Voici le moment de notre voyage dans le temps hebdomadaire.
Strange 211 bis a été édité en juillet 1987 et contient des récits signés Stan Lee & Don Heck, Roy Thomas & John Buscema et David Michelinie & John Byrne.
Juillet 1987… les grandes vacances sont arrivées, et un nouveau Strange Spécial Origines est sorti. La couverture m’a attiré d’emblée, reprenant une illustration de Henry Pym déjà vue dans un vieux Strange et que j’aimais beaucoup. Le contenu s’est avéré à la hauteur du contenant, avec des histoires qui m’ont captivé d’emblée et surtout la découverte du nouvel Homme fourmi dont j’avais fait la connaissance dans un épisode d’Iron Man. Un bon numéro et des relectures fréquentes… 😉
Les Vengeurs – Question de taille (Lee / Heck)
C’est dans ces pages que Stan Lee introduit le nouvel avatar de Hank Pym – cauchemar ambulant des historiens des super héros – à savoir Goliath. Prenant en effet la relève de son avatar de Giant Man, cette nouvelle identité du scientifique à la taille variable est introduite suite à une menace sur sa partenaire. L’épisode est classique mais efficace, même si pour le coup le Collecteur faisait plus office d’ennemi un peu plus farfelu que ce qu’il est devenu par la suite. On retrouve au passage les réflexions d’Oeil de Faucon sur sa propre place au sein du groupe, et sa rivalité avec quiconque représente une menace pour lui.
Du côté du dessin, les planches de Don Heck sont plutôt jolies.
Mon nom est Pourpoint Jaune (Thomas / Buscema)
Dans cet épisode, un curieux personnage est introduit par Roy Thomas : Pourpoint Jaune, qui se vante d’avoir tué Goliath. Bon je ne vais pas révéler un grand secret en disant que ce n’est pas vraiment le cas, mais il est clair que l’épisode est vraiment écrit de façon à ce qu’on le croie. L’épisode est en tout cas sympa à lire, même si la caractérisation de Pourpoint jaune est un peu agaçante. Et surtout…il faudra attendre pour la suite ! 🙂
Du côté du dessin, signé John Buscema, c’est pas mal du tout mais on a vu mieux de sa part.
Le nouvel Homme-Fourmi – On a volé l’Homme-Fourmi (Michelinie / Byrne)
C’est un nouveau personnage avec un ancien nom que nous présente David Michelinie : l’Homme-fourmi. Il s’agit en effet des débuts de Scott Lang, qui endosse la panoplie rouge et noire pour sauver la vie de sa fille. L’épisode est très bien ficelé et agréable à lire, avec un cliffhanger angoissant. Je me demande si cette trame sera au menu du film à venir…
Du côté du graphisme, John Byrne nous offre là des planches superbement réussies.
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