Après avoir parlé des amours de Dazzler et du Fauve la semaine dernière, nous allons cette semaine parler d’un autre Vengeur.

La Panthère noire a été édité en février 1989 par Semic dans la collection Un récit complet Marvel et contient une histoire de Peter B. Gillis & Denis Cowan.

Février 1989…dans une période où mon intérêt pour les comics décroissait aussi vite que grandissait celui pour l’informatique, j’avais acheté ce RCM avant de partir aux sports d’hiver (qui furent d’ailleurs bien foirés vu qu’il n’y a pas eu un poil de neige, mais revenons à nos moutons). Ce RCM fait partie de ceux pour lesquels je n’ai pas accroché du tout, principalement à cause du dessin, et je ne l’ai relu que très récemment, ce qui est rare avec mes anciens titres. 😉

La Panthère noire (Gillis/Cowan)

La Panthère noire est un personnage complexe. Tiraillé entre la magie et la science, la tradition de son peuple et le monde moderne, T’Challa n’est devenu Vengeur à l’origine que pour servir ses propres intérêts. Peter B. Gillis illustre dans cette histoire la dualité du personnage, le confrontant à la colère de son totem qui le juge indigne du titre de Panthère noire avec comme toile de fond les exactions d’un autre pays d’Afrique. Ce récit est intéressant pour son traitement de son personnage principal, tandis que le conflit au sein du pays Africain est de son côté écrit avec des gros sabots. La difficulté de la position de T’Challa, qui lutte pour faire converger la modernité et la tradition, est de son côté très bien traitée dans cette histoire qui n’est pas indispensable mais s’avère plus plaisante à lire que dans mon souvenir.

Du côté du dessin, signé Denis Cowan, les planches sont très datées mais ne sont pas pour autant désagréables à regarder. J’aime beaucoup le parti-pris de l’artiste de représenter T’Challa avec des yeux de chat, cela lui donne un style très réussi.