Chronique de Super héros – L’envers du costume de Xavier Fournier.
Super héros : l’envers du costume | |
Fantask 208 pages – 25€ Xavier Fournier |
A travers plus de 70 chroniques étonnantes, Xavier Fournier, rédacteur en chef de Comic Box, décortique le mythe du super-héros et nous aide à comprendre toute la singularité des comics américains.
Dans Super héros – L’envers du costume, Xavier Fournier explique au lecteur tout ce qu’il a toujours voulu savoir sur les super héros sans jamais avoir osé le demander. Avec son érudition et son talent de conteur, l’auteur aborde donc des sujets variés à propos des super héros et met le doigt sur tel ou tel détail en le développant ensuite.
Les soixante-dix chroniques qui constituent ce livre, retravaillées à partir de la chronique Dr Psycho de Xavier Fournier dans le magazine Comic Box, s’enchainent de la façon suivante :
- Premiers contacts
- Sens à sensations
- Spécialistes
- Héros à la ville
- Moeurs et libido
- Mythomania
- Crise des énergies
- Côtés obscurs
- Politiquement vôtre
- La mort dans l’âme
- Age tendre ?
- L’aube de la diversité
- De l’autre côté du miroir
En abordant des sujets qui sont assez triviaux au premier abord (comme les lunettes qui servent à tout sauf à bien voir, la mentalité des speedsters ou encore les repas des super héros) ou au contraire bien plus sérieux (comme le viol ou l’intégrité des journalistes), Xavier Fournier nous livre des informations et analyses très intéressantes sur les personnages, leur univers, les techniques des éditeurs et même les codes des comics. En tout cas il y a pas mal de choses auxquelles on ne pense pas forcément en lisant des comics, mais ce livre permet d’y remédier !
Chaque chronique étant assez courte, les sujets traités le sont avec précision et concision, l’auteur n’entrainant pas le lecteur dans des points de détail abscons et ennuyeux et c’est très appréciable. On apprend beaucoup de choses en lisant ce livre, sans jamais s’ennuyer grâce à la pédagogie de son auteur. Le seul petit défaut n’en est pas un en fait : comme chaque chronique est courte (enfin quand je dis courte, elles ne font pas dix lignes non plus, mais elles ne font pas cinquante pages), on est très facilement entrainé par le syndrome du « encore une, encore une », au final tout le livre y est passé avant qu’on ne se décide à laisser Morphée faire son travail et le réveil est difficile après vu que l’appareil du même nom va sonner dans bien trop peu de temps !
En ce qui concerne l’édition en elle-même, le livre est agréable à tenir en mains (ni trop grand, ni trop petit) et la matière de sa jaquette est agréable au toucher. En plus, comme le livre est souple il n’est nul besoin de retirer la jaquette pour le lire, ce qui est un plus non négligeable en ce qui me concerne (simple question de goût personnel).
Un excellent livre, intéressant et instructif.
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