Les premières revues du mois de juin étant sorties la semaine dernière, il est temps de commencer à nous pencher dessus.
Je vous propose aujourd’hui de nous intéresser à Fear itself HS 2, Fear itself – The fearless 1, Spiderman 149 et Wolverine 12.
Fear itself HS 2 : Un hors-série intéressant
Quatre récits sont au programme de ce hors-série. Le premier est consacré à Captain America, où Ed Brubacker rend hommage à Bucky Barnes, tombé lors de Fear itself. Mais en fait ce n’est pas si simple, et l’auteur se sert de ce récit pour initier un nouveau départ pour…vous verrez bien ! 😉 Cette histoire est très intéressante, et le dessin de Butch Guice est réussi, ce qui ne gâche rien.
On passe ensuite à Thor, où Matt Fraction revient sur la mort de ce dernier et désigne son successeur. L’histoire se lit, mais sans plus car on retrouve les défauts habituels de la narration de l’auteur. Graphiquement, c’est plutôt pas mal avec des planches d’Adam Kubert et Mark Roslan.
C’est ensuite au tour d’Iron Man d’entrer en piste. Sous la plume de Matt Fraction, Tony Stark revient sur un des évènements les plus dramatiques de Fear itself, à savoir la transformation des Parisiens en statues. Je suis partagé sur cette histoire : le fond est intéressant, mais la forme est lourde et rend la lecture assez indigeste, et le style de Salvador Larrocca n’aide pas…
Pour finir, c’est un épisode assez particulier qui nous attend, où à travers une expédition d’espionnage d’Uatu nous découvrons quelques récits qui se succèdent. Censée être accessible (.1), cette compilation signée de plusieurs auteurs s’avère assez hermétique quand on ne connait pas le Marvel Universe mais est plutôt plaisante à lire, avec en plus un graphisme plutôt réussi.
Un bon hors-série, dont la lecture est conseillée aux personnes qui ont suivi Fear itself car ce serait dommage de caler avant la fin… 😉
Fear itself – The fearless 1 : Et c’est reparti pour un tour !
Dans cette nouvelle revue, qui étrenne le nouveau format 64 pages de Panini, nous découvrons à travers la série The Fearless les conséquences directes de Fear itself. Sur une histoire de Matt Fraction, Chris Yost et Cullenn Bunn, ce dernier nous raconte la quête de Valkyrie pour retrouver les marteaux des Dignes. L’histoire est plutôt bien fichue, mettant en avant un personnage qui s’est rarement montré intéressant par le passé. Graphiquement, l’alternance des pages de Mark Bagley et Paul Pelletier passe très bien, et donne un résultat plutôt réussi.
Pour finir, c’est au tour de Chris Yost (toujours sur une histoire des trois compères cités ci-dessus) de prendre la plume pour nous raconter l’histoire de Marcus Johnson. Pour le moment on ne le connait pas, mais il semblerait qu’il soit important vu ce qui lui tombe dessus ! Un poil moins intéressante que The Fearless, Battle Scars est cependant plaisante à lire et le graphisme de Scot Eaton est très réussi.
Il reste maintenant à voir si les cinq autres numéros de cette nouvelle revue éphémère seront aussi intéressants ! 🙂
Spiderman 149 : Le bouche-trou a du bon !
Pour disposer d’un départ propre pour le relaunch de la revue le mois prochain, Panini a décidé de publier ce mois-ci un récit tiré de Web of Spiderman, se déroulant avant les épisodes publiés les mois précédents. Fred Van Lente livre ici un récit très classique mais efficace où Spiderman se retrouve confronté à un ennemi implacable et insolite. Tous les ingrédients pour du bon Spiderman sont présents et même si ce n’est pas aussi bon que les très bons épisodes de Dan Slott ce récit est vraiment intéressant et bien fichu. Graphiquement c’est plutôt pas mal, avec des planches assez réussies de Javier Rodriguez, Patrick Olliffe et Nick Dragotta.
Pour finir, un annual raconte la première rencontre entre Spiderman et Captain America, actualisant le retour de celui-ci après son hibernation forcée. Il y a à boire et à manger dans cette histoire de Karl Kesel, les rapports entre un Spiderman débutant et un Captain America désorienté sont très bien vus, avec une grande admiration du premier pour le second, mais l’histoire qui les réunit est un peu bancale et c’est dommage. Graphiquement, les dessins de Paulo Siqueira sont quant à eux plutôt réussis.
Un bon numéro,qui se lit très bien.
Wolverine 12 : Un bon dernier numéro
La revue commence avec le dénouement du grand arc où Jason Aaron en a fait voir de toutes les couleurs à Wolverine. Après qu’il ait séjourné en Enfer puis se soit retrouvé manipulé pour tuer ses enfants, Logan a en effet craqué. Dans cet épilogue, Jason Aaron met la touche finale à sa déconstruction du personnage et même si le dénouement est plutôt prévisible, il n’en reste pas moins bien exécuté. Du côté du dessin, les planches de Goran Sudzuka sont plutôt réussies et servent bien le récit.
La revue se termine ensuite avec un épisode spécial, à savoir Wolverine 1000 (ils sont farceurs chez Marvel avec les numéros). Dans ce récit de Rick Spears, nous retrouvons Wolverine en pleine Seconde guerre mondiale. L’épisode est mené tambour battant, montrant comment l’increvable Canadien était une arme vivante redoutable même sans son adamantium. Le scénario est intéressant, mais par contre le dessin est vraiment très quelconque…
Avec ce numéro, c’est la fin d’une époque pour Wolverine en VF, la revue passant à 64 pages le mois prochain !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je vous donne rendez-vous très bientôt pour parler de quatre autres revues du mois de juin.
J’ai lu tout sauf Wolverine pour le moment et je trouve que ces 3 revues proposent de bonnes et intéressantes histoires. Mention spéciale à Spiderman que j’ai beaucoup apprécié.