Tout comme la semaine dernière, nous allons nous pencher sur un numéro de Spécial Strange aujourd’hui.
Spécial Strange 39 a été édité en mars 1985 par Lug et contient des récits signés Chris Claremont & Dave Cockrum, Tom DeFalco & Jerry Bingham et Mark Gruenwald & Jerry Bingham.
Mars 1985…Pas ma période préférée sur le plan personnel, mais une bonne période pour lire du bon comic book ! 🙂 Comme toujours à cette époque, l’arrivée d’un nouveau numéro de Spécial Strange était synonyme de bonne lecture, et en plus la couverture donnait envie de s’y intéresser de près ! Une fois encore, j’ai été conquis par les épisodes des X-Men, toujours aussi bons, et par l’épisode de la Chose. Un peu moins par celui de Spiderman, qui m’avait plus mais sans plus. Bref, encore un bon numéro qui lui aussi a été relu plus souvent qu’à son tour au fil des ans…
Les étranges X-Men – Et les morts enterreront les vivants (Claremont / Cockrum)
Dans cet épisode, Chris Claremont continue à mener deux intrigues de front, mais elles sont toutes les deux liées à une seule personne : Magneto, un des pires ennemis des X-Men. C’est l’occasion pour les X-Men d’aller refaire un tour du côté de la Terre sauvage, où forcément tout va de travers mais moins qu’à d’autres occasions (et ils ne se sont pas écrasés). L’épisode est très réussi, avec encore une fois un bon traitement de Tornade (nul besoin de préciser qu’il s’agit d’un des personnages préférés de l’auteur, ça se voit très bien) et un cliffhanger saisissant.
Du côté du dessin, Dave Cockum livre comme d’habitude de bien jolis dessins avec son style inimitable.
Les étranges X-Men – Moi, Magnéto (Claremont / Cockrum)
Voilà, nous y sommes : le subplot fil rouge des épisodes précédents passe au premier plan dans cet épisode. Chris Claremont livre le plan de Magneto, avec une scène qui reviendra hanter le maître du magnétisme plus d’une fois quand il sera question de son passé. Nous avons aussi droit à une opération commando des X-Men dans un épisode vraiment très réussi et plein de suspense.
Du côté du dessin, même constat que pour l’épisode précédent concernant le graphisme de Dave Cockrum.
L’Araignée & Machine Man – Un et un font trois (DeFalco / Bingham)
C’est avec Machine Man que Spiderman partage l’affiche dans cet épisode, Tom DeFalco mettant en scène un duo pour leur faire face : le Baron Brimstone et l’Homme sable. L’histoire est plutôt intéressante, exploitant l’univers de Machine Man (à l’époque employé par les assurances Delmar pour observer l’humanité). On retrouve surtout de bonnes bagarres entre les héros et leurs adversaires, mais l’auteur en profite pour glisser un peu de réflexion sur la condition de Machine Man, toujours en marge de l’humanité malgré ses efforts.
Du côté du graphisme, les dessins de Jerry Bingham sont plutôt réussis.
La Chose et Dragon-Lune – La Contre-Terre (Gruenwald / Bingham)
Après un début en fanfare dans le numéro précédent, nous retrouvons la suite de l’arc en cours impliquant la Chose, Ikarus, Dragon Lune et Elle (le pendant féminin d’Adam Warlock). Ce nouvel épisode est tout aussi réussi que le précédent, apportant une bonne dose d’aventure spatiale avec une très bonne utilisation des personnages. C’est d’ailleurs amusant de voir Ben Grimm mettre une fessée à Dragon Lune, une telle scène aurait sûrement provoqué un tollé de nos jours alors qu’elle est sommes toutes assez innocente (et rigolote).
Du côté du dessin, les planches de Jerry Bingham sont très joliment réussies.
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