Après mon premier Strange spécial origines la semaine dernière, nous allons continuer sur notre lancée et étudier le numéro suivant (pour info, les numéros de cette revue allaient de 3 en 3).
Strange 157 bis a été édité en janvier 1983 par Lug et contient des récits signés Linda Fite & Marie Severin et Stan Lee & John Buscema.
Janvier 1983…après avoir fait les yeux doux à ma mère, me voici en possession d’un nouveau numéro de cette revue récemment découverte. Une nouvelle fois j’ai adoré le contenu, surtout l’épisode sur La Chatte. Du côté de Thor, que je connaissais peu à l’époque, l’apprentissage fut rude mais plaisant et la morale du second épisode m’avait beaucoup impressionné. Voici en tout cas une de mes revues d’enfance dont l’évocation est synonyme de sourire nostalgique et de jolis souvenirs… 😉
Les aventures de la Chatte (Fite / Severin)
C’est dans cet épisode que nous découvrons les origines de Greer Grant, bien avant sa transformation en Tigra. Le récit de Linda Fite est classique mais efficace, avec une héroïne attachante (et particulièrement malchanceuse) et un sujet qui tient la route (le détournement de la science à mauvais escient). Il est dommage que la série n’ait pas marché car à la lecture de cet épisode on se dit qu’il y avait du potentiel.
Du côté du dessin, signé Marie Severin, nous avons droit à des planches joliment réussies.
Le divin Thor – L’ombre de la mort (Lee / Buscema)
Dans cet épisode, Thor joue a cache cache avec Hela sous la plume de Stan Lee. Les dialogues grandiloquents sont au programme dans un récit intéressant dont le cliffhanger est angoissant. Avec du Loki bien fourbe, du Balder bien intègre et du Vostagg bien…Volstagg, le cocktail de Thor marche toujours aussi bien et c’est avec intérêt que l’on suit cette nouvelle aventure du Dieu du tonnerre.
La partie graphique, signée John Buscema, est de son côté très réussie.
Le divin Thor – Et puisqu’il faut mourir… (Lee / Buscema)
Suite et fin de l’épisode précédent, ce récit est particulièrement réussi. Non content de nous offrir des moments touchants (avec Odin ou surtout avec Sif), Stan Lee montre ici avec brio l’importance de Hela et de la mort en général. L’épisode est passionnant et a même un goût de trop peu, car le temps passe très vite à sa lecture.
Du côté du dessin, toujours signé John Buscema, la qualité est toujours au rendez-vous.
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