Pour les fiches de lecture, je sépare en deux parties : un petit résumé de ce que je pense du magazine, sans aucune révélation. Pour l’article plus détaillé, donc susceptible de contenir des révélations sur l’épisode, il faudra cliquer sur le lien en bas de ce résumé.
Civil War : la série qui secoue l’univers Marvel continue en beauté dans ce nouveau numéro. Le doute s’imisce dans les deux camps, et la situation continue d’évoluer avec notamment un invité surprise. Une fois encore la qualité est au rendez-vous, avec un scénario en béton armé et des dessins de toute beauté.
Civil War Frontline : les mésaventures de Speedball se poursuivent, et deviennent de plus en plus passionnantes. Quant à la cellule dormante, la tournure des évènements est de plus en plus surprenante. Tout comme la série principale, Civil War Frontline continue à être de très bonne qualité, ce qui fait que ce magazine est un véritable must.
Civil War : Le doute est maintenant présent dans les deux camps. Des héros quittent le camp des anti-loi, tandis que Spiderman quitte avec fracas le camp des pro-loi. Décrivant les évènements avec la neutralité qu’il observe depuis le début, Millar nous montre à quel point les héros sont humains. Loin d’être des personnages inhumains qui sont sûrs de leur position, les héros des deux camps vivent pour la plupart les évènements du conflit dans la douleur. La mort de Goliath, le clone meurtrier de Thor ou la prison spéciale sont autant de choses qui vont pousser les héros à reconsidérer leur position. Les deux seuls personnages qui ne semblent pas en proie au doute sont également les leaders des deux mouvements : Captain America et Iron Man. C’est presque amusant de constater comment malgré leurs divergences d’opinion les deux héros sont semblables : ils sont chacun persuadés d’agir pour le mieux et n’en démordront pas, malgré tout ce qu’il peut se passer. La défection de Spiderman est en tout cas particulièrement spectaculaire. De plus après l’affrontement musclé avec Iron Man notre tisseur préféré se retrouve aux prises avec la nouvelle arme secrète des pro-loi : les criminels utilisés comme rabatteurs de héros. On peut voir que malgré le contrôle opéré par le SHIELD les super vilains ont conservé leurs méthodes, ce qui amène également le doute sur le bien-fondé de cette méthode discutable. L’arrivée du Punisher, à point nommé pour sauver la peau du tisseur, est plutôt surprenante tout comme la décision apparente de Captain America d’enrôler ce malade (n’ayons pas peur de mots) parmi ses hommes. Là encore on peut observer le parallèle entre Captain America et Iron Man, tous les deux prêts à enrôler des individus peu recommandables pour parvenir à leurs fins. Le final de l’épisode est particulièrement bien pensé, avec le parallèle établi entre Tony Stark et Judas par « Daredevil » (on se doute que ce n’est pas le vrai). Jusqu’où va t-on aller ? L’avenir nous le dira.
A noter une bourde de traduction tout simplement inadmissible : au début, lorsque la Torche et sa soeur s’échappent, un agent du SHIELD parle de « Tornade et Richards » au lieu de « Storm et Richards ». Je sais bien que la confusion est possible vu que Storm est la VO de Tornade, mais vu le contexte n’importe quel traducteur digne de ce nom n’aurait pas fait une bourde aussi énorme.
Civl War Frontline : Abattu dans l’épisode précédent, Speedball nous invite au coeur de ses pensées tandis qu’il se bat contre la mort. Il revit son passé, et livre donc une des raisons faisant qu’il refuse d’accepter ce qu’il s’est passé : s’il reconnaît les faits, il devra admettre que ses amis sont morts. Cela projette un éclairage nouveau sur ce personnage qui a toujours été dépeint comme insupportable et montre comment les évènements le changent. Si Speedball se tire de ce mauvais pas, il est certain qu’il aura énormément évolué. En tout cas ses pouvoirs ne semblent pas aussi morts que l’on pouvait le supposer.
Du côté de la cellule dormante, les évènements se précipitent. Après avoir fait sauter un entrepôt plein d’Atlantes le mois dernier, Norman Osborn fait échouer des négociations de paix entre la surface et Atlantis en tirant sur l’ambassadeur Atlante. De plus on voit bien que le statut des criminels utilisés est assez incertain, vu qu’Osborn est censé être en prison. En plus de la crise qui déchire la communauté super héroïque, on se dirige apparemment vers un conflit avec Atlantis. Pour ces deux épisodes, Paul Jenkins nous livre un scénario de grande qualité et les dessins sont de toute beauté.
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