
Après je suis du même avis concernant l’évolution de l’avis : avec le temps notre sensibilité et notre perception évoluent. J’ai été très sévère avec certains contenus à une époque pour les apprécier davantage maintenant (et vice-versa).
Il ne faudra pas hésiter à revenir nous parler du visionnage de Defenders en tout cas 🙂
Bonjour,
Vu la série Marvel’s The Defenders, un avis mitigé, j’ai à moitié aimé et à moitié été déçu.
– Je ne comprends pas pourquoi avoir mis Elektra autant en avant, elle arrive à tenir tête (et je suis gentil) à Daniel Rand, Luke Cage, Jessica Jones.
– Daniel Rand, autant l’appeler ainsi, à part un seul point qui « rougit » de l’intérieur, on se demande ce qu’il a pu faire durant toutes ces années à K’un Lun , il n’est pas un grand maître des arts martiaux, il est souvent mis à terre. K’un Lun est au Tibet, on s’attend à une certaine philosophie, une manière différente de s’exprimer, mais rien.
Vouloir faire évoluer les personnages, ils font perdre de l’intérêt du héros, dommage Iron Fist est une personnalité intéressante, il faut voir par la suite
– Luke Cage, bien mais sans plus, il a presque besoin de l’aval des autres pour faire quelque chose, pas de rage.
– Jessica Jones, bien car il y a les autres autour, cela ne donne pas envie de voir la série juste sur ce personnage.
– Daredevil un peu trop perdu, mais il reste le meilleur personnage des séries Marvel’s , il se bat mieux que Daniel Rand. 🙂
Maintenant voir la suite, si la suite se fait, donc on va dire avis plutôt positif, on peut voir la série Marvel’s The Defenders sans voir tous les autres séries, on arrive à suivre.
Les points soulevés sont intéressants, c’est clair qu’il y a des choses qui marchent et d’autres qui ne marchent pas dans cette saison.
Pour Jessica Jones, franchement le personnage est intéressant même toute seule (et ceci dit Luke Cage apparait dans sa série).
En fait même sur papier Daredevil met une bonne piquette à Iron Fist 🙂
Bonjour,
Oui mais, j’ai trouvé que Daredevil dominait trop facilement Daniel Rand. On voit faire des sacrées acrobaties de la part de DD, on n’est pas aussi impressionné par Daniel Rand.
https://lowbrowcomics.files.wordpress.com/2015/04/daredevil-vs-iron-fist-2.jpg
il y a des films que je n’ai pas aimé la première, que j’ai revu et j’ai plus apprécié après, donc peut-être qu’un jour je regardé Jessica Jones, Luke Cage.
Bien à vous
C’est le côté ninja de Daredevil 😉
Blague à part, c’est assez vrai que Daredevil est montré sous un jour plus flatteur. On se croirait presque revenus au temps de « Qui est le plus fort ? Hulk ou la Chose ? » 🙂