Watchtower Comics

Les comics et leur univers
 
Vous n'êtes pas connecté(e)
sur le site.



Vous n'avez pas de compte ? Inscrivez-vous, c'est rapide et gratuit !

Newsletter

Derniers films chroniqués

Deadpool & Wolverine
The Marvels
Guardians of the Galaxy
Ant-Man & la Guêpe - Quantumania
Black Panther Wakanda Forever

Catégories d’articles

Bilan de novembre 2012 (5)

Critiques kiosque


Après un bilan mêlant Panini et Delcourt, c’est des dernières revues Panini du mois que nous allons parler aujourd’hui.

Je vous propose en effet de nous intéresser à Marvel Knights 5, Spiderman Classic 4 et Ultimate Universe 4.

Marvel Knights 5 (novembre 2012)Marvel Knights 5 : Vivement la fin de Ghost rider !

C’est un crossover entre Daredevil et Spiderman qui ouvre le bal dans ce numéro de la revue. On retrouve en effet un épisode de Spiderman suivi d’un épisode de Daredevil, tous deux écrits par Mark Waid. Les deux héros se retrouvent embarqués dans une histoire impliquant la Chatte noire, avec des retombées pour le moins imprévisibles. Ces deux épisodes sont très réussis, l’auteur étant très à l’aise avec les deux personnages (même si Spiderman est quand même plus réussi sous la plume de Dan Slott). Graphiquement, j’avoue que je n’ai pas été emballé par l’épisode illustré par Emma Rios, contrairement à celui où officie Kano.

On retrouve ensuite Daredevil en solo pour un nouvel arc, toujours écrit par Mark Waid. L’histoire est très intéressante, avec un cliffhanger qui fait regretter que la revue ne soit pas mensuelle ! 😉 Les dessins de Paolo Rivera sont quant à eux fort réussis.

On passe ensuite à Ghost Rider…et là patatras, le niveau retombe bien bas. Cet épisode est poussif et pénible à lire, c’est même à se demander si Rob Williams n’a pas perdu un pari dont le gage aurait été de l’écrire…Graphiquement ce n’est guère mieux, avec des dessins corrects mais sans plus de Lee Garbett.

C’est le Punisher de Greg Rucka qui prend le relai, et je suis un peu mitigé sur cet épisode. L’histoire en elle-même est intéressante, avec une façon assez inédite de dépeindre l’anti héros, mais le rythme est très lent et du coup la lecture est un peu pénible épisode par épisode. C’est typiquement une histoire à lire d’une traite en TPB…La partie graphique, assurée par Marco Checchetto est de son côté très soignée.

Pour terminer, nous retrouvons le Winter Soldier d’Ed Brubaker. L’auteur prend une nouvelle fois son temps pour agencer les pièces de son puzzle, et exploite parfaitement le passé tumultueux de Bucky Barnes lorsqu’il était aux mains des Soviétiques. L’épisode se lit d’une traite, et les dessins de Butch Guice sont une nouvelle fois très réussis.

Un bon numéro, un peu plombé par Ghost rider et le rythme de Punisher.

Marvel Knights 5 – Panini Comics – 128 pages – bimestriel – 5,70€


Spiderman Classic 4 (novembre 2012)Spiderman Classic 4 : Un numéro plaisant à lire

Ce quatrième numéro s’ouvre avec une histoire de Stan Lee datant de la fin des années 60. Spiderman se retrouve confronté à un ennemi faisant usage de magie, qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Cet épisode, kitch à souhait, est tout à fait dans la lignée des récits de l’époque. Certes, c’est très classique et un rien naïf mais ça a son charme et j’ai lu l’épisode (que je ne connaissais pas) sans déplaisir. La partie graphique, assurée par Ross Andru qui remplaçait au pied levé John Romita, est très correcte.

On passe ensuite à l’histoire qui figure sur la couverture, à savoir Spiderman vs Wolverine. Il s’agit du récit de la rencontre des deux personnages à Berlin, récit qui eut de lourdes conséquences pour Spiderman et son entourage. Signé James C. Owsley, le scénario a des haut et des bas. Il y a en effet des bons moments, mais la volonté de faire du grim’n’gritty avec un personnage qui ne s’y prête pas (Spiderman) rend le récit bancal. Cela se lit cependant assez bien (mieux que dans mon souvenir d’ailleurs), mais malgré l’importance de l’histoire pour le personnage ce n’est pas un récit indispensable. Quant aux dessins de Mark Bright, ils sont plutôt réussis.

On passe ensuite à une histoire de Bill Mantlo, mettant en scène Hulk, le SHIELD et Spiderman bien sûr. Bien qu’il s’agisse à première vue d’une histoire classique de super héros avec des grosses bagarres, l’auteur traite en même temps de la pauvreté et des politiciens sans scrupules. Le récit est intéressant, et est illustré par des planches fort réussies de Michael Golden.

La revue s’achève avec un court récit qui reste pour moi la meilleure histoire consacrée à Spiderman. Dans cette histoire de Roger Stern, Spiderman rencontre un jeune garçon qui collectionne ses exploits. L’histoire est magnifique, avec un dénouement qui prend aux tripes. Les dessins de Ron Frenz sont quant à eux très réussis, même si la colorisation de cette édition est un peu loupée sur quelques cases.

Un bon numéro, avec du bon Spiderman old school.

Spiderman Classic 4 – Panini Comics – 128 pages – trimestriel – 5,90€


Ultimate Universe 4 (novembre 2012)Ultimate Universe 4 : Un numéro en demi-teinte

Dans les deux nouveaux épisodes d’Ultimate Spiderman, Brian Michael Bendis passe la vitesse supérieure. Miles Morales commence en effet à s’affirmer tout en continuant à essayer d’être à la hauteur de son prédécesseur. Les deux épisodes sont intéressants, l’auteur confrontant le jeune héros à des menaces de plus en plus sérieuses sans oublier qu’il s’agit d’un jeune personnage et donc qu’il faut le faire agir comme tel. Du côté du dessin, les planches de Chris Samnee et Sara Pichelli sont fort réussies et servent parfaitement ces deux épisodes.

On passe ensuite aux deux épisodes des Ultimates de Jonathan Hickman, et là…j’avoue que j’adhère moins. On retrouve la patte du scénariste, adepte des récits ambitieux où chaque pièce du puzzle est minutieusement assemblée mais là…c’est vraiment très compliqué et j’avoue avoir un peu perdu le fil. C’est dommage, car il y a de très bonnes idées mais l’auteur donne un peu l’impression de partir dans tous les sens. Par contre il n’y a rien à redire sur les planches d’Esad Ribic, qui sont superbes.

On termine ensuite avec deux épisodes d’Ultimate X-Men…et là le constat est le même. On dirait que Nick Spencer est noyé dans le scénario et se débat comme il peut pour rester à la surface. Du coup on ne sait pas trop où il veut en venir et on se sent un peu perdu…Du côté du dessin, signé Carlo Barberi, c’est plutôt pas mal par contre.

Un numéro en demi-teinte, porté par Ultimate Spiderman.

Ultimate Universe 4 – Panini Comics – 128 pages – bimestriel – 5,70€


Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

Je vous donne rendez-vous prochainement pour aborder les revues d’Urban Comics.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ca peut vous intéresser... x