Après le cosplay et les captations de conférences, nous allons pouvoir revenir sur l’édition 2019 de Comic Con Paris pour en dresser un bilan au travers du traditionnel reportage photo. #comicconparis
Le salon en général
Comme les années précédentes, l’édition 2019 de Comic Con Paris se déroulait à la Grande Halle de La Villette. La salle est jolie, et offre des possibilités intéressantes en termes d’aménagement avec ses différents niveaux :
- Niveau du sol : stands et animations, salle « workshop », accès aux stands de restauration à l’extérieur et à la salle « grande scène ».
- Sous-sol : salle « masterclass »
- Etage : artist alley, stands
La grande nouveauté de l’année consistait en l’externalisation de la salle « grande scène », ce qui dégageait de l’espace à l’intérieur et proposait un espace plus vaste pour les spectateurs. Espace bien rempli le samedi, car il y a eu une très forte affluence !
Côté stands, nous pouvions retrouver la quasi-totalité des éditeurs de comics en VF qui ont organisé des séances de dédicaces et proposé des avant-premières et des versions exclusives de certains titres de leur catalogue.
Côté comic shops et produits dérivés, il y avait beaucoup de choix avec une surabondance de livres, de figurines, etc…
Côté cosplay, comme évoqué dans un précédent article il y avait vraiment de quoi avoir la tête qui tourne avec des costumes particulièrement soignés.
Enfin comme souvent dans ce genre de manifestations, c’était l’occasion pour les blogueurs, journalistes spécialisés et youtubers de se croiser au détour d’une file d’attente ou pendant une conférence. J’en profite pour saluer au passage les confrères que j’ai eu la chance de pouvoir voir pendant ces trois jours ! 🙂
Le plateau d’invités
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la liste d’invités était alléchante ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut croiser des auteurs légendaires comme Roy Thomas, Jim Starlin et Chris Claremont !
De gauche à droite : Roy Thomas, Jim Starlin, Chris Claremont
En dehors de ces trois auteurs plus que prestigieux, il y avait beaucoup d’invités talentueux qui ont fait le bonheur du public venu à leur rencontre. C’était l’occasion rêvée d’échanger quelques mots avec eux le temps d’une dédicace ou de l’achat d’un print.
De gauche à droite : Laura Martin, Brian Azzarello & Lee Bermejo, Fernando Dagnino
L’organisation de l’artist alley était judicieuse, faisant se côtoyer les têtes d’affiche et les illustrateurs certes un peu moins connus du grand public mais pas dépourvus de talent pour autant ! Cette mixité permettait non seulement de ne pas se retrouver avec des coins moins fréquentés que d’autres mais aussi de découvrir des artistes talentueux et de faire de belles rencontres. Tout le monde était souriant et accessible, ce qui était vraiment très agréable.
Virginie Siveton et l’Artist Alley
Les conférences
Le programme de ces trois jours était très chargé, avec beaucoup de conférences sur des sujets aussi divers que variés. C’était l’occasion d’apprendre beaucoup de choses, grâce à des intervenants toujours prêts à partager leur savoir avec le public et des invités généreux dans leur partage avec ce même public. Les éditeurs présents n’étaient pas en reste, avec des informations sur leurs publications à venir.
Pour ma part, je n’ai pu assister qu’à trois conférences qui étaient toutes passionnantes : La jeunesse de Stan Lee, Comics : Passion ou business ? et Les 50 ans de Strange. Vous pouvez d’ailleurs retrouver sur le site la captation intégrale de ces conférences, mise en ligne la semaine dernière.
A noter que le fait que les salles soient isolées du reste du salon était très appréciable, car nous n’avions pas de brouhaha constant et pouvions très bien entendre les intervenants.
Les panels de comédiens
Les comédiens invités ont pu faire le bonheur de leur public, prêt à braver des heures de file d’attente pour les voir.
De gauche à droite : Amy Acker, Ross Marquand, Callan Mulvay
Le panel solo de Karen Gillan était intéressant, même s’il n’a pas été aussi long que prévu (mais j’en parle plus bas) et on aura pu apprécier le petit troll que la comédienne a glissé l’air de rien après avoir diplomatiquement refusé de se mouiller au sujet de la polémique relative aux propos de Martin Scorcese sur les films Marvel.
Le panel réunissant Karen Gillan, Jim Starlin, Ryan Meinerding et Aleksi Briclot était intéressant aussi et a permis d’en apprendre pas mal sur les coulisses du Marvel Cinematic Universe. C’est une très bonne idée de réunir tous les maillons de la chaîne sur une même scène : le créateur du comic book, les designers qui doivent le retranscrire au cinéma et la comédienne qui interprète un personnage. On pourra d’ailleurs souligner que Jim Starlin a exprimé qu’il considère que pour lui il existe trois Thanos : celui du MCU, celui des autres auteurs de comics et le sien.
De gauche à droite : Karen Gillan, Jim Starlin & Aleksi Briclot, Ryan Meinerding
Parmi les panels proposés au cours de ces trois jours, celui de Patrick Stewart sur la série Picard a fait forte impression : non seulement le comédien a pu faire preuve d’une grande élégance en donnant la parole aux autres comédiens présents aussi souvent que possible (les questions du public lui étaient exclusivement posées), mais il a ému la salle avec un très beau discours sur le Brexit qu’il condamne vivement.
Sir Patrick Stewart et le cast de la série Picard
Quelques loupés…
Parmi les loupés de cette édition, la salle arrive en tête : c’est une belle salle qui a en plus le bon goût d’être facilement accessible en transports, mais on sent qu’on a vraiment atteint ses limites en terme de capacité. Malgré l’effort louable de déplacer la grande scène à l’extérieur, la salle reste trop petite par rapport à sa fréquentation : le samedi la circulation était très difficile, et les files d’attentes pouvaient être très longues et voire même se télescoper.
Le programme, très intéressant au demeurant, est peut être finalement un peu trop dense : on peut apprécier qu’il se passe toujours quelque chose pendant ces trois jours, mais la mise en concurrence de contenus amenait à faire des choix difficiles, d’autant qu’il était impossible d’enchaîner plusieurs conférences au même endroit vu la taille des files d’attentes.
Enfin il est dommage que le panel de Karen Gillan qui avait lieu le dimanche ait été un peu trop tôt par rapport à l’ouverture des portes – vu l’affluence il fallait courir vite pour aller faire la queue – et surtout qu’il ait été abrégé : une durée de 38 minutes pour un panel devant durer une heure, ça fait une sacrée coupe et les visiteurs qui sont venus de loin avaient de quoi être très déçus.
En conclusion…
Malgré les quelques couacs évoqués plus hauts, cette édition 2019 de Comic Con Paris nous a offert trois jours de folie au royaume de l’imaginaire et de la pop culture.
Les photos de ce reportage seront disponibles dès demain en meilleure qualité dans plusieurs albums photos de la page Facebook de Watchtower Comics, ainsi que beaucoup d’autres qui n’y figurent pas ! 😀
Ce qui est génial avec ton compte rendu, c’est que, même sans y avoir mis les pieds, j’ai l’impression d’y avoir été quand même 😉
Merci !
Merci je suis content que ça te plaise 🙂