Après avoir évoqué un titre DC la semaine dernière, nous allons rester chez Aredit mais repasser chez Marvel.
Moon Knight 3 a été édité en mai 1984 par Aredit et contient des récits signés Doug Moench et Bill Scienkenwicz.
Mai 1984…ou plutôt juillet 1984, date à laquelle j’ai acheté cette revue. Je ne risque pas d’oublier ce numéro, car non seulement il s’agissait de vacances particulièrement pourries mais en plus il s’agit de la revue avec laquelle j’ai compris que le soleil est l’ennemi de la colle ! (j’ai laissé la revue sur la lunette arrière de la voiture de mes parents, et du coup c’est un magazine démembré que j’ai retrouvé 2h plus tard). A part ça, j’avais pris ce titre car j’avais découvert Moon Knight dans les pages d’Iron Man et j’étais curieux de lire ses aventures. J’avais plutôt aimé cette lecture, même si pas mal d’aspects m’étaient passé au-dessus de la tête. Vu l’état du bouquin, il a rapidement disparu de la circulation sans que je ne sache trop comment (je soupçonne qu’on l’ait un peu aidé), mais je gardais un bon souvenir de ce titre et c’est avec plaisir que je l’ai retrouvé avec tout le reste de la collection lors d’un salon il y a deux ans.
La nuit des loups (Moench / Scienkenwicz)
Dans les deux épisodes constituant cette histoire, Doug Moench nous propose une intrigue angoissante où tout le monde est susceptible de sombrer dans la folie suite aux agissements de criminels souhaitant une rançon de la part de la ville de Chicago. L’intrigue est bien construite, utilisant judicieusement le personnage de Moon Knight et sa folie qui est soulignée à plusieurs reprises. Ce qui est également intéressant, c’est que le récit reste globalement accessible même sans connaitre à fond le personnage, tout ce qu’on a besoin de savoir pour comprendre l’intrigue se trouve dans ces pages.
Du côté du dessin, les planches de Bill Scienkenwicz sont soignées et son style colle parfaitement à l’ambiance de Moon Knight.
Vengeance souterraine (Moench / Scienkenwicz)
Dans cet épisode, Doug Moench orchestre le retour de Bushman, l’ennemi juré de Moon Knight. L’auteur s’attarde davantage sur l’état mental de son personnage, tout en livrant une histoire de vengeance où le héros a tout à perdre tout en étant confronté aux conséquences d’un ancien combat. Moins intéressant que les deux précédents, cet épisode se lit néanmoins très bien et montre une nouvelle fois que le concept du héros mentalement fragile fonctionne bien du moment qu’on n’en fait pas de trop (comme Bendis récemment notamment qui à mon avis avait été trop loin dans cette direction).
Du côté du graphisme, là encore les planches de Bill Scienkenwicz sont très réussies.
Si tu avais suivi à l’époque , tu aurais pété un plomb.La publication était vraiment anarchique , 7 ou 9 mois d’attente entre le n°6 et le n°7…
Ca donne envie présenté comme ça 😉
N’est ce pas ? 😉
Dommage qu’on ait plus jamais l’occasion de voir Moon Knight en kiosque, ne serait-ce qu’en Marvel Classic 🙂
Ca pourrait être sympa en effet 🙂