Comme quand j’étais môme… vous propose aujourd’hui la chronique d’un numéro de Strange.
Strange 198 a été édité par Lug en juin 1986 et contient des récits signés John Byrne, Tom DeFalco & Ron Frenz et Dennis O’Neil & David Mazzuchelli.
Juin 1986… Voilà, l’année scolaire se termine enfin et le temps de retrouver les revues du mois est revenu ! Ce numéro ne fait pas forcément partie des magazines qui ont une place de choix dans ma mémoire, mais j’en garde néanmoins un bon souvenir. Déjà l’épisode de la Division Alpha m’avait bien plu, mais l’épisode de Daredevil m’avait vraiment scotché. Par contre je n’avais pas trop accroché à l’arc avec le Puma.
La Division Alpha – Tel père, telle fille (Byrne)
Nouvel arc qui commence pour la Division Alpha, John Byrne nous livrant cette fois une histoire très empreinte de surnaturel. La série n’en était pas dépourvue jusque là, mais l’accent est davantage mis dessus en suivant les pas de Shaman et de sa fille dans une affaire très marquée par la magie. L’épisode est intéressant, avec une utilisation judicieuse des talents de Shaman et des indications prometteuses sur l’évolution de sa fille. Côté intrigues secondaires, la reconstruction de la Division Alpha (et de la vie de Heather) et les mésaventures de Harfang permettent d’enrichir l’univers de la série, même si la partie Harfang est très convenue.
Du côté du dessin, John Byrne est toujours aussi efficace ! Les planches sont soignées et les personnages remarquablement bien dessinés. A noter que l’épisode a été charcuté pour la version Strange…
L’Homme Araignée – Rencontre avec le Puma (De Falco / Frenz)
Un nouvel adversaire de l’Araignée fait son apparition dans ces pages : Le Puma. Cette création de Tom De Falco est plutôt efficace, et le Tisseur a maintenant un ennemi de plus particulièrement puissant. L’épisode est assez classique mais efficace, avec plusieurs intrigues menées de front (le Puma, le costume extra terrestre, la brouille avec Tante May, la relation avec Felicia). Ca fait du bien de sortir un peu de la routine du Super Bouffon !
Ron Frenz livre de son côté des planches tout à fait réussies. Son style colle parfaitement à l’ambiance de l’histoire et ses visages sont très réussis.
L’Homme Araignée – Gare aux griffes du Puma (De Falco / Frenz)
Après un cliffhanger haletant pour l’épisode précédent (merci Strange de nous donner une double dose d’Araignée, sinon bonjour l’angoisse !), Tom De Falco nous raconte le second round de la rencontre Araignée / Puma. On reste dans un épisode classique mais réussi, avec de l’action bien dosée. Le cliffhanger de l’épisode était en tout cas prompt à glacer le sang de tout lecteur de cette époque, mais maintenant ça fait moins d’effet vu que les auteurs sont plus laxistes avec cette notion.
Du côté du dessin, même constat que pour le précédent : Ron Frenz nous dessine fort joliment les aventures du Tisseur.
L’intrépide Daredevil – Prophétie (O’Neil / Mazzuchelli)
C’est un épisode insolite que nous propose Dennis O’Neil, en créant une sorte de connexion entre Two-Gun Kid et Daredevil. Utilisant un rêve prophétique pour tisser un lien par delà le temps entre les justiciers de deux ères lointaines, l’auteur nous livre une histoire prenante et empreinte de mysticisme, tout en traitant également des difficultés des Indiens d’Amérique et des conséquences écologiques des agissements d’hommes d’affaire sans scrupules. Cet épisode est en tout cas passionnant, même si on peut trouver que pour le coup Daredevil subit un peu les évènements vu qu’il fait suite à ce qu’il a vu dans son rêve et s’est passé bien des années auparavant.
Graphiquement, cet épisode est également une grande réussite. David Mazzuchelli livre des planches tout à fait réussies et le style adopté pour la partie se passant dans le passé rend vraiment très bien.
Les informations pour écrire les chroniques de Comme quand j’étais môme proviennent du site Comics VF, merci à son équipe pour son travail de qualité.
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