Chronique de X-Men Extra 100, édité par Panini Comics.
X-Men Extra 100 | ||
Panini Comics 112 pages – 5.50€ Akira Yoshida Contient : X-Men: Kitty Pryde – Shadow and Flame 1-5 |
Numéro anniversaire ! Un sombre mystère éloigne Kitty Pryde et son ami cracheur de feu Lockheed des Astonishing X-Men. Ils partent pour le Japon où ninjas et dragons seront le dernier de leurs soucis ! Avec les images d’un des plus fameux dessinateurs des X-Men, Paul Smith, et le scénario de l’auteur de La Nouvelle Ère d’Apocalypse, Akira Yoshida.
A l’occasion du centième numéro de X-Men Extra, Panini nous propose un voyage dans le temps. Nous retrouvons en effet Kitty Pryde dans une aventure datant du début de la série Astonishing X-Men, avant le sacrifice qui avait conduit à sa longue absence. Akira Yoshida fait retourner la jeune mutante au Japon, pays où elle a vécu des aventures assez épiques à une époque lointaine. Du coup, nous avons droit à un défilé de ninjas dans une histoire qui certes n’est pas trop mauvaise mais qui n’est pas non plus dans le haut du panier des récits des X-Men, loin de là.
En effet, le scénario est très prévisible et on voit assez rapidement ce qui nous attend dans cette histoire, d’autant que le suspense est assez limité vu que l’histoire a plusieurs années. Et puis franchement, des ninjas… tout ce folklore autour des mystérieux guerriers de l’ombre me semble tout de même assez démodé de nos jours, nous ne sommes plus dans les années 80 où on voyait du pyjama partout (attention, si vous lisez ces lignes et que cela vous amène instantanément un flash back d’un film de ninja de l’époque, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous : vous êtes aussi vieux que moi !). On peut au moins apprécier de pouvoir lire une histoire des X-Men traitant du Japon sans que Wolverine en soit la vedette, mais franchement cette histoire ne casse pas trois pattes à un canard et disons simplement qu’elle se lit.
Du côté du dessin par contre, nous avons droit à de jolies planches du trop rare Paul Smith et cela compense largement le scénario.
Au final, c’est une histoire quelconque rattrapée par les dessins, ce qui fait un petit artbook de Paul Smith. 😉
Tiens ça fait bizarre un si grand numéro chez Panini! ils ont oublié de le relauncher celui là ?
Chut ne le dis pas trop fort on ne sait jamais 😉