Après la première puis la seconde partie des bilans de septembre hier, il est temps de passer à la suite.
Au programme : Spiderman 3, Spiderman Universe 7, Star Wars Comics Magazine 5 et Ultimate Universe 9.
Spider-Man 3 – Panini Comics – 112 pages – 4,80€
Superior Spiderman (Slott/Camuncoli) : Des épisodes très réussis
Au fil des épisodes, la version Octavius de Spiderman évolue. Le personnage se montre en effet de plus en plus violent et expéditif, ce qui tranche grandement avec le style un peu potache du personnage original. Ces deux épisodes sont très réussis, le concept insolite de l’échange d’esprits étant très bien exploité.
Du côté du graphisme, nous avons droit à de bien jolis dessins.
Avenging Spiderman (Yost/Medina) : Un bon épisode
Dans cet épisode, le Spiderman « supérieur » se retrouve embarqué dans une histoire impliquant la Fondation du futur. L’histoire est intéressante et laisse présager des choses bien sinistres à venir, grâce à un court aperçu de l’avenir.
Du côté du dessin, les planches sont soignées.
Bon épisode avec la FF, laissant présager des choses bien sinistres. Bon dessin.
Scarlet Spider (Yost/Brown/Siqueira) : Deux bons épisodes
Se situant après Minimum Carnage, ces deux épisodes sont bien plus réussis que le crossover en question (j’en reparle plus bas). En effet, ils se lisent bien et le statut un peu particulier de cette version de Spiderman est bien utilisé.
Du côté du dessin, il n’y a rien à redire.
Spider-Man Universe 7 – Panini Comics – 128 pages – 5,70€
Minimum Carnage (Bunn/Yost/Collectif) : Le titre veut tout dire
Cela fait un petit moment que la mode chez Marvel consiste à revenir sur les années 90. Retour d’Onslaught, « vraie » saga du clone, Ere d’Apocalypse…tout passe et il n’est donc pas surprenant que l’éditeur revienne sur Maximum Carnage. Dans ce numéro figure en effet Minimum Carnage, qui est donc un écho de son ainé des années 90 sous la forme d’un crossover entre Scarlet Spider et Venom. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Minimum du titre est un bon indicateur de la qualité de cette histoire. Tout ceci est en effet très moyen, alors qu’il y avait matière à faire des choses sympa comme jouer plus avant sur l’ironie faisant se rencontrer le clone de Peter Parker et son ancien souffre douleur Flash Thompson devenu un héros lui aussi. L’histoire est poussive, et pour tout dire plutôt ennuyeuse avec notamment un Carnage tout bonnement insupportable. Bref, c’est très dispensable…
Du côté du dessin, c’est très inégal mais globalement ce n’est pas la fête non plus.
Star Wars Comics Magazine 5 – Delcourt – 128 pages – 6.50€
Dark Vador et la prison fantôme (Blackman/Alessio) : Un très bon début
Cette nouvelle histoire, dont nous aurons la fin dans le prochain numéro, a pour protagoniste principal Dark Vador ainsi que deux personnages intéressants qui l’épaulent dans sa mission. Le contexte du récit est très bien trouvé, montrant que l’Empereur est loin de faire l’unanimité y compris au sein de ses propres troupes. Dark Vador est également très judicieusement employé, et surtout son passé de Jedi. C’est vraiment un très bon début pour cette histoire, dont j’ai hâte de lire la suite.
Du côté du dessin, il n’y a rien à redire, la qualité est au rendez-vous.
Boba Fett et le vaisseau de la peur (Barlow/Daxiong) : Une très bonne histoire
Boba Fett inaugure également une nouvelle histoire dans ce numéro, l’intrépide chasseur de primes voyant ses recherches compliquées par deux adversaires qu’il aurait dû éliminer (il ne faut pas le blâmer, Al Pacino fit un jour la même erreur…). Ce récit, très différents des histoires précédentes centrées sur le personnage, est très réussi, notamment grâce à son ambiance (surtout dans sa seconde partie).
Le graphisme quant à lui est réussi, mais pour un récit de ce type j’aurais préféré un style un peu plus sombre.
Très bon. Bonne utilisation de Boba Fett et ambiance soignée. Bons dessins.
Contenu hors BD
Parmi les contenus hors BD de ce numéro, nous avons droit à une interview de Harrison Ford datant de ses débuts dans l’univers de George Lucas et donc avant qu’il ne devienne une grande vedette. L’interview est très plaisante à lire, c’est assez amusant de retrouver le jeune Harrison Ford à cette occasion.
Un dossier consacré à Russ Manning (illustrateur du comic strip Star Wars) et les secrets de fabrication du Retour du Jedi sont également au programme.
Ultimate Universe 9 – Panini Comics – 128 pages – 5,70€
Ultimates (Humphries/Ross) : Deux très bons épisodes
Ce sont deux bons épisodes de la série qui nous attendent ce mois-ci, avec pas mal d’action au programme. Le personnage de Modi, fils de Thor, est une bonne trouvaille parfaitement exploitée et personnellement je suis content de retrouver un bon niveau pour la série.
Le dessin est à l’image du scénario, très réussi.
Deux bons épisodes, bonne utilisation du personnage de Modi. Plein d’action. Bons dessins.
Ultimate X-Men (Wood/Barberi/Padilla) : Deux bons épisodes de complément
Du côté des X-Men, là aussi la qualité est au rendez-vous. Les épisodes, qui ne sont pas en reste côté action, sont très réussis et se terminent par l’exploitation d’une idée à la fois logique et surprenante. La série fait vraiment un bon complément à l’histoire principale présente dans Ultimates, et elle aussi a retrouvé un bon niveau.
Graphiquement, il n’y a rien à redire.
Ultimate Spiderman (Bendis/Marquez/Larraz) : Toujours aussi excellent
S’il est une série de l’univers Ultimate dont la qualité n’a pas plongé, c’est bien celle-ci et une fois encore elle fait honneur à sa réputation. Le contexte de guerre civile est parfaitement exploité, avec une bonne utilisation du personnage dans ce contexte sans toutefois qu’il ne perde son identité éditoriale dans le crossover.
Du côté du graphisme, là aussi nous sommes gâtés.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Rendez-vous très prochainement pour la suite des bilans de septembre.
Bien d’accord avec toi: un Carnage très minimum (j’ai sauté des pages tellement c’était chiant) et un Ultimate Universe plutôt plaisant.
Ah moi j’ai bien aimé le Minimum Carnage même si c’est certain que ça ne me laissera pas un souvenir impérissable!
Quant au Star Wars, la référence que tu fais à Al Pacino, c’est par rapport à quel film avec cet excellent acteur? (car là j’ai un gros doute ^^)
L’Impasse 🙂
Héhé je m’en doutais mais j’ai eu un doute avec le Parrain 2 et Scarface ^^