Chronique de Marvel Universe 6, édité par Panini Comics.
Marvel Universe 6 | |
Panini Comics 128 pages – 5.70€ Décembre 2016 – Bimestriel |
VENOM SPACEKNIGHT
Découvrez une nouvelle série consacrée à Venom dans son plus récent rôle de Chevalier de l’Espace ! Suivez les aventures de Flash Thompson, le Gardien de la Galaxie, dans le cosmos sous le costume de Venom. Par Robbie Thompson et Ariel Olivetti.
(Contient les épisodes US Venom Spaceknight (2016) 1-6)
Au programme de ce numéro, les nouvelles aventures de Venom, le symbiote étant toujours lié à Flash Thompson. Je dois avouer que je suis agréablement surpris de la longévité de cette version du personnage. Après tout, il ne faut pas se leurrer : dans les comics, les bouleversements « qui changeront l’univers Marvel à jamais » sont rarement pérennes et le retour à un status quo arrive généralement tôt ou tard pour remettre les pendules à l’heure (quoique chez Marvel cela semble changer, comment en témoignent les nouvelles incarnations de Thor, Captain America et Wolverine qui semblent là pour un moment et ce n’est pas plus mal bien au contraire). Donc, lorsque le concept de l’Agent Venom avait fait ses débuts, j’avais été ravi de cette excellente idée mais je pensais bien que tôt ou tard Flash et son symbiote s’en retourneraient chacun de son côté. J’ai eu tort, et j’en suis bien content.
Donc après avoir été agent du gouvernement, membre des Avengers et membre des Gardiens de la galaxie nous retrouvons Flash Thompson dans son nouveau rôle d’Agent du cosmos (contrairement à ce que le titre de la série pouvait laisser supposer, aucun lien avec les Chevaliers de l’espace Galadoriens). Ces nouvelles aventures du personnage sont particulièrement bien ficelées, Robbie Thompson nous livrant une suite d’épisodes riches en péripéties et en action dans un cadre résolument cosmique bien loin des récits plus terre à terre des débuts du personnage. Flash est un personnage qui a énormément progressé depuis ses débuts en tant que brute sans cervelle qui martyrisait Peter Parker, et son nouveau statut de héros spatial lui va vraiment très bien. En effet, au fil des années le personnage a racheté ses erreurs passées et combattu ses démons, ce qui est d’ailleurs encore évoqué dans ce numéro.
Il y a en tout cas de très bonnes idées dans ces épisodes, comme l’insolite équipier de Flash ou encore une évolution assez surprenante de la relation entre Flash et son symbiote, mais je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture de ces épisodes. Je trouve que ces aventures de Venom ont un petit côté Green Lantern, ce qui est plutôt agréable et en tout cas assez différent du personnage de la concurrence pour ne pas sentir la redite (en fait c’est le côté « héros cosmique qui va de mission en mission pour le compte d’une organisation cosmique qui me donne cette impression, mais c’est moins flagrant que Nova dans sa version Richard Ryder). On ne s’ennuie pas une seconde en lisant ce numéro de la revue, et ces épisodes donnent vraiment envie d’en lire davantage.
En ce qui concerne le graphisme, nous avons droit à de très jolies planches signées Ariel Olivetti. Le style de l’artiste colle parfaitement à l’ambiance cosmique de la série, avec en prime de jolis décors et des extra-terrestres au look soigné.
Un très bon numéro, mettant en scène un personnage qui vaut le détour.
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