Pour ce trente-septième numéro de la rubrique Autres bulles, nous allons revenir du côté des mondes d’Aldebaran.

Au programme : Neptune tome 1 par Leo (Dargaud)

 

Après La brigade chimérique – Ultime renaissance, nous retrouvons les mondes d’Aldebaran avec le début d’un nouveau cycle mettant en scène les personnages dont nous suivons les aventures depuis le début.

 

 

Trois ans après les aventures vécues en compagnie de Kim et de ses compagnons, Manon, de retour sur Terre, obtient son diplôme d’agent spécial de l’ONU. Ailleurs, dans l’espace, une station en orbite autour de la Terre observe avec inquiétude l’arrivée d’un vaisseau spatial d’origine inconnu qui s’immobilise soudainement au-dessus de notre planète. De plus, d’étranges inscriptions en anglais ornent la porte d’entrée du sas de la soucoupe. Dans l’impossibilité de rentrer en contact avec cet OVNI, l’ONU fait appel aux forces spéciales. Manon se retrouve engagée dans cette mission périlleuse en compagnie d’une troupe d’élite. Elle aura pour but d’aller au contact du vaisseau et d’essayer d’y pénétrer. Mais, une fois à bord, rien ne va se passer comme prévu et très vite, la situation dérape… Heureusement pour Manon, elle pourra compter sur l’aide d’une experte des missions périlleuses : Kim Keller.

 

Après le court cycle Retour sur Aldebaran qui voyait la rencontre des deux héroïnes Kim et Manon, voici un nouveau cycle qui débute les mettant en scène.

Un mystérieux vaisseau qui arrive vers la Terre et causant d’autres événements, il n’en faut pas plus pour lancer un nouveau cycle. On retrouve donc des visages connus, dans une nouvelle aventure qui repose sur les acquis de la mythologie de l’univers des mondes d’Aldebaran mais apporte aussi de nouveaux mystères. Il y a en effet pas mal de mystères dans ce premier tome, de quoi se poser des questions en se demandant ce que l’auteur nous réserve même si on se fait peu de soucis pour les personnages principaux.

La science-fiction façon Leo, c’est toujours quelque chose de très efficace grâce à une narration maitrisée qui cache soigneusement ce que le lecteur n’a pas besoin de savoir pour le moment. Ce premier volet du cycle Neptune contient des phases d’exploration mais aussi des passages plus claustrophobiques, ce qui apporte des scènes différentes de ce à quoi nous sommes habitués depuis les cycles précédents.

 

 

Dans Neptune on retrouve en effet la recette que Leo emploie cycle après cycle : la mise en avant très prononcée de ses personnages centraux qui sont comme d’habitude les plus à même de gérer toutes les situations et qui semblent être capables de survivre à tout (quoiqu’il y ait eu une exception notable dans un album précédent). On peut comprendre que certes quand il est question d’expérience vis à vis des événements des cycles précédents on retrouve un peu les mêmes têtes, mais dans certaines situations ça fait un peu forcé. Cela n’empêche pas de toutes façons la recette d’être efficace, avec de nouveaux développements pour l’univers d’Aldebaran qui n’en finit pas de réserver des surprises au lecteur.

 

 

Le dessin, également signé Leo, est de son côté toujours aussi réussi avec des planches apportant un immense sentiment de dépaysement. Le design des vaisseaux est très soigné, et on en prend plein les yeux dans les séquences spatiales. Par contre, on retrouve toujours cette façon un peu étrange de faire sourire les gens de façon grimaçante qui permet de reconnaitre le style au premier coup d’œil. Mais à la longue on s’y fait !

 

Dans ce premier tome plein de mystères et plaisant à lire on retrouve la recette habituelle des mondes d’Aldebaran qui fonctionne toujours, cycle après cycle.  

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