Aujourd’hui, Autres bulles se situe une nouvelle fois à la croisée des chemins avec le second et dernier tome de Batman – The dark prince charming par Enrico Marini.
Batman – The dark prince charming tome 2 | |
Dargaud 72 pages – 14.99€ Enrico Marini |
Batman remue désespérément la ville de Gotham pour trouver des traces de la petite Alina, sa fille présumée, enlevée par son pire ennemi, le Joker. Mais le clown psychopathe se moque pas mal de l’homme chauve-souris : pour lui, c’est Bruce Wayne qui détient la clé de son problème. Et le Joker est prêt à tout pour satisfaire les besoins de sa bien-aimée Harley Quinn. Même à sacrifier la vie d’une petite gamine. Car comme il le dit lui-même : « C’est dans les contes de fées que les histoires finissent bien… et ceci n’en est pas un ! »
Après un premier tome qui avait montré la maîtrise des codes de l’univers de Batman par Enrico Marini, il est temps maintenant de se pencher sur la suite et fin de cette histoire captivante.
Nous retrouvons donc Batman, toujours aux prises avec le Joker qui a enlevé une petite fille qui a débarqué dans sa vie d’une façon plus qu’inattendue dans le premier tome. La tension est à son comble dans ce second tome, tandis que le protecteur de Gotham fait tout ce qu’il peut pour venir au secours de la fillette. L’action est au rendez-vous dans cet album, tandis que Batman ne ménage pas sa peine pour accomplir sa mission, mais il y a aussi des moments plus calmes qui permettent de bien poser le récit.
La seconde partie de cette histoire est tout à fait à la hauteur de la première : on retrouve là l’essence de Batman, sans attache particulière à la continuité et cela permet au lecteur néophyte d’en profiter sans avoir besoin d’avoir une thèse en Batmanologie. Sans aller jusqu’au défilé façon Batman – Silence, nous avons droit aux figures les plus connues de l’univers du protecteur de Gotham City et leur implication dans l’histoire est telle que leur présence ne semble pas forcée ou artificielle.
On ne s’ennuie pas une seule seconde dans ce tome, où l’auteur exploite à merveille le personnage de Batman pour en livrer une version très proche des fondamentaux du personnage qu’il a réussi à s’approprier avec une grande efficacité.
Du côté du dessin, c’est une nouvelle fois somptueux. Les planches sont superbement dessinées, et sur le plan visuel là aussi on retrouve un grand respect de l’univers de Batman même si la patte d’Enrico Marini est bel et bien présente, montrant que l’artiste est au service de son personnage mais ne s’efface pas derrière lui pour livrer une oeuvre sans âme. Les couleurs sont également très bien choisies et participent pour beaucoup à l’ambiance très réussie de l’histoire.
Un excellent album, qui conclut en beauté une histoire très réussie.
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