Chronique de Marvel Classic 2, édité par Panini Comics.
Marvel Classic 2 | ||
Panini Comics 128 pages – 5.90€ Collectif Contient : Tales to Astonish 38, 41, 45 ; Marvel Team-Up 103 ; Marvel Two-in-One 87 ; Avengers 71 ; Amazing Spider-Man Annual 24 |
Vous aimeriez en apprendre davantage sur Ant-Man, la star du nouveau film Marvel ? Ce sera chose faite grâce aux sept épisodes dédiés à Hank Pym et Scott Lang, les deux personnages qui endossent le costume du héros. Par Stan Lee, Geoff Johns, Gil Kane et bien d’autres.
Après un premier numéro consacré aux Nuits de Wundagore, le second numéro de la revue Marvel Classic est cette fois dédié à Ant-Man. Le sommaire est partagé entre Hank Pym et Scott Lang, avec même un épisode des Vengeurs pour terminer la revue.
Du côté de Hank Pym, il s’agit de matériel ancien (dont le papier boit un peu les détails) où le scientifique aventurier se retrouve confronté à Crâne d’oeuf et des créatures d’une autre dimension. Les histoires sont intéressantes, certes un peu simples par rapport à des critères narratifs plus modernes (notamment la naïveté des gens face aux identités secrètes se voyant comme le nez au milieu de la figure) mais non dénuées de charme et c’est toujours un plaisir pour les lecteurs de ma génération de (re)découvrir des récits de cette époque qui ont ensuite été mentionnés dans des récits plus récents.
Concernant Scott Lang, nous avons droit à des aventures très sympathiques, dont on peut retrouver des traces dans le film (la fourmi agrandie, le microverse). Tout ceci se lit vraiment très bien, mettant en scène un héros au fort capital sympathie et sacrément débrouillard. Le seul petit défaut consiste dans le second team-up avec Spiderman, dont la conclusion sous forme de cliffhanger laisse le lecteur sur sa fin concernant le sort du Tisseur.
Enfin concernant l’épisode final, provenant de la série Avengers à l’époque où Geoff Johns écrivait les aventures des Vengeurs, met à nouveau Hank Pym à l’honneur. J’avoue que je ne raffole pas de cet épisode, sommes toutes assez moyen même si le fait que Hank veuille reconquérir celle qu’il a tant fait souffrir est émouvant. En plus, je trouve le début (montrant l’intimité de Hank et Jan) assez vulgaire dans sa représentation. Sauf quand c’est pour rire avec des parodies genre Sticky Pants, je fais partie de ces lecteurs qui n’ont aucune envie de rentrer à ce point dans l’intimité des personnages.
Sur le plan graphique, nous avons droit à une profusion de styles avec les différents artistes à l’oeuvre qui sont autant de témoignages du temps qui passe vu qu’il y a tout de même 40 ans entre le premier et le dernier épisode de la revue. La qualité globale est en tout cas très bonne, même si le papier ne rend pas justice au vieux matériel.
Pour conclure, je dirais que ce numéro ne démérite pas par rapport au précédent et constitue un excellent complément à l’anthologie Je suis Ant-Man.
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