Retour garanti sans spoilers sur la première partie du crossover Crisis on Infinite Earths : Supergirl, Batwoman et Flash.
Le multivers est en péril ! Guidés par le Monitor, les super-héros venus de différents univers unissent leurs forces pour empêcher la fin de tout ce qui est. Des mondes vivront et des mondes périront tandis que les super-héros livrent le plus grand combat de leur vie.
C’est la Crise !
Teasée depuis les débuts de Flash, puis annoncée dans Elseworlds, la fameuse Crise est là ! Dans les comics, cette Crise avait pour objectif de simplifier l’univers DC en faisant disparaître les Terres alternatives qui compliquaient la lecture des titres de l’éditeur. Il est trop tôt pour savoir si cela se produira aussi dans l’Arrowverse, en tout cas le pitch est le même : le multivers disparaît morceau par morceau et le Monitor essaie de sauver les meubles.
On peut en tout cas constater une montée en puissance dans les crossovers orchestrés par CW depuis le premier : les menaces sont en effet de plus en plus importantes, jusqu’à ce point d’orgue avec la mise en danger du multivers. On peut même dire que tout ce qui a été fait ces derniers années dans l’Arrowverse a contribué à construire cette convergence, qui marque la fin d’un cycle et peut-être le début d’un autre ? Mais pour répondre à cette question, il faudra être patients vu que la seconde partie de Crisis on Infinite Earths arrivera après la traditionnelle trêve hivernale, donc le 14 janvier 2020.
Des super-héros partout… et de partout !
Pour ce crossover, le moins qu’on puisse dire c’est que la production met les petits plats dans les grands ! On retrouve en effet les super-héros des séries Arrow, Batwoman, Black lightning, Flash, Legends of tomorrow et Supergirl, unis pour sauver le multivers. Leurs interprètes, qu’il s’agisse des vétérans de l’Arrowverse ou des derniers arrivés, sont très à l’aise dans leurs rôles respectifs et les interactions entre personnages des différentes séries fonctionnent très bien.
Mais ce n’est pas tout : en plus des personnages issus des différentes Terres du multivers de l’Arrowverse, voilà qu’on retrouve des personnages moins courants comme un Superman incarné par Brandon Routh (interprète de Superman dans Superman returns) ou le Flash de la série télévisée des années 90 qui avait déjà été vu dans Elseworlds.
On pourra d’ailleurs remarquer que tandis que Marvel s’est ramassé sur son « all connected » à cause des guerres d’ego entre ses pôles cinéma et télévision, nous avons ici une connexion totale entre tout ce qui est assimilé à DC à l’écran : le Batman de Tim Burton et celui des années 60, les séries Flash (version) années 90, Birds of prey et Smallville, le Superman des films pré-Snyder… tout fait partie du même multivers ! (même si les films depuis Man of steel ne semblent pas être concernés)
Un crossover très généreux…
Quoiqu’on puisse penser des séries CW et de leurs crossovers, il est une chose qu’on ne peut pas nier : il y a toujours beaucoup de générosité dans ce qu’on nous propose, avec une volonté de satisfaire autant le spectateur que le lecteur de comics. Crisis on Infinite Earths ne fait pas exception en la matière, et va même encore plus loin que d’habitude.
Qu’il s’agisse de cameos de comédiens issus de l’univers DC au sens large (films et séries) ou de faire écho à des fondamentaux du comic book original, tout est fait pour faire un fabuleux cadeau aux fans de héros DC sur papier ou à l’écran.
…et efficace !
Crisis on Infinite Earths est un crossover attendu de pied ferme, et bien entendu la production n’avait pas le droit à l’erreur au vu de ces attentes. Pour cette première partie, le défi est relevé haut la main avec un divertissement de qualité qui rend à la fois hommage au comic book qu’il adapte mais aussi à tout l’Arrowverse comme en témoigne le petit clip au début du premier épisode. Bien entendu les limitations de budget font que le rendu n’est pas le même qu’un film au budget colossal, mais tout en faisant avec les moyens du bord la production arrive à rendre une copie qui n’a franchement rien de honteux.
Les épisodes sont riches en action et en moments de bravoure, avec les recettes du genre qui sont parfaitement employées. On pourra aussi apprécier une synergie très efficace entre les différentes séries, dont les univers sont tous intégrés à l’histoire sans qu’aucune ne soit lésée. Les leçons des premiers crossovers ont été retenues pour nous offrir une histoire cohérente, qui semble même davantage être un film découpé en morceaux de 40 minutes même si l’accent est tout de même mis sur le personnage principal de chaque série.
En conclusion…
Cette première partie du crossover est conforme aux attentes, offrant du grand spectacle malgré les limitations financières des séries CW. Le temps va être très long jusqu’au 14 janvier !
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