
Chronique de Marvel Universe 8, édité par Panini Comics.
Marvel Universe 8 | |
![]() | Panini Comics 112 pages – 5.90€ Mai 2017 – Trimestriel |
VENOM (2 sur 2)
Civil War II ! Retrouvez la suite et fin des aventures de Venom dans l’espace. Puis, Robbie Thompson envoie Flash au cœur de Civil War II, et l’agent du cosmos devra rendre des comptes à… Spider-Man ! Des épisodes illustrés par Kim Jacinto et Gerardo Sandoval.
(Contient les épisodes US Venom Space Knight 7-13)
Après un très bon début il y a quelques mois, il est temps de retrouver Flash Thompson dans la suite et fin de ses aventures spatiales. Mais est-ce que cette seconde partie vaut la première ? Il est temps de se pencher sur ce numéro de Marvel Universe pour le découvrir !
C’est toujours sous la plume de Robbie Thompson que son presque homonyme de papier vit la suite de ses aventures, qui vont de l’espace à la Terre dans ces ultimes épisodes. On retrouve ce côté « Green Lantern Marvel » déjà remarqué dans le numéro précédent, avec un personnage décidément bien à l’aise dans son rôle de justicier de l’espace alors qu’il n’a longtemps été que la brute qui martyrisait Peter Parker ! Mais ces épisodes trahissent un certain essoufflement, notamment lors du retour sur Terre de Venom.
On retrouve pourtant les ingrédients qui font le sel de ces aventures : une exploitation inédite du symbiote, des personnages insolites et des mondes qui ne le sont pas moins. Mais l’auteur peine à se renouveler et a recours à une ficelle désormais bien usée : confronter Flash aux spectres de son passé. Ce ressort scénaristique a été utilisé plus que de raison et la lassitude s’installe à force. L’autre point qui m’a dérangé concerne le symbiote (appelé Klyntar désormais) : on a tous en mémoire l’apparence des symbiotes lorsqu’ils n’ont pas d’hôte, une silhouette toute plate comme un costume vide qui « rampe » sur les sols et les murs. Dans cette série, les Klyntar sont de véritables armures, avec une silhouette imposante lorsqu’ils sont « vides ». Ca fait vraiment bizarre, et ça donne l’impression que l’auteur s’assoit allègrement sur la définition du personnage.
La seconde partie de la revue, qui se passe sur Terre avec un tie-in à Civil War II, est quant à elle beaucoup moins intéressante et le retour sur la mini-série où différents personnages ont reçu une « marque » diabolique ne relève pas ce manque d’intérêt. Ce qui donnait vraiment un petit plus à ces aventures de Flash, c’était justement leur côté spatial et une fois qu’on l’a enlevé, c’est tout de suite moins agréable à lire. Ca n’en fait cependant pas des mauvais épisodes, car l’intrigue tient la route et ça se lit quand même plutôt bien, mais c’est un bon cran en-dessous et pour le coup si initialement j’étais un peu triste d’apprendre qu’il s’agissait des derniers épisodes de la série une fois après avoir refermé la revue je me suis dit qu’en fait il était vraiment temps que ça se termine.
Du côté du dessin, assuré par plusieurs artistes, les styles sont différents d’un épisode à l’autre. La partie illustrée par Ariel Olivetti est dans la lignée des épisodes précédents, tandis que le reste de la revue est dessiné avec un style plus classique. Ca reste bon ceci dit, mais la patte d’Ariel Olivetti donnait à la série un cachet particulier et son absence lui fait perdre une partie de son identité visuelle.
Un bon numéro, qui conclut la série proprement mais il est clair qu’il était temps que ça s’arrête.
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