Cette semaine, nous allons entamer une série consacrée à la revue petit format de Lug : Nova.

Nova 72 a été édité en janvier 1984 par Lug et contient des récits signés Roy Thomas & George Perez, Bill Mantlo & George Perez, Chris Claremont & Steve Leialoha et Bill Mantlo & Bob Hall.

Janvier 1984…cela faisait quelques mois que Nova avait changé de formule, passant de son format fragile à un format plus confortable à lire (mais toujours petit, ce qui a duré bien des années). Je le prenais de temps en temps, mais c’est à partir de ce numéro que son achat est devenu systématique chaque mois (entrainé par une spirale d’épisodes à suivre pour chaque série). Ce numéro m’a beaucoup plu, même si en ayant raté les numéros précédents j’ai eu du mal à suivre (la Chose en exosquelette ?). C’est avec ce genre d’épisodes que j’ai commencé à beaucoup aimer les Fantastiques, et j’aimais également beaucoup cette période de Spider Woman. J’ai gardé un très bon souvenir de ce Nova, et j’étais très content quand je l’ai retrouvé dans un carton avec mes vieilles revues… 🙂

Les 4 Fantastiques – Le gorille doré (Roy Thomas / George Perez)

Alors que Ben Grimm retrouve sa place dans l’équipe grâce à un exosquelette inventé par Red Richards, le quatuor affronte une menace insolite : un gorille doré gigantesque. Roy Thomas écrit ici un épisode intéressant, exploitant l’aspect familial des Fantastiques sans le cacher derrière leurs activités de super héros.

Le dessin, assuré par George Perez, est de son côté classique et très efficace.

Les 4 Fantastiques – Pleure, planète tourmentée (Bill Mantlo /George Perez)

Bill Mantlo prend la relève de Roy Thomas pour la suite de l’histoire entamée dans l’épisode précédent. Les Fantastiques se retrouvent donc embarquée dans une histoire qui se situent dans leurs cordes, c’est à dire dans l’espace et impliquant Galactus. L’épisode est tout aussi réussi que le précédent, mettant en place les bases d’un récit spectaculaire. Le cliffhanger est tout aussi réussi, et donne une furieuse envie d’en lire davantage.

Du côté du graphisme, toujours assuré par George Perez, c’est tout aussi réussi que dans l’épisode précédent.

Spider Woman – La Vipère (Chris Claremont / Steve Leialoha)

Dans cet épisode, Vipère et Spider Woman continuent de jouer au jeu du chat et de la souris sous la plume de Chris Claremont. Dans cet épisode très rythmé, l’héroïne se découvre de plus en plus de points communs avec Vipère tandis qu’elle mène son enquête à bien. Cette période de Spider Woman est vraiment intéressante, jouant sur la dualité détective privée/super héroïne de Jessica Drew, et cet épisode ne fait pas exception.

Quant à Steve Leialoha, ses planches à la tonalité sombre correspondent parfaitement à l’ambiance du scénario et sont très réussies.

Peter Parker alias l’Araignée – Schizophrénie (Bill Mantlo / Bob Hall)

Après avoir fait tourner en bourrique Debbie Whitman pendant bien des épisodes, Peter Parker a fini par lui faire péter un plomb. Sous la plume de Bill Mantlo, le Tisseur se retrouve dans une situation difficile où ses pouvoirs ne lui sont d’aucune aide. Cet épisode est très bien écrit, montrant Debbie sous un jour nouveau et traitant d’un sujet délicat sans en faire de trop. Et il est agréable de revoir un épisode où l’identité secrète d’un héros était encore importante, un pitch similaire de nos jours n’aurait à mon avis pas le même impact dans une série contemporaine.

Le graphisme de Bob Hall est quant à lui très réussi, et sert très bien le récit.