
Chronique de Star Wars 2, édité par Panini Comics.
Star Wars 2 | ||
![]() | Panini Comics 120 pages – 5.50€ Jason Aaron / Kieron Gillen Contient : Star Wars (2015) 3-4 ; Darth Vader (2015) 3-4 |
Suite de l’attaque de Cymoon-1 par les Rebelles ! Deux épisodes menés tambour battant par Aaron et Cassaday. Dans les deux numéros de Darth Vader, Gillen et Larroca continuent d’étoffer le casting autour du Seigneur Sith. Enfin, Luke et Vador retournent chacun visiter une planète importante de leur passé…
Star Wars
Après un début fracassant, nous retrouvons la série de Jason Aaron pour deux épisodes tout aussi réussis. Riches en action et en rebondissements, les épisodes font aussi pas mal de clins d’oeil pour les connaisseurs de l’univers Star Wars (plus ou moins subtils) et multiplient les apparitions de personnages importants de la trilogie introduits ultérieurement dans les films. L’écriture des personnages est soignée, et on retrouve bien leur personnalité en phase avec ce que l’on sait d’eux à ce stade, notamment avec un Luke Skywalker qui doute énormément de lui en ne se sentant pas à la hauteur de la tâche qui lui est confiée.
La partie graphique, signée John Cassaday, est quant à elle de toute beauté et le style de l’artiste donne beaucoup de cachet à cette série.
Dark Vador
Du côté de Dark Vador, dont les aventures sont relatées par Kieron Gillen, on ne s’ennuie pas non plus. Le sombre seigneur Sith est toujours aussi impressionnant et effrayant, et l’ajout de nouvelles têtes au casting de la série est une très bonne idée (mention spéciale au droïde de protocole un peu…particulier). Cela reste un petit cran en dessous de la série de Jason Aaron mais c’est tout de même vraiment très bon et l’ennui est totalement absent de la lecture de ces pages.
Du côté du dessin, Salvador Larroca est plutôt inspiré et ses planches sont agréables à lire. Par contre comme dans le précédent numéro il arrive qu’il dessine Dark Vador avec son sabre dans la main gauche alors qu’il est droitier et c’est choquant tout en donnant des doutes sur les fameuses vérifications qui sont censées êtres faites sur la cohérence de l’univers canonique (si ces vérifications échouent sur un détail aussi simple, ça fait peur pour des choses plus subtiles).
L’éditorial accompagnant les épisodes est de son côté toujours aussi intéressant et instructif.
Un bon numéro, prompt à rassurer le lecteur en montrant que la qualité des premiers épisodes n’était pas juste un heureux hasard.
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