Le premier épisode de ce triptyque se situe dans le contexte de l’event AXE Judgment day (dont nous évoquions la conclusion la semaine dernière)… et donc, on y parle… de jugement !

Peter Parker se fait donc juger par le Céleste qui évalue l’humanité, et pour ce faire ce dernier assume l’apparence d’une personne chère au cœur de notre Tisseur de toiles (et ce n’est pas qui on aurait pu croire au départ, même si le choix est logique). L’épisode est passionnant, avec la mise en avant de ce qu’est Spider-Man et de ses propres contradictions, ainsi qu’une conclusion particulièrement touchante.

Graphiquement par contre ce n’est pas forcément ce qu’on a vu de mieux sur le titre, mais ça fonctionne tout de même très bien.

Puis on repart dans des histoires plus classiques du personnage, avec le retour d’un personnage emblématique de la galerie d’ennemis de Spider-Man : le Super-Bouffon ! Il faut dire aussi qu’avec l’évolution des rapports entre Peter Parker et Norman Osborn – ex Bouffon vert – ce n’était plus qu’une question de temps avant que le Super-Bouffon ne revienne hanter le Tisseur !

Ces deux épisodes jouent avec les nerfs du lecteur, comme à la grande époque où Roger Stern les rendait chèvre en leur faisant soupçonner tout le monde (à part Tante May bien sûr, encore que ça aurait été drôle). On notera qu’on reste sur un statu quo un rien bancal pour Ned Leeds, dont le retour antérieur n’est pas forcément synonyme de cohérence éditoriale.

Sur le plan du dessin, on est gâtés avec des planches très joliment illustrées.

On commence par s’échauffer avec un épisode… de jugement !

C’est au tour de Hawkeye de passer sous le regard inquisiteur du Céleste jugeant l’humanité, et fidèle à sa caractérisation de ces dernières années l’archer prend cela avec une certaine décontraction. Il est d’ailleurs intéressant de le voir croiser le chemin d’un de ses ennemis associé à une de ses plus célèbres aventures, même s’il est probable que seuls les lecteurs avec du kilométrage saisissent l’intérêt de la manœuvre.

Côté dessin, l’épisode est joliment illustré avec une mise en images très efficace du contexte de l’épisode.

Puis on rentre dans le vif du sujet : après que les Avengers aient passé beaucoup de temps (mais vraiment beaucoup !) à rassembler les troupes dans tous les sens, les voici qui doivent rencontrer d’autres homologues avec qui ça se passe comme dans toute rencontre de héros (traduire : il se tapent) avant de devoir faire alliance contre des ennemis pour le moins redoutables. C’est aussi l’occasion de rencontrer le Premier Avenger, qui lui aussi mène le combat à son niveau.

Si on pouvait avoir ressenti un certain ennui lors de la mise en place des éléments préalables à cet épisode, celui-ci n’a rien d’ennuyeux ! Certes ça tape pas mal, mais pas non plus comme dans la période « Mortal Baston » de l’auteur. Toutes les pièces du puzzle commence à s’agencer pour montrer ce qu’on nous réservait, et ça commence très bien !

Côté graphisme, nous sommes aussi gâtés avec une mise en scène très cinématographique assurée par un spécialiste du genre.