Chronique de Spiderman Classic 9, édité en février 2014 par Panini Comics.
Spiderman Classic 9 | ||
Panini Comics 128 pages – 5.90€ Amazing Spider-Man (1963) 124-129 ; Amazing Spider-Man Annual11(II) |
Dans ce numéro, nous retrouvons les épisodes de Spiderman qui se passent juste après la mort de Gwen Stacy et celle de Norman Osborn. Gerry Conway montre donc comment Peter Parker essaie de faire face aux tragiques événements en question, avec comme toujours un quotidien particulièrement difficile.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas avec ces épisodes. Spiderman croise en effet le chemin de Man Wolf, le Kangourou, le Punisher, le Vautour ou encore le Chacal. Une belle brochette de vilains, qui en font voir de toutes les couleurs à un Tisseur qui fait face comme il peut. Ces épisodes sont intéressants à lire, avec le côté loser du personnage bien exploité. Il y a pas mal de rebondissements dans les histoires présentes dans ce numéro, avec de sacrées surprises pour le lecteur qui se retrouve aussi malmené que le héros. C’est vraiment du bon Spiderman bien retro qui nous est proposé là, de quoi faire plaisir aux lecteurs qui ont aimé ses aventures à la grande époque de Strange et des albums L’Araignée de Lug.
Par contre, le gros défaut de ces épisodes concerne la traduction. Je ne vais pas une nouvelle fois tirer sur l’ambulance, d’autant que la traductrice responsable de ce carnage a quitté Panini depuis un moment, mais il faut tout de même reconnaître que ces épisodes sont particulièrement mal traduits (avec même des expressions assez grossières), comme à l’époque de leur parution en intégrale.
Du côté du dessin, c’est Ross Andru qui officie et même si on ne retrouve pas le niveau d’un John Romita le résultat est fort honorable.
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